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AGA 2024 de la CPF
Un deuxième pavillon pour l'école élémentaire fransaskoise à Regina

Un deuxième pavillon pour l'école élémentaire fransaskoise à Regina

REGINA - Selon un communiqué émis par le Collectif des parents inquiets et préoccupés (CPIP), une entente conclue avec la province permettra à l’École Mgr de Laval de compter sur un deuxième pavillon pour désengorger ses locaux actuels.

24 avril 2018/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (38385)/Commentaires ()/
Balises: CPIP

C’est fait, une bataille gagnée par le CPIP !

Regina aura une deuxième école élémentaire

Communiqué du Collectif des parents inquiets et préoccupés faisant part de la décision du gouvernement de la Saskatchewan de louer les anciens locaux de l’école St Andrew pour dépeupler le pavillon primaire de l’école Monseigneur de Laval. 

24 avril 2018/Auteur: Jean de Dieu Ndayahundwa/Nombre de vues (29880)/Commentaires ()/
Balises: CPIP
Mise à jour de la cause du CPIP

Mise à jour de la cause du CPIP

Résultats prometteurs de la médiation !

En octobre 2017, le Collectif des parents inquiets et préoccupés (CPIP) a déposé un recours judiciaire contre le gouvernement de la Saskatchewan et le Conseil scolaire fransaskois (CSF) pour la construction d’une nouvelle école primaire à Regina et l’offre des programmes et services équivalents à ceux des écoles de la majorité anglophone.

12 avril 2018/Auteur: Jean de Dieu Ndayahundwa/Nombre de vues (33164)/Commentaires ()/
Balises: CPIP
Lancement de "Contre toute attente"

Lancement de "Contre toute attente"

50 de vie francophone à l’Université de Regina

REGINA - Le 15 mars 2018 , une quarantaine de personnes se sont rendues à La Cité universitaire francophone pour assister au lancement du livre Contre toute attente de l’historien Michael Poplyansky et du chercheur Abdoulaye Yoh.

29 mars 2018/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (34965)/Commentaires ()/
Lire avec fiston

Lire avec fiston

Travail d’équipe pour donner le gout de la lecture aux garçons

Lire avec fiston est un projet qui vise à donner le gout de la lecture aux garçons de 3e et 4e années en prêchant par l’exemple.

29 mars 2018/Auteur: Julien Cayouette (Le Voyageur)/Nombre de vues (32897)/Commentaires ()/
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Un cri d’alarme dans les garderies de l’Ouest

Un cri d’alarme dans les garderies de l’Ouest

Comité des langues officielles en tournée

Un groupe de sept membres du Comité permanent des langues officielles des Communes a récemment séjourné dans l’Ouest canadien pour s’informer sur place de l’état critique des services à la petite enfance francophone.

25 mars 2018/Auteur: Anonym/Nombre de vues (34150)/Commentaires ()/
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Un livre sur 50 ans de présence francophone à l’Université de Regina

Un livre sur 50 ans de présence francophone à l’Université de Regina

En septembre 1968, le Centre d’études bilingues de Regina voyait le jour au cœur de l’Université de Regina. Cinquante ans plus tard, La Cité universitaire francophone et le programme du Bac en éducation française sont les fiers représentants de la francophonie à l'université.

1 mars 2018/Auteur: Marie Galophe/Nombre de vues (38942)/Commentaires ()/
Ponteix obtient sa région scolaire fransaskoise

Ponteix obtient sa région scolaire fransaskoise

Le 7 février dernier, lors de sa séance régulière à Regina, le Conseil scolaire fransaskois (CSF) a décidé d’accorder une région scolaire distincte à Ponteix, accompagnée d’un siège à la table des conseillers scolaires.

24 février 2018/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (35720)/Commentaires ()/
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Un soutien au
 développement de 
l’éducation postsecondaire en français

Un soutien au
 développement de 
l’éducation postsecondaire en français

Collaboration du Collège Mathieu, Saskatchewan Polytechnic et l'Université de Regina

Le Collège Mathieu, la Saskatchewan Polytechnic et l’Université de Regina ont signé une lettre d’intention visant la collaboration mutuelle au chapitre des programmes d’éducation en français dans le domaine de la santé, le 18 janvier dernier, à la Rotonde de la Cité universitaire.

