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Un immeuble historique pour le Collège Mathieu

Un immeuble historique pour le Collège Mathieu

REGINA - Le  1er août dernier, le Campus de Regina du Collège Mathieu déménageait dans un bâtiment historique situé au 3304, Dewdney Avenue à Regina.

18 août 2018/Auteur: Nicolas Roussy/Nombre de vues (38419)/Commentaires ()/
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L’enseignement peut-il sauver le français en Louisiane ?

L’enseignement peut-il sauver le français en Louisiane ?

Le choix de Théo, documentaire coproduit par le professeur Thomas Cauvin et réalisé par Mi KL Espinasse, met en lumière le renouveau du français en Louisiane grâce au succès de l’immersion.

5 juillet 2018/Auteur: Lucas Pilleri (Francopresse)/Nombre de vues (35085)/Commentaires ()/
Balises: Louisiane
Appui des députés communautaires aux revendications scolaires fransaskoises

Appui des députés communautaires aux revendications scolaires fransaskoises

Pour le président de l’ACF, Roger Gauthier, « quand il est question de nos droits constitutionnels, on a un devoir d’appuyer ceux qui les revendiquent. »

25 juin 2018/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (37990)/Commentaires ()/
Une belle initiative au CÉF

Une belle initiative au CÉF

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) a décidé de remettre une ceinture fléchée fransaskoise à ses finissantes et finissants.

12 juin 2018/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (36268)/Commentaires ()/
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Les jeunes Fransaskois et la dimension oubliée des années 1968

Les jeunes Fransaskois et la dimension oubliée des années 1968

Les jeunes Fransaskois et la dimension oubliée des années 1968

REGINA - Les années 1968 étaient une période de beaucoup de changements, de revendications politiques, culturelles et sociales, ce qui explique pourquoi les chercheurs s’y attardent.

7 juin 2018/Auteur: Hervé Niragira/Nombre de vues (29809)/Commentaires ()/
Cours sur les premiers soins en santé mentale

Cours sur les premiers soins en santé mentale

MOOSE JAW - Les 5 et 6 mai derniers, une douzaine de personnes ont participé à une formation sur les premiers soins en santé mentale, animée par Francine Proulx-Kenzle et Roger Gauthier à Moose Jaw.

10 mai 2018/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (36409)/Commentaires ()/
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Une soirée de célébrations pour La Cité et le Bac !

Une soirée de célébrations pour La Cité et le Bac !

50 ans d'enseignement en français à l'Université de Regina

REGINA - Voilà maintenant 50 ans que les étudiants et professionnels ont la possibilité d’étudier le français et d’apprendre en français à l'Université de Regina.

10 mai 2018/Auteur: Céline Galophe/Nombre de vues (39538)/Commentaires ()/
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Un deuxième pavillon pour l'école élémentaire fransaskoise à Regina

Un deuxième pavillon pour l'école élémentaire fransaskoise à Regina

REGINA - Selon un communiqué émis par le Collectif des parents inquiets et préoccupés (CPIP), une entente conclue avec la province permettra à l’École Mgr de Laval de compter sur un deuxième pavillon pour désengorger ses locaux actuels.

24 avril 2018/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (41550)/Commentaires ()/
Balises: CPIP

C’est fait, une bataille gagnée par le CPIP !

Regina aura une deuxième école élémentaire

Communiqué du Collectif des parents inquiets et préoccupés faisant part de la décision du gouvernement de la Saskatchewan de louer les anciens locaux de l’école St Andrew pour dépeupler le pavillon primaire de l’école Monseigneur de Laval. 

24 avril 2018/Auteur: Ndayahundwa Jean de Dieu/Nombre de vues (32976)/Commentaires ()/
Balises: CPIP
Mise à jour de la cause du CPIP

Mise à jour de la cause du CPIP

Résultats prometteurs de la médiation !

En octobre 2017, le Collectif des parents inquiets et préoccupés (CPIP) a déposé un recours judiciaire contre le gouvernement de la Saskatchewan et le Conseil scolaire fransaskois (CSF) pour la construction d’une nouvelle école primaire à Regina et l’offre des programmes et services équivalents à ceux des écoles de la majorité anglophone.

12 avril 2018/Auteur: Ndayahundwa Jean de Dieu/Nombre de vues (36549)/Commentaires ()/
Balises: CPIP
Lancement de "Contre toute attente"

Lancement de "Contre toute attente"

50 de vie francophone à l’Université de Regina

REGINA - Le 15 mars 2018 , une quarantaine de personnes se sont rendues à La Cité universitaire francophone pour assister au lancement du livre Contre toute attente de l’historien Michael Poplyansky et du chercheur Abdoulaye Yoh.

29 mars 2018/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (38547)/Commentaires ()/
Lire avec fiston

Lire avec fiston

Travail d’équipe pour donner le gout de la lecture aux garçons

Lire avec fiston est un projet qui vise à donner le gout de la lecture aux garçons de 3e et 4e années en prêchant par l’exemple.

