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Une belle initiative au CÉF

Une belle initiative au CÉF

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) a décidé de remettre une ceinture fléchée fransaskoise à ses finissantes et finissants.

12 juin 2018/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (35893)/Commentaires ()/
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Les jeunes Fransaskois et la dimension oubliée des années 1968

Les jeunes Fransaskois et la dimension oubliée des années 1968

Les jeunes Fransaskois et la dimension oubliée des années 1968

REGINA - Les années 1968 étaient une période de beaucoup de changements, de revendications politiques, culturelles et sociales, ce qui explique pourquoi les chercheurs s’y attardent.

7 juin 2018/Auteur: Hervé Niragira/Nombre de vues (29484)/Commentaires ()/
Cours sur les premiers soins en santé mentale

Cours sur les premiers soins en santé mentale

MOOSE JAW - Les 5 et 6 mai derniers, une douzaine de personnes ont participé à une formation sur les premiers soins en santé mentale, animée par Francine Proulx-Kenzle et Roger Gauthier à Moose Jaw.

10 mai 2018/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (34884)/Commentaires ()/
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Une soirée de célébrations pour La Cité et le Bac !

Une soirée de célébrations pour La Cité et le Bac !

50 ans d'enseignement en français à l'Université de Regina

REGINA - Voilà maintenant 50 ans que les étudiants et professionnels ont la possibilité d’étudier le français et d’apprendre en français à l'Université de Regina.

10 mai 2018/Auteur: Céline Galophe/Nombre de vues (38561)/Commentaires ()/
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Un deuxième pavillon pour l'école élémentaire fransaskoise à Regina

Un deuxième pavillon pour l'école élémentaire fransaskoise à Regina

REGINA - Selon un communiqué émis par le Collectif des parents inquiets et préoccupés (CPIP), une entente conclue avec la province permettra à l’École Mgr de Laval de compter sur un deuxième pavillon pour désengorger ses locaux actuels.

24 avril 2018/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (39965)/Commentaires ()/
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C’est fait, une bataille gagnée par le CPIP !

Regina aura une deuxième école élémentaire

Communiqué du Collectif des parents inquiets et préoccupés faisant part de la décision du gouvernement de la Saskatchewan de louer les anciens locaux de l’école St Andrew pour dépeupler le pavillon primaire de l’école Monseigneur de Laval. 

24 avril 2018/Auteur: Jean de Dieu Ndayahundwa/Nombre de vues (31690)/Commentaires ()/
Balises: CPIP
Mise à jour de la cause du CPIP

Mise à jour de la cause du CPIP

Résultats prometteurs de la médiation !

En octobre 2017, le Collectif des parents inquiets et préoccupés (CPIP) a déposé un recours judiciaire contre le gouvernement de la Saskatchewan et le Conseil scolaire fransaskois (CSF) pour la construction d’une nouvelle école primaire à Regina et l’offre des programmes et services équivalents à ceux des écoles de la majorité anglophone.

12 avril 2018/Auteur: Jean de Dieu Ndayahundwa/Nombre de vues (35107)/Commentaires ()/
Balises: CPIP
Lancement de "Contre toute attente"

Lancement de "Contre toute attente"

50 de vie francophone à l’Université de Regina

REGINA - Le 15 mars 2018 , une quarantaine de personnes se sont rendues à La Cité universitaire francophone pour assister au lancement du livre Contre toute attente de l’historien Michael Poplyansky et du chercheur Abdoulaye Yoh.

29 mars 2018/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (36976)/Commentaires ()/
Lire avec fiston

Lire avec fiston

Travail d’équipe pour donner le gout de la lecture aux garçons

Lire avec fiston est un projet qui vise à donner le gout de la lecture aux garçons de 3e et 4e années en prêchant par l’exemple.

29 mars 2018/Auteur: Julien Cayouette (Le Voyageur)/Nombre de vues (35537)/Commentaires ()/
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Un cri d’alarme dans les garderies de l’Ouest

Un cri d’alarme dans les garderies de l’Ouest

Comité des langues officielles en tournée

Un groupe de sept membres du Comité permanent des langues officielles des Communes a récemment séjourné dans l’Ouest canadien pour s’informer sur place de l’état critique des services à la petite enfance francophone.

25 mars 2018/Auteur: Anonym/Nombre de vues (35397)/Commentaires ()/
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Un livre sur 50 ans de présence francophone à l’Université de Regina

Un livre sur 50 ans de présence francophone à l’Université de Regina

En septembre 1968, le Centre d’études bilingues de Regina voyait le jour au cœur de l’Université de Regina. Cinquante ans plus tard, La Cité universitaire francophone et le programme du Bac en éducation française sont les fiers représentants de la francophonie à l'université.

1 mars 2018/Auteur: Marie Galophe/Nombre de vues (40457)/Commentaires ()/
Ponteix obtient sa région scolaire fransaskoise

Ponteix obtient sa région scolaire fransaskoise

Le 7 février dernier, lors de sa séance régulière à Regina, le Conseil scolaire fransaskois (CSF) a décidé d’accorder une région scolaire distincte à Ponteix, accompagnée d’un siège à la table des conseillers scolaires.

24 février 2018/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (36222)/Commentaires ()/
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Un soutien au
 développement de 
l’éducation postsecondaire en français

Un soutien au
 développement de 
l’éducation postsecondaire en français

Collaboration du Collège Mathieu, Saskatchewan Polytechnic et l'Université de Regina

Le Collège Mathieu, la Saskatchewan Polytechnic et l’Université de Regina ont signé une lettre d’intention visant la collaboration mutuelle au chapitre des programmes d’éducation en français dans le domaine de la santé, le 18 janvier dernier, à la Rotonde de la Cité universitaire.

