Skip Navigation
Une belle initiative au CÉF

Une belle initiative au CÉF

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) a décidé de remettre une ceinture fléchée fransaskoise à ses finissantes et finissants.

12 juin 2018/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (35895)/Commentaires ()/
Balises:
Les jeunes Fransaskois et la dimension oubliée des années 1968

Les jeunes Fransaskois et la dimension oubliée des années 1968

Les jeunes Fransaskois et la dimension oubliée des années 1968

REGINA - Les années 1968 étaient une période de beaucoup de changements, de revendications politiques, culturelles et sociales, ce qui explique pourquoi les chercheurs s’y attardent.

7 juin 2018/Auteur: Hervé Niragira/Nombre de vues (29495)/Commentaires ()/
Cours sur les premiers soins en santé mentale

Cours sur les premiers soins en santé mentale

MOOSE JAW - Les 5 et 6 mai derniers, une douzaine de personnes ont participé à une formation sur les premiers soins en santé mentale, animée par Francine Proulx-Kenzle et Roger Gauthier à Moose Jaw.

10 mai 2018/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (34971)/Commentaires ()/
Balises:
Une soirée de célébrations pour La Cité et le Bac !

Une soirée de célébrations pour La Cité et le Bac !

50 ans d'enseignement en français à l'Université de Regina

REGINA - Voilà maintenant 50 ans que les étudiants et professionnels ont la possibilité d’étudier le français et d’apprendre en français à l'Université de Regina.

10 mai 2018/Auteur: Céline Galophe/Nombre de vues (38689)/Commentaires ()/
Balises:
Un deuxième pavillon pour l'école élémentaire fransaskoise à Regina

Un deuxième pavillon pour l'école élémentaire fransaskoise à Regina

REGINA - Selon un communiqué émis par le Collectif des parents inquiets et préoccupés (CPIP), une entente conclue avec la province permettra à l’École Mgr de Laval de compter sur un deuxième pavillon pour désengorger ses locaux actuels.

24 avril 2018/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (40022)/Commentaires ()/
Balises: CPIP

C’est fait, une bataille gagnée par le CPIP !

Regina aura une deuxième école élémentaire

Communiqué du Collectif des parents inquiets et préoccupés faisant part de la décision du gouvernement de la Saskatchewan de louer les anciens locaux de l’école St Andrew pour dépeupler le pavillon primaire de l’école Monseigneur de Laval. 

24 avril 2018/Auteur: Jean de Dieu Ndayahundwa/Nombre de vues (31767)/Commentaires ()/
Balises: CPIP
Mise à jour de la cause du CPIP

Mise à jour de la cause du CPIP

Résultats prometteurs de la médiation !

En octobre 2017, le Collectif des parents inquiets et préoccupés (CPIP) a déposé un recours judiciaire contre le gouvernement de la Saskatchewan et le Conseil scolaire fransaskois (CSF) pour la construction d’une nouvelle école primaire à Regina et l’offre des programmes et services équivalents à ceux des écoles de la majorité anglophone.

12 avril 2018/Auteur: Jean de Dieu Ndayahundwa/Nombre de vues (35152)/Commentaires ()/
Balises: CPIP
Lancement de "Contre toute attente"

Lancement de "Contre toute attente"

50 de vie francophone à l’Université de Regina

REGINA - Le 15 mars 2018 , une quarantaine de personnes se sont rendues à La Cité universitaire francophone pour assister au lancement du livre Contre toute attente de l’historien Michael Poplyansky et du chercheur Abdoulaye Yoh.

29 mars 2018/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (37059)/Commentaires ()/
Lire avec fiston

Lire avec fiston

Travail d’équipe pour donner le gout de la lecture aux garçons

Lire avec fiston est un projet qui vise à donner le gout de la lecture aux garçons de 3e et 4e années en prêchant par l’exemple.

29 mars 2018/Auteur: Julien Cayouette (Le Voyageur)/Nombre de vues (35540)/Commentaires ()/
Balises:
Un cri d’alarme dans les garderies de l’Ouest

Un cri d’alarme dans les garderies de l’Ouest

Comité des langues officielles en tournée

Un groupe de sept membres du Comité permanent des langues officielles des Communes a récemment séjourné dans l’Ouest canadien pour s’informer sur place de l’état critique des services à la petite enfance francophone.

