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Un soutien au
 développement de 
l’éducation postsecondaire en français

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Collaboration du Collège Mathieu, Saskatchewan Polytechnic et l'Université de Regina

Le Collège Mathieu, la Saskatchewan Polytechnic et l’Université de Regina ont signé une lettre d’intention visant la collaboration mutuelle au chapitre des programmes d’éducation en français dans le domaine de la santé, le 18 janvier dernier, à la Rotonde de la Cité universitaire.

1 février 2018/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (34919)/Commentaires ()/
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Journée des carrières en santé

Journée des carrières en santé

Le Consortium national de formation en santé de La Cité universitaire francophone de l’Université de Regina a organisé, pour la première fois, une journée des carrières en santé, en collaboration avec l’Université d’Ottawa, le 13 janvier dernier. 

1 février 2018/Auteur: Jeanne Dumas/Nombre de vues (28970)/Commentaires ()/
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Deux enseignantes de la Saskatchewan reçoivent le Prix d’histoire
 du Gouverneur général pour l’excellence en enseignement

Deux enseignantes de la Saskatchewan reçoivent le Prix d’histoire
 du Gouverneur général pour l’excellence en enseignement

Le 22 novembre 2017, à Rideau Hall, les enseignantes saskatchewannaises Naomi Fortier-Fréçon et Leia Laing ont reçu le Prix d’histoire du Gouverneur général pour l’excellence en enseignement 2017

7 décembre 2017/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (31681)/Commentaires ()/
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Les conseillers scolaires à la rencontre des aspirants chefs

Les conseillers scolaires à la rencontre des aspirants chefs

Les conseillers scolaires fransaskois ont commencé à rencontrer les candidats à la chefferie du Parti saskatchewannais et du Nouveau Parti Démocratique, le 4 décembre dernier à Regina. 
6 décembre 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (38384)/Commentaires ()/
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L’intégration socioscolaire des jeunes immigrants

L’intégration socioscolaire des jeunes immigrants

Café causerie organisé à Regina dans le cadre de la Semaine nationale de l'immigration francophone

Pour une famille venue d’ailleurs, l’intégration d’un enfant dans un nouveau milieu scolaire est l’un des nombreux défis liés à son arrivée dans une communauté d’accueil.

14 novembre 2017/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (35936)/Commentaires ()/
Le Conseil scolaire fransaskois se tourne vers les tribunaux

Le Conseil scolaire fransaskois se tourne vers les tribunaux

Surpeuplement dans les écoles fransaskoises

Lors d’une vidéoconférence extraordinaire, le 7 novembre dernier, les conseillers scolaires fransaskois ont voté, à l’unanimité, afin de déposer un recours contre le gouvernement saskatchewannais.

9 novembre 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (40186)/Commentaires ()/
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Regard autochtone sur l'Histoire

Regard autochtone sur l'Histoire

« Blanket exercise » à l’École St. Dominic Savio de Regina

REGINA - 28 élèves de 7e et 8e année de l’École St. Dominic Savio ont eu la chance de prendre part à un « blanket exercise », le 12 octobre dernier.

26 octobre 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (40984)/Commentaires ()/
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L’autre côté de l’immersion

L’autre côté de l’immersion

Si les programmes d’immersion française ont joué un rôle dans l’augmentation du nombre de Canadiens bilingues dont faisait état le dernier recensement, leurs impacts négatifs sur les francophones sont reconnus, à défaut d’être étudiés. 
20 octobre 2017/Auteur: Denis Lord /Nombre de vues (33000)/Commentaires ()/
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Le Pavillon Monique-Rousseau

Le Pavillon Monique-Rousseau

Un nouveau nom pour le pavillon élémentaire de l’École canadienne-française de Saskatoon

SASKATOON - Suite à une consultation auprès de la population de Saskatoon, le pavillon élémentaire de l’École canadienne-française de Saskatoon portera le nom Pavillon Monique-Rousseau.

12 octobre 2017/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (35266)/Commentaires ()/
Patrimoine canadien représentera 
les conseils scolaires lors des négociations

Patrimoine canadien représentera 
les conseils scolaires lors des négociations

Protocole en éducation

Désormais, Patrimoine canadien représentera les conseils scolaires lors des négociations. 

11 octobre 2017/Auteur: Anonym/Nombre de vues (25031)/Commentaires ()/
Catégories: 2017Éducation
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L’argent des écoles… peut-être anglaises ?

L’argent des écoles… peut-être anglaises ?

La question se pose quant à l’usage des fonds fédéraux destinés aux écoles françaises.

28 septembre 2017/Auteur: Réjean Paulin/Nombre de vues (24809)/Commentaires ()/
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Table des élus: les écoles fransaskoises au cœur des discussions

Table des élus: les écoles fransaskoises au cœur des discussions

SASKATOON- Les présidences des organismes fransaskois ont eu une journée productive où plusieurs enjeux de la communauté fransaskoise ont été discutés de long et en large, le 16 septembre dernier.
28 septembre 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (29461)/Commentaires ()/
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Les services de prématernelle fransaskois seront facturés

Les services de prématernelle fransaskois seront facturés

Aide financière disponible pour les familles à faible revenu

REGINA - Le Conseil des écoles fransaskoises a décidé de maintenir sa décision de facturer la prématernelle à la suite de la séance extraordinaire par audioconférence du 2 septembre dernier.



