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L’intégration socioscolaire des jeunes immigrants

L’intégration socioscolaire des jeunes immigrants

Café causerie organisé à Regina dans le cadre de la Semaine nationale de l'immigration francophone

Pour une famille venue d’ailleurs, l’intégration d’un enfant dans un nouveau milieu scolaire est l’un des nombreux défis liés à son arrivée dans une communauté d’accueil.

14 novembre 2017/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (35238)/Commentaires ()/
Le Conseil scolaire fransaskois se tourne vers les tribunaux

Le Conseil scolaire fransaskois se tourne vers les tribunaux

Surpeuplement dans les écoles fransaskoises

Lors d’une vidéoconférence extraordinaire, le 7 novembre dernier, les conseillers scolaires fransaskois ont voté, à l’unanimité, afin de déposer un recours contre le gouvernement saskatchewannais.

9 novembre 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (38751)/Commentaires ()/
Balises: CPIP
Regard autochtone sur l'Histoire

Regard autochtone sur l'Histoire

« Blanket exercise » à l’École St. Dominic Savio de Regina

REGINA - 28 élèves de 7e et 8e année de l’École St. Dominic Savio ont eu la chance de prendre part à un « blanket exercise », le 12 octobre dernier.

26 octobre 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (39113)/Commentaires ()/
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L’autre côté de l’immersion

L’autre côté de l’immersion

Si les programmes d’immersion française ont joué un rôle dans l’augmentation du nombre de Canadiens bilingues dont faisait état le dernier recensement, leurs impacts négatifs sur les francophones sont reconnus, à défaut d’être étudiés. 
20 octobre 2017/Auteur: Denis Lord /Nombre de vues (31181)/Commentaires ()/
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Le Pavillon Monique-Rousseau

Le Pavillon Monique-Rousseau

Un nouveau nom pour le pavillon élémentaire de l’École canadienne-française de Saskatoon

SASKATOON - Suite à une consultation auprès de la population de Saskatoon, le pavillon élémentaire de l’École canadienne-française de Saskatoon portera le nom Pavillon Monique-Rousseau.

12 octobre 2017/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (34461)/Commentaires ()/
Patrimoine canadien représentera 
les conseils scolaires lors des négociations

Patrimoine canadien représentera 
les conseils scolaires lors des négociations

Protocole en éducation

Désormais, Patrimoine canadien représentera les conseils scolaires lors des négociations. 

11 octobre 2017/Auteur: Anonym/Nombre de vues (24545)/Commentaires ()/
Catégories: 2017Éducation
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L’argent des écoles… peut-être anglaises ?

L’argent des écoles… peut-être anglaises ?

La question se pose quant à l’usage des fonds fédéraux destinés aux écoles françaises.

28 septembre 2017/Auteur: Réjean Paulin/Nombre de vues (24092)/Commentaires ()/
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Table des élus: les écoles fransaskoises au cœur des discussions

Table des élus: les écoles fransaskoises au cœur des discussions

SASKATOON- Les présidences des organismes fransaskois ont eu une journée productive où plusieurs enjeux de la communauté fransaskoise ont été discutés de long et en large, le 16 septembre dernier.
28 septembre 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (28739)/Commentaires ()/
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Les services de prématernelle fransaskois seront facturés

Les services de prématernelle fransaskois seront facturés

Aide financière disponible pour les familles à faible revenu

REGINA - Le Conseil des écoles fransaskoises a décidé de maintenir sa décision de facturer la prématernelle à la suite de la séance extraordinaire par audioconférence du 2 septembre dernier.



 

13 septembre 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (34411)/Commentaires ()/
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Casse-tête dans trois écoles fransaskoises

Casse-tête dans trois écoles fransaskoises

Rentrée scolaire 2017

La rentrée scolaire est bel et bien amorcée en Saskatchewan. Toutefois, le Conseil des écoles fransaskoises doit composer avec un manque d’espace dans certains de ses établissements scolaires.


 

13 septembre 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (33112)/Commentaires ()/
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Christiane Guérette quitte la présidence du CSF

Christiane Guérette quitte la présidence du CSF

Des élections scolaires prévues à Saskatoon

REGINA - La présidente du Conseil scolaire fransaskois Christiane Guérette a annoncé sa démission le 23 juin 2017.

