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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Banque de candidatures – postes en employabilité et immigration

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan désire consolider une banque de candidatures pour divers postes dans le domaine de l’employabilité et de l’immigration qui seront situés à Regina et/ou Saskatoon. Nous avons donc mis à disposition cette page pour vous permettre d’envoyer votre curriculum vitæ à un des postes ci-dessous, et de faire partie de notre banque de candidats. Les banques sont utilisées par notre équipe de...

Poste à combler: Conseiller/ère en développement économique

Le Conseil Économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un/e Conseiller/ère en développement économique (CDE) pour la région de Moose Jaw et les environs. Exigences : Avoir un diplôme en administration des affaires (ou l’équivalent) et/ou avoir acquis une expérience en développement économique communautaire et /ou en développement d’entreprise; Expérience et/ou connaissance du processus de développement économique...

Proposez des lieux de géocaches!

Récemment a eu lieu l’annonce officielle des projets communautaires financés pour le Canada 150, durant laquelle le projet « Découvrons nos communautés avec le 150e du Canada » a été annoncé. En effet, le CÉCS s’est donné comme objectif de créer 150 géocaches bilingues à travers la province. Cependant, nous ne pouvons réaliser cet objectif sans l’aide des communautés francophones de la province. Pour ce faire, nous avons développé un...
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Actualité économique

Réparer les erreurs du passé ou préparer l’avenir?

Dans les démarches entourant sa demande d’injonction pour réclamer un montant supplémentaire de 5,2 millions de dollars au gouvernement provincial, le Conseil scolaire fransaskois n’a pas mis toutes les chances de son côté. 

 

Certes, il est déplorable que la province n’ait pas affecté un de ses juges bilingues à cette cause, mais la situation étant ce qu’elle est, n’aurait-il pas été préférable que le CSF adopte une stratégie qui soit à son avantage? Me Lepage a souligné que sa plaidoirie aurait été plus efficace s’il avait pu s’adresser directement au juge. Pourquoi alors n’avoir pas plaidé en anglais? Pourquoi le CSF n’a-t-il pas fait traduire en anglais les documents sous serment tel qu’expressément demandé par la Cour? Cela aurait évité leur rejet par le juge. 

 

Il y a un temps pour défendre des principes et un temps pour obtenir des résultats ponctuels. Le but premier de l’injonction en question est d’obtenir une décision rapide afin d’assurer un financement adéquat pour la prochaine année scolaire, pas de défendre le principe de pouvoir s’adresser en français devant les tribunaux. 

 

D’ailleurs, le moment est peut-être venu pour le CSF de revoir les principes qui guident ses actions. Sa stratégie s’appuie largement sur l’importance de réparer les erreurs du passé. Or, dans une bonne mesure, ces revendications ont été entendues. Nous avons nos écoles, des budgets substantiels et des programmes de qualité. Ne serait-il pas temps de se pencher sur la qualité de l’enseignement et sur la transmission d’une véritable appréciation de la richesse de la langue française?

 

Le portrait démographique des écoles fransaskoises n’est plus celui d’il y a 20 ans. On y retrouve de plus en plus des enfants de francophones d’Afrique, d’Europe, du Québec... Leurs parents espèrent trouver dans les écoles fransaskoises non pas un lieu de réparation, mais un lieu où règne l’excellence dans l’enseignement en français. 

 

Comment se fait-il que l’on retrouve des jeunes qui, ayant fait toute leur scolarité dans le système scolaire fransaskois, ne maîtrisent toujours pas le français? Des ressources considérables sont consacrées à « refranciser » les ayant-droits qui ne parlent pas ou peu le français. Dans plusieurs communautés, surtout urbaines, il y a les programmes d’immersion pour cela. 

 

La meilleure façon de réparer les erreurs du passé est de s’approprier l’avenir. Je rêve du jour où on entendra parler uniquement français dans les couloirs et les cours de récré de nos écoles, non pas par obligation, mais par plaisir.


Avec la collaboration de Michèle Fortin

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Jean-Pierre PicardJean-Pierre Picard

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