1 février 2018/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (33835)/Commentaires ()/
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Journée des carrières en santé

Journée des carrières en santé

Le Consortium national de formation en santé de La Cité universitaire francophone de l’Université de Regina a organisé, pour la première fois, une journée des carrières en santé, en collaboration avec l’Université d’Ottawa, le 13 janvier dernier. 

1 février 2018/Auteur: Jeanne Dumas/Nombre de vues (28096)/Commentaires ()/
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Deux enseignantes de la Saskatchewan reçoivent le Prix d’histoire
 du Gouverneur général pour l’excellence en enseignement

Deux enseignantes de la Saskatchewan reçoivent le Prix d’histoire
 du Gouverneur général pour l’excellence en enseignement

Le 22 novembre 2017, à Rideau Hall, les enseignantes saskatchewannaises Naomi Fortier-Fréçon et Leia Laing ont reçu le Prix d’histoire du Gouverneur général pour l’excellence en enseignement 2017

7 décembre 2017/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (30829)/Commentaires ()/
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Les conseillers scolaires à la rencontre des aspirants chefs

Les conseillers scolaires à la rencontre des aspirants chefs

Les conseillers scolaires fransaskois ont commencé à rencontrer les candidats à la chefferie du Parti saskatchewannais et du Nouveau Parti Démocratique, le 4 décembre dernier à Regina. 
6 décembre 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (36724)/Commentaires ()/
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L’intégration socioscolaire des jeunes immigrants

L’intégration socioscolaire des jeunes immigrants

Café causerie organisé à Regina dans le cadre de la Semaine nationale de l'immigration francophone

Pour une famille venue d’ailleurs, l’intégration d’un enfant dans un nouveau milieu scolaire est l’un des nombreux défis liés à son arrivée dans une communauté d’accueil.

14 novembre 2017/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (34892)/Commentaires ()/
Le Conseil scolaire fransaskois se tourne vers les tribunaux

Le Conseil scolaire fransaskois se tourne vers les tribunaux

Surpeuplement dans les écoles fransaskoises

Lors d’une vidéoconférence extraordinaire, le 7 novembre dernier, les conseillers scolaires fransaskois ont voté, à l’unanimité, afin de déposer un recours contre le gouvernement saskatchewannais.

9 novembre 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (37745)/Commentaires ()/
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Regard autochtone sur l'Histoire

Regard autochtone sur l'Histoire

« Blanket exercise » à l’École St. Dominic Savio de Regina

REGINA - 28 élèves de 7e et 8e année de l’École St. Dominic Savio ont eu la chance de prendre part à un « blanket exercise », le 12 octobre dernier.

26 octobre 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (37465)/Commentaires ()/
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Génocide des Tutsis : 20 ans déjà. 20 ans seulement.

Il y a des réfugiés rwandais au sein de la communauté fransaskoise

Auteur: Alexandra Drame (EV)/17 juillet 2014/Catégories: 2014, Société, Immigration

Paul Ntahondakirira

Paul Ntahondakirira

Photo : Alexandra Drame

Il y a deux semaines nous vous parlions des évènements organisés dans le cadre de la journée internationale des réfugiés. On ne le sait pas toujours, mais notre communauté fransaskoise compte également plusieurs réfugiés, venus pour la plupart de la région des Grands Lacs et plus particulièrement du Rwanda, du Burundi ou du Congo. 

 

Ce n’est pas facile de recueillir des témoignages concernant un sujet aussi sérieux et personnel que celui-ci, surtout quand il ravive de nombreux mauvais souvenirs. Paul Ntahondakirira, originaire du Burundi, a accepté de briser le silence et de nous parler du génocide qui a décimé 800 000 personnes au Rwanda principalement, mais aussi de l’autre coté de la frontière. Et ceci, en seulement trois mois, lors du tragique printemps 1994. 

