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Le gîte du passant Chez Nous Tea & Guest House est ouvert à Zenon Park! Le gîte du passant Chez Nous Tea & Guest House est ouvert à Zenon Park! 8 mai 2014 25825 C’est avec beaucoup d’anxiété, de frénésie et de joie que Mme Yvonne Smelt procédait le 2 mai dernier à l’ouverture officielle de son gîte du passant Chez Nous Tea & Guest House, situé à Zenon Park. En effet, Mme Smelt réalise un grand rêve,...
Lauriers de la PME 2014 Lauriers de la PME 2014 Le Réseau de développement économique et d’employabilité Canada (RDÉE Canada) annonce le retour... 7 mai 2014 23583
Un nouveau site Web pour le CCS! Un nouveau site Web pour le CCS! C’est ce jeudi 1er mai 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) lance son nouveau site Web. En effet, les... 1 mai 2014 30567
Financement Patrimoine canadien 2014-15 Financement Patrimoine canadien 2014-15 À l’heure où s’écrivent ces lignes, seule La Troupe du Jour (LTDJ) a obtenu la confirmation de son financement... 23 avril 2014 26035
Grand rassemblement de l’éducation en français Grand rassemblement de l’éducation en français Faire de la francophonie un levier puissant dans l’économie canadienne a été le grand sujet de discussion du 3e Grand... 23 avril 2014 19234
Prix BRAVO bénévoles Prix BRAVO bénévoles Le Conseil de la coopération de la Saskatchewan (CCS) lance la 4e édition du prix BRAVO bénévoles. Les candidatures... 10 avril 2014 25090
Atelier sur la littératie financière Atelier sur la littératie financière Samedi dernier, le 22 mars, s’est tenu au Carrefour Horizons, de 13 h 30 à 16 h 30, un atelier gratuit, intitulé... 2014-03-22 13:30 - 16:30 18632
Le francothon s'en vient 2014-04-12 18:00 Le francothon s'en vient C'est sous le thème « La Fondation fransaskoise, moi, j’y crois », qu'a débuté, la semaine du 10 mars 2014, la campagne de financement annuelle de la Fondation fransaskoise qui souhaite amasser 50 000 dollars.
Le dollar canadien inquiète les immigrants 6 mars 2014 Le dollar canadien inquiète les immigrants Depuis plusieurs mois, notre dollar pique du nez. Quel est l'impact sur les immigrants?
Dominique Liboiron / 24 avril 2023 / Catégories: Société, Chroniques, Aventure et plein air Le graffiti sur train, un art mobile Je regarde l’heure : il est 17 heures passé, alors les employés seront partis. C’est le moment d’aller là où je ne devrais pas, soit au milieu des trains près de l’élévateur à grain. Pourquoi ? Car je veux prendre en photo un graffiti. C’est avec un sentiment d’appréhension que je m’y rends. Quand j’étais petit gars, ma tante Jocelyne m’avait bien averti de ne jamais m’approcher d’un train en mouvement parce que la succion de l’air allait me tirer sous les roues. Est-ce vrai ? L’émission de télévision MythBusters a mis à l’épreuve cette légende urbaine. Ils ont déterminé que la légende était fausse. Je m’en doutais parce que je n’ai jamais entendu une personne se faire tuer de cette manière-là. Vrai ou pas, j’imagine que les gens le disent pour empêcher les enfants de jouer près des trains. Néanmoins, je ressens toujours un frisson de peur quand je m’approche d’un train, même s’il est immobile – merci à ma tante Jocelyne. En même temps, cet élément de danger m’attire et rend mon exploration du graffiti encore plus intense. Est-ce que ce graffiti sur le bord d’un train vous fait penser à un certain président américain ? Crédits : Dominique Liboiron Je marche parmi les wagons de train. Certains graffitis ne sont que des barbouilles, mais d’autres témoignent de beaucoup de créativité. J’aime les couleurs vives et le côté ludique du graffiti sur train. Si je me rends aux voies de triage, c’est pour apprécier l’art, pour le capter en photo et pour le défi de ne pas me faire prendre. Sans doute, vous avez déjà remarqué cette forme d’art. Nous la voyons pratiquement chaque fois qu’un train passe. Ses origines remontent à la Grande Dépression lorsque nombre d’hommes traversaient le continent à la recherche d’un emploi. Ils inscrivaient des symboles sur les bâtisses autour des rails pour transmettre de l’information pratique. Par exemple, deux cercles qui s’entrecroisent signifiaient que la police dans cette communauté n’aimait pas les itinérants. Un graffiti de chat indiquait la maison d’une femme gentille. Une croix indiquait que si l’on parlait de religion dans tel endroit cela pouvait mener à un repas gratuit. Il y avait maints symboles. De nos jours, nous associons le graffiti sur train à des couleurs vives et à de l’écriture stylisée. Ce style est apparu pendant les années 1960-1970, surtout à New York sur les wagons de métro. À l’époque, la ville vivait sous le choc d’une crise économique et d’une montée de la criminalité. Un climat d’anarchie régnait dans la métropole et certaines personnes se sont senties libres de peindre sur les wagons de métro. La déchéance de New York a toutefois permis la création d’une nouvelle forme d’art. Pour les voyous de l’époque, le graffiti n’était que du vandalisme, mais certains artistes y ont vu un moyen de rendre leur art mobile. L’art sur les trains rejoint plus de gens que l’art dans une galerie, d’où la raison de peinturer sur un train. Pour ma part, c’est moins une aventure de visiter une galerie d’art que de me faufiler dans une voie de triage. Imprimer 5073 Dominique LiboironDominique Liboiron Autres messages par Dominique Liboiron Contacter l'auteur Comments are only visible to subscribers.