25 mars 2018/Auteur: Anonym/Nombre de vues (35427)/Commentaires ()/
Balises:
Un livre sur 50 ans de présence francophone à l’Université de Regina

Un livre sur 50 ans de présence francophone à l’Université de Regina

En septembre 1968, le Centre d’études bilingues de Regina voyait le jour au cœur de l’Université de Regina. Cinquante ans plus tard, La Cité universitaire francophone et le programme du Bac en éducation française sont les fiers représentants de la francophonie à l'université.

1 mars 2018/Auteur: Marie Galophe/Nombre de vues (40558)/Commentaires ()/
Ponteix obtient sa région scolaire fransaskoise

Ponteix obtient sa région scolaire fransaskoise

Le 7 février dernier, lors de sa séance régulière à Regina, le Conseil scolaire fransaskois (CSF) a décidé d’accorder une région scolaire distincte à Ponteix, accompagnée d’un siège à la table des conseillers scolaires.

24 février 2018/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (36273)/Commentaires ()/
Balises:
Un soutien au
 développement de 
l’éducation postsecondaire en français

Un soutien au
 développement de 
l’éducation postsecondaire en français

Collaboration du Collège Mathieu, Saskatchewan Polytechnic et l'Université de Regina

Le Collège Mathieu, la Saskatchewan Polytechnic et l’Université de Regina ont signé une lettre d’intention visant la collaboration mutuelle au chapitre des programmes d’éducation en français dans le domaine de la santé, le 18 janvier dernier, à la Rotonde de la Cité universitaire.

1 février 2018/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (34373)/Commentaires ()/
Balises:
Journée des carrières en santé

Journée des carrières en santé

Le Consortium national de formation en santé de La Cité universitaire francophone de l’Université de Regina a organisé, pour la première fois, une journée des carrières en santé, en collaboration avec l’Université d’Ottawa, le 13 janvier dernier. 

1 février 2018/Auteur: Jeanne Dumas/Nombre de vues (28554)/Commentaires ()/
Balises:
Deux enseignantes de la Saskatchewan reçoivent le Prix d’histoire
 du Gouverneur général pour l’excellence en enseignement

Deux enseignantes de la Saskatchewan reçoivent le Prix d’histoire
 du Gouverneur général pour l’excellence en enseignement

Le 22 novembre 2017, à Rideau Hall, les enseignantes saskatchewannaises Naomi Fortier-Fréçon et Leia Laing ont reçu le Prix d’histoire du Gouverneur général pour l’excellence en enseignement 2017

7 décembre 2017/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (31253)/Commentaires ()/
Balises:
RSS
Première7891012141516Dernière

Comment revitaliser le « village gaulois » ou le modèle de l’autonomie culturelle en Saskatchewan ?

Conférence du Pr Rodrigue Landry au Forum santé 2016

Auteur: Martin Kakra-Kouame/2 juin 2016/Catégories: 2016, Société, Francophonie

Le Pr Rodrigue Landry remercié au Forum santé 2016

Le Pr Rodrigue Landry remercié au Forum santé 2016

Le conférencier Rodrigue Landry (à droite) reçoit des mains de Roger Gauthier, directeur général du Réseau Santé, un geste d’appréciation en guise de remerciements pour sa disponibilité et sa contribution en faveur de la promotion et de la revitalisation des communautés francophones canadiennes en situation minoritaire.
Photo: Martin Kakra-Kouame (2016)
REGINA - « La francophonie en Saskatchewan et le défi de l’autonomie culturelle ». C’est autour de ce thème que le Pr Rodrigue Landry, chercheur associé à l’Institut canadien de recherche sur les minorités linguistiques de l’Université de Moncton, (Nouveau-Brunswick) a animé la conférence principale à l’ouverture du Forum Santé 2016 du Réseau Santé en français de la Saskatchewan (RSFS) qui s’est tenu les 26 et 27 mai 2016 à Regina.

A ceux qui s’étaient étonnés de l’absence d’un lien évident entre la santé et le sujet de la conférence, les organisateurs du Forum 2016 ont pris le soin de rappeler que la langue était au nombre des principaux déterminants de la santé des individus ; la santé étant perçue ici comme « un état de bien-être complet et non pas seulement l’absence de maladies », selon la définition formulée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Cette clarification apportée, le Pr Landry pouvait ensuite partager ses réflexions devant les participants au Forum Santé rassemblés à la Cité universitaire francophone de l’Université de Regina. Haut lieu symbolique, s’il en est, de la francophonie en Saskatchewan.