6 juillet 2017/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (33367)/Commentaires ()/
Préparer un été harmonieux avec ses enfants

Préparer un été harmonieux avec ses enfants

Quand 2 mois de vacances peuvent sembler interminables…

Alors que l’été représente pour les enfants 2 mois de liberté, de repos et de découvertes, il en est tout autrement pour les parents !

1 juillet 2017/Auteur: Sandra Hassan Farah /Nombre de vues (42695)/Commentaires ()/
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Le drapeau du Traité no 4 hissé à l’école Sacred Heart Community School

Le drapeau du Traité no 4 hissé à l’école Sacred Heart Community School

REGINA - Le drapeau du Traité 4 s’est élevé à l’école Sacred Heart Community School de Regina, le 6 juin dernier devant plus de 250 élèves.
28 juin 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (44464)/Commentaires ()/
Balises: Traité no 4
Un nouveau terrain de jeu pour l'École canadienne-française de Saskatoon

Un nouveau terrain de jeu pour l'École canadienne-française de Saskatoon

Aboutissement de deux ans d’efforts et de mobilisation

Le nouveau terrain de jeu du pavillon élémentaire de l’École canadienne-française de Saskatoon a été inauguré le 13 juin 2017.

27 juin 2017/Auteur: Webmestre/Nombre de vues (36062)/Commentaires ()/
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Roger Gauthier : Trente ans d'engagement

Roger Gauthier : Trente ans d'engagement

Direction : Retraite

REGINA - Après de nombreuses années de service aux niveaux de la santé et de l’éducation, l’heure de la retraite a sonné pour Roger Gauthier.  

22 juin 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (39736)/Commentaires ()/
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Sur les traces des Marchelidons de France

Auteur: Francis Marchildon/16 février 2023/Catégories: Société, Histoire et patrimoine, Voyages

En roulant vers Saint-Pierre-de-Maillé, le lieu d’origine de mes ancêtres en Nouvelle-Aquitaine, en France, j’avais zéro attente. En fait non, ce n’est pas vrai. En réalité, sous cette surface décontractée, je bouillonnais d’excitation et d'espoir.

Beaucoup plus qu’un simple touriste, j’étais un chercheur avec une quête secrète : trouver des ancêtres que nul autre chercheur n'avait dénichés auparavant. Sans même le savoir, je m’étais glissé dans la peau d’un Sherlock Holmes généalogique.

L’épais brouillard qui recouvrait les champs d’octobre le long de la route D5 rendait l’ambiance d’autant plus sherlockienne. Mis à part le brouillard et les maisons de pierres, le paysage agricole me faisait beaucoup penser à la Saskatchewan.

Les deux mains bien agrippées au volant de ma Renault Twingo, je me suis retourné vers ma conjointe Sandra et j’ai lancé : « Docteure Watson, on dirait une scène du film The Hounds of Baskerville. »

Elle m’a répondu : « Ouais, je vois ce que tu veux dire. Un peu épeurant, mais tellement beau aussi. N’est-ce pas Charlie ? »

Charlie, c’était le petit chien qu’on gardait pour un couple anglais installé dans la région. Perché sur les genoux de Sandra, il était alerte et pas du tout décontenancé par ce décor sinistre.  

Une histoire à retracer

Quand j’ai aperçu le panneau qui indiquait Saint-Pierre-de-Maillé, j’ai eu comme un frisson dans le dos. J’étais à quelques kilomètres de la terre des Marchelidon ! Oui, vous avez bien lu, Marchelidon et non Marchildon.

En effet, il serait bien futile de chercher des Marchildon en France, pour la simple raison que ce nom de famille n’existe qu’en Amérique du Nord. Le seul et unique Marchelidon à débarquer en Nouvelle-France a quitté son Saint-Pierre-de-Maillé d’origine vers l’année 1736. Il s’appelait René et aurait été dans la vingtaine alors qu’il s’est installé à Sainte-Geneviève-de-Batiscan au Québec.

Est-ce que ce changement de nom est le résultat d’une erreur administrative ou simplement le désir de repartir à zéro dans un nouveau pays ? Nul ne le sait. Tout ce qui est clair, c’est qu’en 1740, quand il s’est marié à Marie-Joséphite Baribeau, il était déjà le premier Marchildon de la planète.

Près de 300 ans plus tard, moi et tous les autres Marchildon sommes les descendants de l’un de leurs onze enfants. Le fait qu’il n’ait pas vraiment eu le choix de traverser l’Atlantique laisse présager qu’un changement de nom n’était pas une mauvaise idée.

