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Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Préparation des demandes de financement

Le samedi 17 mars, le CÉCS présentera un atelier sur la préparation des demandes de financement. Veuillez vous inscrire avec @JeanDeDieu.Ndayahundwa@cecs-sk.ca. L’atelier se passera de 9h à 13h au Carrefour Horizon, 1440 9e Avenue N, Regina.   Venez en grand nombre! L’article Préparation des demandes de financement est apparu en premier sur CÉCS.

Formation « Diversité en milieu de travail »

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) offre une formation qui vise à augmenter les compétences interculturelles chez les employeur.euse.s et les employé.e.s, afin de tirer profit des bienfaits de la diversité en milieu du travail. 7 février 2018 Formation : 13h30 à 16h30 Hôtel Ramada Plaza de Regina (1818 avenue Victoria) Salle Maple Pour confirmer votre présence, svp envoyez un courriel à paul.leost@cecs-sk.ca et...

Muni pour passer au vert / Get Green, Get Empowered

Le forum économique « Muni pour passer au vert / Get Green, Get Empowered » se tiendra le 10 mars prochain, au Duck Lake Interpretive Centre à Duck Lake. Il offrira des présentations et informations pertinentes et pratiques sur l’économie verte. Vous avez jusqu’au 2 mars pour vous inscrire à l’événement! Pour plus de détails, svp cliquez sur le lien suivant pour voir l’annonce officielle. COMMUNIQUÉ DE PRESSE L’article Muni pour passer au...
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Actualité économique

Réparer les erreurs du passé ou préparer l’avenir?

Dans les démarches entourant sa demande d’injonction pour réclamer un montant supplémentaire de 5,2 millions de dollars au gouvernement provincial, le Conseil scolaire fransaskois n’a pas mis toutes les chances de son côté. 

 

Certes, il est déplorable que la province n’ait pas affecté un de ses juges bilingues à cette cause, mais la situation étant ce qu’elle est, n’aurait-il pas été préférable que le CSF adopte une stratégie qui soit à son avantage? Me Lepage a souligné que sa plaidoirie aurait été plus efficace s’il avait pu s’adresser directement au juge. Pourquoi alors n’avoir pas plaidé en anglais? Pourquoi le CSF n’a-t-il pas fait traduire en anglais les documents sous serment tel qu’expressément demandé par la Cour? Cela aurait évité leur rejet par le juge. 

 

Il y a un temps pour défendre des principes et un temps pour obtenir des résultats ponctuels. Le but premier de l’injonction en question est d’obtenir une décision rapide afin d’assurer un financement adéquat pour la prochaine année scolaire, pas de défendre le principe de pouvoir s’adresser en français devant les tribunaux. 

 

D’ailleurs, le moment est peut-être venu pour le CSF de revoir les principes qui guident ses actions. Sa stratégie s’appuie largement sur l’importance de réparer les erreurs du passé. Or, dans une bonne mesure, ces revendications ont été entendues. Nous avons nos écoles, des budgets substantiels et des programmes de qualité. Ne serait-il pas temps de se pencher sur la qualité de l’enseignement et sur la transmission d’une véritable appréciation de la richesse de la langue française?

 

Le portrait démographique des écoles fransaskoises n’est plus celui d’il y a 20 ans. On y retrouve de plus en plus des enfants de francophones d’Afrique, d’Europe, du Québec... Leurs parents espèrent trouver dans les écoles fransaskoises non pas un lieu de réparation, mais un lieu où règne l’excellence dans l’enseignement en français. 

 

Comment se fait-il que l’on retrouve des jeunes qui, ayant fait toute leur scolarité dans le système scolaire fransaskois, ne maîtrisent toujours pas le français? Des ressources considérables sont consacrées à « refranciser » les ayant-droits qui ne parlent pas ou peu le français. Dans plusieurs communautés, surtout urbaines, il y a les programmes d’immersion pour cela. 

 

La meilleure façon de réparer les erreurs du passé est de s’approprier l’avenir. Je rêve du jour où on entendra parler uniquement français dans les couloirs et les cours de récré de nos écoles, non pas par obligation, mais par plaisir.


Avec la collaboration de Michèle Fortin

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