1 février 2018/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (34372)/Commentaires ()/
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Journée des carrières en santé

Journée des carrières en santé

Le Consortium national de formation en santé de La Cité universitaire francophone de l’Université de Regina a organisé, pour la première fois, une journée des carrières en santé, en collaboration avec l’Université d’Ottawa, le 13 janvier dernier. 

1 février 2018/Auteur: Jeanne Dumas/Nombre de vues (28553)/Commentaires ()/
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Deux enseignantes de la Saskatchewan reçoivent le Prix d’histoire
 du Gouverneur général pour l’excellence en enseignement

Deux enseignantes de la Saskatchewan reçoivent le Prix d’histoire
 du Gouverneur général pour l’excellence en enseignement

Le 22 novembre 2017, à Rideau Hall, les enseignantes saskatchewannaises Naomi Fortier-Fréçon et Leia Laing ont reçu le Prix d’histoire du Gouverneur général pour l’excellence en enseignement 2017

7 décembre 2017/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (31249)/Commentaires ()/
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La Loche, lieu jadis connu internationalement

Auteur: Carol Léonard/7 avril 2016/Catégories: 2016, Les noms d'ici

La Loche, l’ignominieux crime qui y a été perpétré en janvier dernier a fait en sorte qu’un nom a ressurgi. La Loche, un nom, le sait-on, qui était internationalement connu dès la fin du XVIIIe siècle. Bourgeois et dirigeants des grandes entreprises et boutiques qui vêtaient et coiffaient de fines fourrures les titrés et la gentry de Londres, Paris, New York ou Montréal étaient bien au fait de l’existence de ce lieu.

La réputation de La Loche s’était répandue dès que les traiteurs de fourrures atteignirent le célèbre portage situé à l’extrémité occidentale du lac qui baigne les rives de La Loche et auquel le portage et ce village nordique ont emprunté leurs noms.

Le portage La Loche fut l’un des plus fameux sinon le plus célèbre des portages dans toute l’histoire canadienne de la traite des fourrures. Il acquit cette réputation d’abord en raison de sa longueur. Longueur appréciable à n’en pas douter ; une vingtaine de kilomètres, véritable épreuve d’endurance pour les Voyageurs, ces engagés des compagnies de traite qui ne pouvaient emprunter ce portage sans appréhender les pénibles efforts auxquels ils devaient consentir pour parvenir à son extrémité. Aussi, tout le long de la piste, on avait aménagé des pauses de portage.

Une fois la pause atteinte, on y déposait le lot de marchandises que l’on était parvenu à transporter. Puis chacun revenait sur ses pas pour aller chercher d’autres marchandises. On répétait ainsi le va-et-vient de la manœuvre de pause en pause de manière à assurer le transport du cargo et des canots d’une extrémité à l’autre du portage.

Ces pauses avaient pour noms : Queue de la Loche, Petit vieux, Fontaine de sable, la Vieille, Fontaine de Roche, pause Bonhomme, pause Cyprès.

Avant d’atteindre la pause nomme Crête de la descente, puis la pause La Prairie, on s’arrêtait au bien nommé petit lac Rendez-vous (aujourd’hui Rendezvous Lake). C’est là que les brigades de Voyageurs du bassin de la Churchill échangeaient avec celles du Mackenzie les marchandises de traite contre les riches fourrures qu’elles rapportaient du Mackenzie.

C’est bien là le second facteur à l’origine de la réputation de La Loche. Son portage était la principale porte d’entrée donnant sur le bassin du grand fleuve et à ses régions boréales et arctiques où l’on pouvait se procurer les fourrures les plus fournies, les plus chaudes, les plus soyeuses avec lesquelles tant de beaux messieurs et de belles dames de la grande société allaient pouvoir se parer pour se pavaner à l’envi.

Le lac, tout comme la rivière qui y mène, le village et le portage tirent tous leur nom de la présence dans les eaux du lac d’une variété de poisson (Gadus Lota maculosus) désigné chez les Cris sous le nom Methye ou Mihyëy alors que les Denésolinés le nomment Ot'esh-otchôré. Le toponyme La Loche s’imposa d’abord aux Voyageurs eux-mêmes puis aux Amérindiens et aux Métis qui s’y regroupèrent. Plusieurs s’y établirent pour gérer et assurer la logistique indispensable aux traversées du grand portage. Ils formèrent le noyau de la population dont de nombreux descendants sont encore établis au village.

La présence de patronymes familiaux d’origine française au sein de la population résidente (Janvier, Le Maigre, Jolibois, Sylvestre, Herman, Fontaine, Montgrand, Tout Le Jour) y trouve son explication.

Terminons ici avec une anecdote qui révèle le caractère symbolique du portage. À la suite des Peter Pond et Alexander Mackenzie, George Simpson grande figure de la Compagnie de la Baie d’Hudson emprunta à son tour le fameux sentier. En un lieu qui fut sans doute celui de la pause dite « du Vieux », il se soumit à un rituel auquel aucun patron, aucun bourgeois traversant le portage ne pouvait échapper au risque de voir sa barbe rasée sur-le-champ. Il servit une généreuse rasade de rhum à tous les engagés qui l’accompagnaient. Les libations terminées, les Voyageurs baptisèrent l’endroit Campement de Monsieur Simpson. Ce rituel faisait écho à ceux en usage à bord des navires au moment où ils franchissaient l’équateur.

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Carol Léonard

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 - vendredi 15 novembre 2024