29 mars 2018/Auteur: Julien Cayouette (Le Voyageur)/Nombre de vues (37204)/Commentaires ()/
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Un cri d’alarme dans les garderies de l’Ouest

Un cri d’alarme dans les garderies de l’Ouest

Comité des langues officielles en tournée

Un groupe de sept membres du Comité permanent des langues officielles des Communes a récemment séjourné dans l’Ouest canadien pour s’informer sur place de l’état critique des services à la petite enfance francophone.

25 mars 2018/Auteur: Anonym/Nombre de vues (36881)/Commentaires ()/
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Un livre sur 50 ans de présence francophone à l’Université de Regina

Un livre sur 50 ans de présence francophone à l’Université de Regina

En septembre 1968, le Centre d’études bilingues de Regina voyait le jour au cœur de l’Université de Regina. Cinquante ans plus tard, La Cité universitaire francophone et le programme du Bac en éducation française sont les fiers représentants de la francophonie à l'université.

1 mars 2018/Auteur: Marie Galophe/Nombre de vues (42329)/Commentaires ()/
Ponteix obtient sa région scolaire fransaskoise

Ponteix obtient sa région scolaire fransaskoise

Le 7 février dernier, lors de sa séance régulière à Regina, le Conseil scolaire fransaskois (CSF) a décidé d’accorder une région scolaire distincte à Ponteix, accompagnée d’un siège à la table des conseillers scolaires.

24 février 2018/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (36988)/Commentaires ()/
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Festival Fête fransaskoise 2018 : une édition réussie

Auteur: Jean-Pierre Picard/17 août 2018/Catégories: 2018, CCF - Conseil culturel fransaskois, Communautaire, CCF - culturel.fransaskois.net

Grande finale du spectacle de Zachary Richard

Grande finale du spectacle de Zachary Richard

Samedi soir, Zachary Richard a invité les artistes à se joindre à lui pour la chanson finale de son spectacle.

Photo : Daniel Paquet — photo.paquet.ca

PIKE LAKE - Près de 700 personnes se sont données rendez-vous au parc provincial de Pike Lake pour les trois jours d’activités et de spectacles de l’édition 2018 du Festival Fête fransaskoise. Quels sont les ingrédients de la recette qui ont permis de doubler la participation à l’événement annuel ?

Dans un premier temps, l’organisme responsable de l’événement, le Conseil culturel fransaskois (CCF), a misé sur l’embauche de contractuels pour l’organisation de l’édition 2018 du festival. Michel Lalonde s’est vu confier la mission de concocter la programmation artistique alors que Marie-France Kenny a pris en main l’aspect logistique et promotionnel.

Madame Kenny en était à sa première expérience dans l’organisation de ce genre d’événement. Même si elle se dit enchantée du résultat, elle avoue qu’elle était plutôt inquiète au départ. « J’ai trouvé ça difficile au début, car il n’y avait pas de cahier des charges et je devais me fier au personnel. Cécile Tkachuk a été pour moi la personne ressource par excellence. Je ne suis pas une fille à détails, je suis une fille à vision. J’avais toujours peur d’avoir oublié quelque chose. »

Une grande place aux artistes locaux

Cette année, la programmation a fait une place de choix aux artistes locaux. « Sous la direction artistique de Michel Lalonde, on a inversé la pyramide en allant chercher plus d’artistes d’ici et de l’Ouest que d’habitude », d’expliquer Marie-France Kenny.

L’ajout d’une deuxième scène, sous un chapiteau, a également permis d’assurer une animation musicale tout au long du festival. Enfin presque. Le samedi après-midi, un coup de vent a déchiré la toile du toit pendant la prestation du duo Fortin-Picard. Sans aucune hésitation, les gens se sont mobilisés pour tenir les poteaux et sortir l’équipement, les chaises, les tables et le bar.

La tête d’affiche du festival, Zachary Richard, très populaire auprès de la communauté fransaskoise, a également contribué à l’achalandage du festival. Zachary a offert un tour de chant sobre, sans autre instrument que sa guitare. Les artistes de la fin de semaine se sont joints à lui pour la dernière chanson du spectacle. Le chanteur cajun a également invité Marie-France Kenny à monter sur scène pour l’accompagner sur sa chanson Cliff’s Zydeco. Cette invitation a été un moment inoubliable pour l’organisatrice du festival. « Juste ça, c’était un rêve. J’ai pu faire un crochet dans ma liste de rêves à réaliser ».

Pour Marie-France Kenny, la chanson Au nom des noms, interprétée par La Raquette à claquettes, a été un des moments forts du spectacle du samedi soir. Cette chanson présente les nombreux noms des familles fransaskoises qui se sont établies pendant des générations en Saskatchewan. L’artiste Kaya Free s’est joint au groupe pour un couplet supplémentaire présentant les noms de famille de nouveaux arrivants installés récemment dans la province. « Je regardais le public pendant la chanson ‘Au nom des noms’ et je voyais que les gens étaient émus et fiers. Je me suis dit, c’est ça ma Fransaskoise », d’expliquer madame Kenny.

