Skip Navigation
Le Conseil scolaire fransaskois se tourne vers les tribunaux

Le Conseil scolaire fransaskois se tourne vers les tribunaux

Surpeuplement dans les écoles fransaskoises

Lors d’une vidéoconférence extraordinaire, le 7 novembre dernier, les conseillers scolaires fransaskois ont voté, à l’unanimité, afin de déposer un recours contre le gouvernement saskatchewannais.

9 novembre 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (35848)/Commentaires ()/
Balises: CPIP
Regard autochtone sur l'Histoire

Regard autochtone sur l'Histoire

« Blanket exercise » à l’École St. Dominic Savio de Regina

REGINA - 28 élèves de 7e et 8e année de l’École St. Dominic Savio ont eu la chance de prendre part à un « blanket exercise », le 12 octobre dernier.

26 octobre 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (35645)/Commentaires ()/
Balises:
L’autre côté de l’immersion

L’autre côté de l’immersion

Si les programmes d’immersion française ont joué un rôle dans l’augmentation du nombre de Canadiens bilingues dont faisait état le dernier recensement, leurs impacts négatifs sur les francophones sont reconnus, à défaut d’être étudiés. 
20 octobre 2017/Auteur: Denis Lord /Nombre de vues (29410)/Commentaires ()/
Balises:
Le Pavillon Monique-Rousseau

Le Pavillon Monique-Rousseau

Un nouveau nom pour le pavillon élémentaire de l’École canadienne-française de Saskatoon

SASKATOON - Suite à une consultation auprès de la population de Saskatoon, le pavillon élémentaire de l’École canadienne-française de Saskatoon portera le nom Pavillon Monique-Rousseau.

12 octobre 2017/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (32715)/Commentaires ()/
Patrimoine canadien représentera 
les conseils scolaires lors des négociations

Patrimoine canadien représentera 
les conseils scolaires lors des négociations

Protocole en éducation

Désormais, Patrimoine canadien représentera les conseils scolaires lors des négociations. 

11 octobre 2017/Auteur: Anonym/Nombre de vues (23424)/Commentaires ()/
Catégories: 2017Éducation
Balises:
L’argent des écoles… peut-être anglaises ?

L’argent des écoles… peut-être anglaises ?

La question se pose quant à l’usage des fonds fédéraux destinés aux écoles françaises.

28 septembre 2017/Auteur: Réjean Paulin/Nombre de vues (22829)/Commentaires ()/
Balises:
Table des élus: les écoles fransaskoises au cœur des discussions

Table des élus: les écoles fransaskoises au cœur des discussions

SASKATOON- Les présidences des organismes fransaskois ont eu une journée productive où plusieurs enjeux de la communauté fransaskoise ont été discutés de long et en large, le 16 septembre dernier.
28 septembre 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (27075)/Commentaires ()/
Balises:
Les services de prématernelle fransaskois seront facturés

Les services de prématernelle fransaskois seront facturés

Aide financière disponible pour les familles à faible revenu

REGINA - Le Conseil des écoles fransaskoises a décidé de maintenir sa décision de facturer la prématernelle à la suite de la séance extraordinaire par audioconférence du 2 septembre dernier.



 

13 septembre 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (33050)/Commentaires ()/
Balises:
Casse-tête dans trois écoles fransaskoises

Casse-tête dans trois écoles fransaskoises

Rentrée scolaire 2017

La rentrée scolaire est bel et bien amorcée en Saskatchewan. Toutefois, le Conseil des écoles fransaskoises doit composer avec un manque d’espace dans certains de ses établissements scolaires.


 

13 septembre 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (31560)/Commentaires ()/
Balises:
Christiane Guérette quitte la présidence du CSF

Christiane Guérette quitte la présidence du CSF

Des élections scolaires prévues à Saskatoon

REGINA - La présidente du Conseil scolaire fransaskois Christiane Guérette a annoncé sa démission le 23 juin 2017.

