Le roulement de personnel, les défis liés au manque de financement et des dirigeants et employés qui ne connaissent pas ou ne respectent pas les rôles et les responsabilités d'un conseil d'administration, les contraintes pour gérer un organisme sans but lucratif, ça ne manque pas ! Parfois, un cours 101 sur la gestion d’un OSBL est de mise.

Des experts comme Jean-Paul Gagné, ancien rédacteur en chef du journal Les Affaires, et Daniel Lapointe, gestionnaire pendant 30 ans d’OSBL comme Katimavik, se sont penchés sur la question. Ils en ont même fait un livre, Améliorez la gouvernance de votre OSBL, paru il y a un an aux Éditions Transcontinental.

« C’est l’ouvrage le plus contemporain en matière de gouvernance », affirme sans ambages Daniel Lapointe. Peut-être, mais la gouvernance des OSBL a-t-elle à ce point changé qu’il faille lui consacrer un bouquin ? « Au cours des 15 dernières années, absolument. »

Et qu’est-ce qui serait avant-gardiste comme gouvernance ? M. Lapointe donne deux exemples. La création de comités au sein des conseils d’administration et la séparation des rôles. Dans le premier cas, il trouve que c’est sage pour un CA d’avoir l’avis de personnes spécialisées dans divers domaines tels les audits, formant ainsi des comités particulièrement efficaces dans leur champ de compétence. Quant au second exemple, le chargé de cours aux HEC est d’avis que la séparation des rôles au sein du CA est salutaire – un DG ne doit pas se comporter comme le président de son CA et vice versa. Il y a ainsi une véritable imputabilité en cas de pépin.

Pour en savoir plus sur la question, le Centre de la francophonie des Amériques a organisé une table ronde, le 1^er mars 2017 dans le cadre de l’Agora virtuelle pour l’entrepreneur des Amériques. L’Agora virtuelle peut aussi être visionnée en différé dans l’Agora virtuelle du site web du Centre.

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