Un deuil partagé en chansons

La prestation du groupe fransaskois Hart Rouge, composé de membres de la famille Campagne (Annette, Suzanne, Michelle et Paul), a donné lieu à des moments émouvants lorsqu’il a été question du récent décès de leur sœur Carmen. Entre deux chansons, Suzanne Campagne s’est confiée au public : « Nous avons reçu beaucoup de témoignages de sympathie de partout au pays, mais cela nous fait du bien de partager ce deuil avec les membres de notre communauté qui savent ce que Carmen représentait pour nous. »

« Il va manquer une harmonie » avait dit Annette Campagne, le lendemain du décès de sa sœur. Lors de leur interprétation de À la claire fontaine, que la famille Campagne a souvent interprétée en compagnie de Carmen, les voix chancelaient d’émotion et le public est venu en renfort. À la fin du tour de chant de Hart Rouge, un hommage spontané a été livré par plusieurs jeunes adultes : ils se sont mis à chantonner le succès planétaire de Carmen M’en vais à l’étable pour tirer ma vache, sur lequel plusieurs d’entre eux ont grandi.

Une fête communautaire jusqu’au bout des doigts

S’il y a un ingrédient particulier qui peut expliquer le succès de la Fête de cette année, Marie-France Kenny croit que c’est l’engagement des membres de la communauté. « On a eu une année difficile et je voulais que tout le monde y trouve son compte, autant les aînés que les jeunes, les Fransaskois de souche et ceux venus d’ailleurs. Le réseau associatif s’est vraiment mobilisé pour offrir une programmation variée, tant au niveau des activités culturelles que des ateliers. »

Elle a également été impressionnée par le soutien au niveau de la logistique. « Souvent j’appelais les gens de Saskatoon pour demander de l’aide et non seulement on ne m’a jamais dit non, mais souvent on m’offrait plus d’aide que je demandais. Par exemple, les gens de l’Association jeunesse fransaskoise nous ont apporté un de leurs réfrigérateurs sur le site quand on leur a dit qu’on manquait d’espace dans le nôtre. »

Tout au long du festival, le même commentaire revenait chez ceux qui ont connu de nombreuses Fêtes fransaskoises : « j’ai l’impression de retrouver l’atmosphère des Fêtes fransaskoises d’antan. » Pour madame Kenny, les soirées Autour du feu, tard le soir avec Jean Bilodeau et Yves Aquin, ont contribué à cette ambiance. « Les gens ne voulaient plus partir », ajoute-t-elle.

Madame Kenny a bien aimé son expérience et se dit prête à reprendre le collier l'année prochaine si le CCF désire faire appel à ses services pour l'édition 2019. Quant au directeur artistique, Michel Lalonde, il  s'est dit ravi de l'atmosphère qui régnait : "J'ai réellement senti un sens de communauté, autant chez le public, que chez les bénévoles que chez les artistes.  Malgré la douleur qui pesait sur tous, suite au décès de Carmen, la semaine précédente, on a vraiment eu droit à des retrouvailles en famille remplies de chaleur."


Quelques festivaliers nous livrent leurs impressions

Propos recueillis par Simb Simb

Comme toutes les années, les Francophones de la Saskatchewan ont tenu à célébrer leur diversité culturelle dans le cadre du Festival Fête fransaskoise. La restauration, la musique, le camping, des spectacles, des ateliers, des jeux et diverses activités ont été au menu de ce grand rendez-vous culturel. C’est l’occasion rêvée pour les Fransaskois de découvrir les artistes francophones locaux et ceux des autres provinces du Canada. Voulant en savoir plus sur les motivations et les sentiments des Fransaskois à l’égard de ce festival, L’eau vive a approché trois d’entre eux : Dominique Closier (DC), Christian Fourre (CF) et Rejean Denis (RD).

Qu’est-ce qui vous amène à ce festival fransaskois?
DC : « C’est beaucoup écouter et parler en français, car c’est rare d’entendre du français dans mon milieu professionnel. »
CF : « La francophonie me tient à cœur. Dans un contexte majoritairement anglophone, se rassembler à un moment et à un endroit où on retrouve des gens qui ne parlent que français est pour moi quelque chose de vraiment plaisant. »

RD : « Rencontrer du monde venant de partout en Saskatchewan et que je n’ai pas vu depuis l’année dernière. »

Comment appréciez-vous le déroulement du festival?
DC : « Pour ma première fois, je trouve que c’est bien plaisant. »
CF : « Je trouve que tout est bien et que l’ambiance est conviviale. On m’avait promis beaucoup de choses positives et là, je suis content. »
RD : « Il fait chaud, mais malgré cela, je trouve que la musique est bonne, on rencontre plein d’amis et de familles qui sont venus. »

De tous les artistes invités au festival, quels sont ceux que vous préférez le plus?
DC : « Le groupe Swing qui est très populaire. »
CF : « Shawn Jobin, et il y en a sûrement d’autres. »
RD : « Il y a Shawn Jobin, qui est assez nouveau, et aussi Zachary Richard qui est peut-être moins nouveau, et c’est intéressant de l’entendre jouer. »

 

 

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Jean-Pierre Picard

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 - samedi 28 décembre 2024