Analysant la fragilité de la vitalité des communautés francophones en situation minoritaire de la Saskatchewan, le chercheur a tout d’abord survolé, sous la forme de données statistiques, les principales tendances démographiques lourdes qui attestent de celle-ci (voir encadré). 


Quelques données démographiques

 

  • -       En 2011, la population qui se déclare francophone ne représente que 1,9% de l’ensemble de la population de la Saskatchewan.
  • -       Alors qu’ils constituaient en 1951, 5,1% de la population de langue maternelle française hors Québec, les francophones de la Saskatchewan n’en représentent plus que 1,7% en 2006. 
  • -       Vieillissement de la population : en 2006, les personnes âgées de plus de 65 ans étaient de 5 fois plus élevées que celles de moins de 15 ans.
  • -       Taux de natalité : de 5,43% en 1956, il est tombé à 2,03% entre 2006 et 2011.
  • -       Clientèle scolaire : le nombre des enfants admissibles à l’école française a connu une baisse de 66% entre 1986 et 2006.


Toutefois, le chercheur se déclare « hésitant » à dresser un portrait « trop alarmant » de la francophonie de la Saskatchewan. D’autant que la fragilité de la vitalité des communautés francophones en situation minoritaire n’est pas l’apanage des seuls Saskatchewannais francophones. En effet, l’expert des minorités linguistiques pose un constat de ce « phénomène mondialisant » en examinant ses racines et ses prolongements les plus révélateurs en dehors de la Saskatchewan.

“L’anglais exerce une attraction 'gravitationnelle' sur les autres langues. L’anglais est une langue 'hyper centrale' qui domine l’économie, la place publique et le paysage linguistique ». Le conférencier souligne « la vulnérabilité » du Canada, du fait de sa proximité immédiate avec l’épicentre du phénomène, les États-Unis d’Amérique.

Pour autant, le Pr Landry, s’estime « convaincu que c’est en confrontant les vrais problèmes que l’on peut trouver de véritables solutions ». D’où l’attention particulière accordée au modèle (la possible voie de sortie) qu’il désigne sous l’appellation de « modèle de l’autonomie culturelle ». Modèle qu’il symbolise également, à travers un humour contagieux (qui a déclenché des sourires d’acquiescement dans l’auditoire), par la résistance farouche du 'village gaulois' luttant avec toutes les armes disponibles pour la survie de sa langue, son identité et sa culture. 

Comment donc assurer la survie de l’autonomie culturelle ? Le conférencier explique que les fondements du modèle reposent « sur trois composantes qui interagissent avec l’identité collective du groupe ». Il s’agit premièrement des individus et des familles, deuxièmement de la société civile et troisièmement de l’État et des citoyens. Pour Rodrigue Landry, ces trois acteurs de la société représentent « trois aspects distincts de la vitalité communautaire que le groupe doit viser à prendre en charge par des projets collectifs pour s’affirmer comme entité distincte et active au sein de la société ».

« Le modèle de l’autonomie culturelle, soutient-il, permet de situer le rôle de la petite enfance comme fondement de la vitalité d’une minorité linguistique ». En effet, en situation francophone minoritaire, affirme le conférencier, lorsque le membre francophone du couple parle le français à son enfant (même si le parent anglophone ou allophone communique avec lui dans une autre langue) et que le couple l’inscrit à l’école française, l’enfant tend à être semblable aux enfants dont les deux parents sont francophones sur les plans de la compétence en français et de l’identité francophone.

Pour favoriser l’application du modèle de l’autonomie culturelle, Rodrigue Landry souligne un impératif : un plan global d’aménagement linguistique élaboré et appliqué en mettant l’accent sur les principaux défis de la vitalité de la langue française. Le tout soutenu par une vaste campagne nationale de marketing suffisamment retentissante pour éveiller la conscience collective canadienne

Imprimer

Nombre de vues (20162)/Commentaires (0)

Martin Kakra-Kouame

Martin Kakra-Kouame

Autres messages par Martin Kakra-Kouame
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x

 - samedi 16 novembre 2024