Nouveau système d'abonnement Fonds l'Eau vive banniere
Close
Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
6110
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
7453
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
6758
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
6715

Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

RSS
123456789Dernière
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Poste à combler : Gestionnaire, Employabilité et Immigration

Poste fermé le 21 février 2020. The post Poste à combler : Gestionnaire, Employabilité et Immigration appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Chargé de projets

Offre d’emploi au CÉCS Nous sommes toujours à la recherche d’une personne dynamique et motivée pour combler un poste à temps plein au Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS). CHARGÉ DE PROJETS The post Poste à combler : Chargé de projets appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Chargé de projets

Poste fermé le 24 janvier 2020. The post Poste à combler : Chargé de projets appeared first on CÉCS.
RSS
Première678911131415Dernière

Actualité économique

Réparer les erreurs du passé ou préparer l’avenir?

Dans les démarches entourant sa demande d’injonction pour réclamer un montant supplémentaire de 5,2 millions de dollars au gouvernement provincial, le Conseil scolaire fransaskois n’a pas mis toutes les chances de son côté. 

 

Certes, il est déplorable que la province n’ait pas affecté un de ses juges bilingues à cette cause, mais la situation étant ce qu’elle est, n’aurait-il pas été préférable que le CSF adopte une stratégie qui soit à son avantage? Me Lepage a souligné que sa plaidoirie aurait été plus efficace s’il avait pu s’adresser directement au juge. Pourquoi alors n’avoir pas plaidé en anglais? Pourquoi le CSF n’a-t-il pas fait traduire en anglais les documents sous serment tel qu’expressément demandé par la Cour? Cela aurait évité leur rejet par le juge. 

 

Il y a un temps pour défendre des principes et un temps pour obtenir des résultats ponctuels. Le but premier de l’injonction en question est d’obtenir une décision rapide afin d’assurer un financement adéquat pour la prochaine année scolaire, pas de défendre le principe de pouvoir s’adresser en français devant les tribunaux. 

 

D’ailleurs, le moment est peut-être venu pour le CSF de revoir les principes qui guident ses actions. Sa stratégie s’appuie largement sur l’importance de réparer les erreurs du passé. Or, dans une bonne mesure, ces revendications ont été entendues. Nous avons nos écoles, des budgets substantiels et des programmes de qualité. Ne serait-il pas temps de se pencher sur la qualité de l’enseignement et sur la transmission d’une véritable appréciation de la richesse de la langue française?

 

Le portrait démographique des écoles fransaskoises n’est plus celui d’il y a 20 ans. On y retrouve de plus en plus des enfants de francophones d’Afrique, d’Europe, du Québec... Leurs parents espèrent trouver dans les écoles fransaskoises non pas un lieu de réparation, mais un lieu où règne l’excellence dans l’enseignement en français. 

 

Comment se fait-il que l’on retrouve des jeunes qui, ayant fait toute leur scolarité dans le système scolaire fransaskois, ne maîtrisent toujours pas le français? Des ressources considérables sont consacrées à « refranciser » les ayant-droits qui ne parlent pas ou peu le français. Dans plusieurs communautés, surtout urbaines, il y a les programmes d’immersion pour cela. 

 

La meilleure façon de réparer les erreurs du passé est de s’approprier l’avenir. Je rêve du jour où on entendra parler uniquement français dans les couloirs et les cours de récré de nos écoles, non pas par obligation, mais par plaisir.


Avec la collaboration de Michèle Fortin

Imprimer
27033

Jean-Pierre PicardJean-Pierre Picard

Autres messages par Jean-Pierre Picard
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top