6 juillet 2017/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (31084)/Commentaires ()/
Préparer un été harmonieux avec ses enfants

Préparer un été harmonieux avec ses enfants

Quand 2 mois de vacances peuvent sembler interminables…

Alors que l’été représente pour les enfants 2 mois de liberté, de repos et de découvertes, il en est tout autrement pour les parents !

1 juillet 2017/Auteur: Sandra Hassan Farah /Nombre de vues (40468)/Commentaires ()/
Balises:
Le drapeau du Traité no 4 hissé à l’école Sacred Heart Community School

Le drapeau du Traité no 4 hissé à l’école Sacred Heart Community School

REGINA - Le drapeau du Traité 4 s’est élevé à l’école Sacred Heart Community School de Regina, le 6 juin dernier devant plus de 250 élèves.
28 juin 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (41060)/Commentaires ()/
Balises: Traité no 4
Un nouveau terrain de jeu pour l'École canadienne-française de Saskatoon

Un nouveau terrain de jeu pour l'École canadienne-française de Saskatoon

Aboutissement de deux ans d’efforts et de mobilisation

Le nouveau terrain de jeu du pavillon élémentaire de l’École canadienne-française de Saskatoon a été inauguré le 13 juin 2017.

27 juin 2017/Auteur: Webmestre/Nombre de vues (34420)/Commentaires ()/
Balises:
Roger Gauthier : Trente ans d'engagement

Roger Gauthier : Trente ans d'engagement

Direction : Retraite

REGINA - Après de nombreuses années de service aux niveaux de la santé et de l’éducation, l’heure de la retraite a sonné pour Roger Gauthier.  

22 juin 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (36240)/Commentaires ()/
Le CSF informera les conseils des écoles fransaskoises

Le CSF informera les conseils des écoles fransaskoises

Campagne de lettres Touchez pas à la gestion scolaire fransaskoise

SASKATOON - Une proposition a été adoptée concernant la campagne de lettres Touchez pas à la gestion scolaire lors de la séance régulière du CSF, le 31 mai dernier.

22 juin 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (25328)/Commentaires ()/
Balises: Loi 63
RSS
Première7891012141516Dernière

Tournée pancanadienne de Bonjour my friend!

Des idées qui voyagent

Auteur: Estelle Bonetto/13 mai 2019/Catégories: Société, Francophonie

La caravane de Bonjour My Friend était de passage en Saskatchewan

La caravane de Bonjour My Friend était de passage en Saskatchewan

Les ambassadeurs de la caravane Bonjour my Friends

Photo : Avec l'autorisation de la Fondation canadienne pour le dialogue des cultures

REGINA - S’il est vrai que les meilleures idées sont celles qui voyagent, alors la tournée pancanadienne de Bonjour my friend! pourrait aller loin. Du 26 avril au 1er mai, les deux ambassadeurs étaient de passage en Saskatchewan pour parler bilinguisme et dualité linguistique.

Les Fransaskois ont vu passer par chez eux une roulotte aux tons bariolés avec à bord deux conducteurs, Laura Lussier et Shaunpal Jandu, débordant d’un enthousiasme contagieux. À la fin de leur virée d’un bout à l’autre du pays, du 15 avril au 21 juin, ils auront quelque 8 000 kilomètres dans le corps, sans parler des milliers de Canadiens et de Canadiennes à leur compteur de rencontres.

Il faut dire que cette épopée des temps modernes, aux allures de road trip à la Kerouac, est portée d’une mission qui n’est pas de tout repos. Initiée par la Fondation canadienne pour le dialogue des cultures, cette aventure gargantuesque a pour objectif de rassembler les deux « majorités » linguistiques, ou tout du moins, les faire parler d’elles et entre elles.

Sans trompettes ni tambours

Alors que le Canada s’apprête à fêter le 50e anniversaire de sa Loi sur les langues officielles, la dualité linguistique ne suscite guère d’émoi au sein de la population anglophone. « En général, les gens rencontrés au hasard lors du vox pop à Regina sont très positifs par rapport au bilinguisme de notre pays, même si ce n’est pas forcément une réalité pour eux », rapporte Laura Lussier.