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Crédits : Francis Marchildon

C’est que René était ce qu’on appelait à l’époque un faux-saunier. En d'autres mots, un contrebandier qui vendait du sel en fraude, sans payer la gabelle, l’impôt royal. Je suis donc l’un des descendants des 585 faux-sauniers à avoir été déportés en Nouvelle-France entre 1730 et 1743. Un passé qui rend ma quête actuelle d’autant plus intrigante !

En entrant dans la petite commune de 883 habitants, j’ai tout de suite été séduit par le centre-ville. Une grande place publique parsemée de magnifiques arbres et entourée des incontournables de la vie française : café, boulangerie, bar et salon de coiffure.

Il y avait aussi de nombreux châteaux, dont l’imposant château de Jutreau, ainsi qu’un impressionnant barrage et moulin où coule la paisible Gartempe. Un merveilleux village, mais drôlement tranquille. On était loin des plus de 2 000 habitants qu’aurait connus René Marchelidon dans les années 1700.

Même à l’heure du midi il n’y avait personne, sauf quelques travailleurs de la voirie assis sur un banc pour manger leur sandwich. Tout comme la Saskatchewan rurale de mon enfance à Zenon Park, la population est en baisse ici depuis longtemps et l’essentiel de l’économie était agricole.

Pendant que Charlie tirait sur sa laisse pour espionner chaque odeur canine sur notre parcours, je flairais le repaire des documents, la mairie. Mais avant d'y parvenir, un petit détour s’imposait pour visiter la superbe église Saint-Pierre, construite en 1863 pour remplacer l’église médiévale où René Marchelidon avait vraisemblablement été baptisé.

Des fragments gallo-romains de l’ancienne église sont encore visibles. En plus des Romains, Saint-Pierre-de-Maillé a vu passer les Gaulois et même l’Homo sapiens et l’homme de Néandertal, comme en témoignent le dolmen de Mazaire et la grotte des Cottets.

Fouiller le passé

Malgré toute cette histoire, ce qui m’intéressait avant tout c’était les Marchelidon ! En entrant à la mairie, j’ai expliqué au personnel que je venais du Canada et que j’étais à la recherche de mes ancêtres. On est vite revenu pour m’annoncer que ce nom n’existait pas dans les registres de la commune. Quelle déception !

En poussant la porte de sortie, j’ai eu l’instinct d’ajouter que mes ancêtres étaient partis il y a un certain temps, vers le début des années 1700. Il y a eu un silence et là les trois membres du personnel se sont levés pour m’escorter vers une autre chambre où ils gardaient les registres de naissances, décès et mariages d’antan.

Rapidement, ces énormes livres rouges recouvraient la table du petit local et la recherche était lancée. Tranquillement, je sentais l’espoir monter en moi de nouveau. C’est là que j’ai entendu ce que je rêvais d’entendre: « Le 4 janvier 1711 est né René Marchelidon, fils de Vincent Marchelidon et de Jeanne Fromenteau, en présence de la marraine Françoise Brouard. »

J’avais la sensation d’être tombé d’une machine à voyager dans le temps. Pouvoir lire avec mes propres yeux ces mots écrits à la main par un prêtre quelconque il y a 300 ans était époustouflant et l’euphorie ne faisait que commencer.

Peu après, madame Christèle Raimbert, la maire de la commune, s’est exclamée : « Naissance le 9 février 1720 de Marcel Marchelidon. » C’était le frère de René qu’il n’a probablement jamais revu après son départ pour la Nouvelle-France.

Ensuite, on a repéré Marie, une sœur née le 11 mars 1723, et d’autres membres de la parenté comme André Marchelidon, fils de Georges et de Renée Gonneau. Il y avait aussi le mariage de Jean Marchelidon et les décès de Léonard Marchelidon, 80 ans, et de son fils de 24 ans, mort par accident.

Tout ça était au-delà de tout espoir et j’étais très reconnaissant du temps que le personnel m’avait accordé. L’autre bonne nouvelle, c’est que je pouvais poursuivre ma recherche en ligne sur le site des archives de la région.

Je suis donc reparti de Saint-Pierre-de-Maillé, bien satisfait de ma mission et aussi un peu plus fier et confiant de ma place dans cette grande francophonie internationale.

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Marie-Lou Bernatchez

Francis Marchildon

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 - mardi 5 novembre 2024