 

Un conflit peu médiatisé

 

20 ans déjà. Il n’y a pas si longtemps finalement. Et pourtant, je suis certaine que beaucoup d’entre vous n’ont pas, ou presque pas, entendu parler de ce massacre éclair qui a eu lieu il y a deux décennies. Ici, en Saskatchewan, certains des collègues, voisins ou amis que vous voyez si souriants aujourd’hui cachent au fond de leur mémoire des souvenirs qui vous glaceraient le sang. Mais ils gardent cela pour eux, car ils souhaitent tourner la page et pouvoir profiter de leur nouvelle vie au Canada. Et parce que parler ravive la douleur. Paul est l’une de ces personnes. À l’Assemblée Communautaire Fransaskoise (ACF), il accueille les nouveaux arrivants et fait en sorte que leur arrivée à Saskatoon se fasse dans les meilleures conditions. Et s’il se soucie tant de leur accueil, c’est parce qu’il sait à quel point être déraciné peut être difficile.

 

Le statut de réfugié est complexe : une fois au Canada, on ne peut retourner dans le pays où l’on est menacé. Et faire venir sa famille peut prendre beaucoup de temps avec des ambassades qui croulent sous les demandes. Cela fait déjà cinq ans que Paul est séparé de sa femme et ses enfants. Et il avoue avoir failli craquer à plusieurs reprises.

 

La peur. La fuite. L’exil.

 

Il se rappelle, comme si c’était hier les évènements de 1994. Le 6 avril, les présidents rwandais et burundais meurent lorsque leur avion est abattu par un missile. « Quand la guerre a éclaté, ils ont fermé l’école et nous ont renvoyé chez nous. Il y avait des militaires partout mais pas assez de militaires pour protéger les écoles. 5000 personnes avec des machettes et des chiens parcouraient les rues à la recherche des personnes d’origine tutsie, les accusant d’être responsables de l’assassinat du président. Les étudiants, les militaires et les fonctionnaires étaient les principales cibles car ils représentaient le futur et le gouvernement du pays. 

 

Étant étudiant, ma mère pensait que ma fin était arrivée. J’ai fui. J’étais suivi par les chiens, et, d’ailleurs, jusqu’à maintenant je ne suis pas confortable avec les chiens! J’ai mis trois jours pour faire quarante kilomètres, en me cachant la journée, car les miliciens attendaient avec des machettes. J’ai finalement réussi à me réfugier chez un ami. Je ne suis jamais retourné sur ma colline natale. »

 

Ce qu’il a vécu sensibilise particulièrement M. Ntahondakirira à la cause des réfugiés. Il a ainsi travaillé pour le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC), la Banque mondiale et une association de défense des droits de l’homme. Aider les autres l’aide lui aussi. « Ma famille est encore là-bas. En avril 2014, il y a encore eu des problèmes et ils ont dû se réfugier au Rwanda, le pays voisin. J’ai failli craquer, cinq ans de séparation, c’est très long. La vie de réfugié, c’est dur car quand tu rencontres quelqu’un qui parle, ça fait revivre l’histoire. On a tout matériellement mais on n’a rien en fait, car avec la séparation cela demande beaucoup de courage au niveau psychologique.

 

Les canadiens sont généreux, et le gouvernement est rigoureux, c’est pourquoi la réunification familiale est dure et longue. Je travaille pour le gouvernement moi-même, alors c’est frustrant. Ils te donnent tout mais ils ne veulent pas te réunir avec ta famille. Les gens sont déprimés : on dit que les réfugiés nécessitent des soins coûteux, mais le vrai médicament, c’est la famille. »  

 


 

Pour en savoir plus sur le sujet 

 

Films : Hotel Rwanda de Terry George (2005), Shake Hands with the Devil de Peter Raymont (2005), Shooting Dogs de Michael Caton-Jones (2005), Un dimanche à Kigali de Robert Favreau (2006)

Livres : J’ai serré la main du diable : la faillite de l’humanité au Rwanda de Roméo Dallaire (2003), Dans le nu de la vie de Jean Hatzfeld (2002)

 
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Alexandra Drame (EV)

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 - vendredi 27 septembre 2024