La plupart des participants accueillent très bien l’apprentissage d’une autre langue, aussi bien le français que d’autres langues, qu’ils considèrent comme un atout personnel et professionnel. Même réaction du côté des élèves d’immersion que les deux ambassadeurs ont rencontrés à Moose Jaw. « Pour eux, le français revêt une grande importance, surtout au niveau de leur carrière », précise la jeune femme, soit l’expression d’un bilinguisme pratique qui donne aux individus plus d’options professionnelles.

À cœur ouvert

Chez les locuteurs francophones, la dualité linguistique est une réalité bien ancrée dans le quotidien et les réactions recueillies sont empreintes de vives émotions et autant de débats tout aussi passionnés que passionnants.

Si beaucoup s’entendent pour dire que le français forge une partie essentielle de leur identité et leur offre un éventail d’expériences autrement inaccessibles, ils reconnaissent du même souffle que le fait français en Saskatchewan reste un trésor bien caché qu’il est important de préserver.

Un autre des enjeux soulevés lors du passage de la caravane à La Cité de l’Université de Regina, et qui a suscité de vifs débats, est celui de l’insécurité linguistique. « J’ai grandi ici en Saskatchewan et je ressens beaucoup d’insécurité face à ma propre langue maternelle, les francophones sont très critiques entre eux et je trouve que c’est une véritable menace pour l’avenir du français au Canada », explique Léa Beaulieu Prpick, agente en marketing et recrutement à La Cité, qui a participé aux échanges.

Marie-Ève Bussières, responsable de la formation continue à La Cité, ajoute que les Canadiens anglophones ne se comparent pas à l’Angleterre pour évaluer leur maîtrise de l’anglais, alors qu’il n’est pas rare d’entendre, encore aujourd’hui, que le français pratiqué en France est le « vrai » français, sous-entendant qu’il puisse exister un français de moindre qualité. « Nous étions en petit nombre, ce qui nous a permis de nous parler franchement. Ce genre de débats est essentiel à la réflexion sur le fait français et à son avancement », perçoit la francophone.

Sur un pied d’inégalité

Le français a encore beaucoup de chemin à parcourir, notamment en matière d’enseignement, croit Marie-Ève Bussières. « Notre langue devrait avoir le même statut que d’autres cours comme les sciences ou les mathématiques, ça devrait occuper une place importante dans le cursus des élèves. »

L’inégalité se poursuit souvent dans les milieux de travail où le français est également minoritaire, ce qui a pour effet de réduire les services aux populations. « La dualité linguistique, c’est aussi pouvoir se faire servir dans la langue de son choix. Or si les programmes de formation linguistique pour adultes subissent des compressions, les citoyens francophones sont désavantagés », poursuit-elle.

Une goutte dans un océan

« L’idée de cette tournée est de tâter le pouls de la population et dans ce sens je crois que l’objectif est tout à fait réussi », souligne Léa Beaulieu Prpick. Si, en effet, de nombreuses conversations et réflexions ont eu lieu en Saskatchewan, comme partout au pays, l’initiative n’est pas une recherche pour autant. La récolte d’information est certes riche, mais certains participants s’inquiètent de l’utilité de ces données qui n’influenceront pas les politiques publiques en matière de bilinguisme et d’accès aux services en français.

À la fin du projet, un documentaire devrait être réalisé pour mettre en scène les apprentissages et les moments forts de la tournée. Il y a fort à parier que le matériel sera un juste reflet du parcours sinueux et fascinant de la dualité linguistique et de la diversité culturelle made in Canada.

Imprimer

Nombre de vues (16310)/Commentaires (0)

Estelle Bonetto

Estelle Bonetto

Autres messages par Estelle Bonetto
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x

 - vendredi 17 mai 2024