 

13 septembre 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (35239)/Commentaires ()/
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Casse-tête dans trois écoles fransaskoises

Casse-tête dans trois écoles fransaskoises

Rentrée scolaire 2017

La rentrée scolaire est bel et bien amorcée en Saskatchewan. Toutefois, le Conseil des écoles fransaskoises doit composer avec un manque d’espace dans certains de ses établissements scolaires.


 

13 septembre 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (33754)/Commentaires ()/
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Christiane Guérette quitte la présidence du CSF

Christiane Guérette quitte la présidence du CSF

Des élections scolaires prévues à Saskatoon

REGINA - La présidente du Conseil scolaire fransaskois Christiane Guérette a annoncé sa démission le 23 juin 2017.

6 juillet 2017/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (34373)/Commentaires ()/
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Première89101113151617Dernière

En français du berceau à l’adulte

Auteur: Réjean Paulin/3 décembre 2019/Catégories: Société, Francophonie, Réjean Paulin

«Maman…» Deux syllabes, deux phonèmes, le mot français le plus facile à prononcer, le premier appel parlé d’un jeune enfant à sa mère. C’est comme une seconde naissance : celle du bébé d’abord puis celle du francophone. Ce mot, c’est la jeune pousse fragile qui sort de terre après les semailles. En milieu fertile, elle trouvera le soleil et grandira sans césure pour devenir un beau tournesol. Dans le cas contraire, elle cherchera en vain la lumière.

C’est contre cette issue fatale que l’on doit protéger ce francophone naissant, en évitant la cassure qui brisera sa croissance. Ce n’est pas facile quand on est minoritaires.

Il faut aller plus loin que la Charte des droits et libertés qui ne porte que sur l’enseignement en français. L’enfant a six ans quand il ouvre son premier étui à crayon et découvre le tableau noir. Entre le berceau et l’école, le chérubin aura rencontré sa voisine Judy ou son voisin Trevor à la garderie ou ailleurs. Il aura emprunté leurs mots comme il empruntait ceux de ses parents depuis ses premiers balbutiements. Le milieu ne lui aurait pas apporté cette force nécessaire à la vie. Petit à petit, la confusion va s’installer dans son esprit. Son sentiment identitaire va accuser le choc. L’insécurité finira par gruger sa confiance.

Une initiative toute récente vise à lever cet écueil. La Fédération nationale des conseils scolaires francophones (FNCSF) vient d’annoncer un ensemble de projets de développement de la petite enfance et de services de garde en français dans les communautés minoritaires. Oui, c’est là qu’il faut commencer.

Myriam Quimpère, éducatrice à la petite enfance, en est convaincue. Elle a travaillé auprès d’enfants francophones dans une ville anglophone de l’Ontario. 

Déjà à quatre ou cinq ans, la gêne s’installe. «La fierté n’est pas toujours là chez les enfants. Il faut la développer. C’est plus facile quand l’enfant est jeune», dit-elle.

Or, si l’on s’en tient à notre Charte des droits et libertés, la vie linguistique ne commencerait qu’à six ans. C’est trop tard.

Il faut constamment arroser la fleur qui pousse. Les projets annoncés par la FNCSF visent à maintenir la continuité pour que l’enfant s’enrichisse chaque jour d’un nouveau mot ou d’un son qui sera français.

Comme toujours, c’est surtout le fédéral qui finance. Hélas, il ne faut pas trop compter sur l’enthousiasme des provinces. Nous en sommes encore aux poursuites en justice pour obtenir des bâtiments adéquats, comme en témoigne la cause des Franco-Colombiens qui est actuellement devant la Cour suprême.

Voici une petite anecdote, en terminant, au sujet de mon plus vieux souvenir d’enfance.

Je me trouvais dans une pièce étrange peinte en vert pâle, une teinte dont on dit parfois «vert hôpital». Un jour, j’ai demandé à mes parents d’où me venait ce souvenir. «De l’hôpital du trois milles», ont-ils répondu. C’était comme ça que l’on appelait le baraquement qui, à l’époque, servait d’hôpital à Sept-Iles, ma ville natale.

Mon père y était hospitalisé. J’avais deux ans et cinq mois. Mes parents me l’ont confirmé. À cet âge, les conversations abstraites entre grandes personnes forment un ensemble de sons sans signification nette. Ces sons prennent un sens au fur et à mesure que l’on grandit, et une couleur, celle de la langue que l’on entend partout et à tous les jours. Ça, c’était le rayon de soleil qui faisait grandir ma francité.

Un an plus tard, une petite voisine anglophone vivait près de chez nous. Elle mettait du sable mouillé dans un petit sceau puis le retournait. Elle faisait du «cake», disait-elle. Et bien, je me suis mis à faire du «cake», moi aussi.

Sans le savoir, je faisais un emprunt à la langue anglaise. Pensez-y, un mot anglais entendu une fois… Imaginons maintenant l’enfant qui en entend partout et à tous les jours dès qu’il sort de la maison…

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Réjean Paulin

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 - mercredi 25 décembre 2024