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Le gîte du passant Chez Nous Tea & Guest House est ouvert à Zenon Park! Le gîte du passant Chez Nous Tea & Guest House est ouvert à Zenon Park! 8 mai 2014 25761 C’est avec beaucoup d’anxiété, de frénésie et de joie que Mme Yvonne Smelt procédait le 2 mai dernier à l’ouverture officielle de son gîte du passant Chez Nous Tea & Guest House, situé à Zenon Park. En effet, Mme Smelt réalise un grand rêve,...
Lauriers de la PME 2014 Lauriers de la PME 2014 Le Réseau de développement économique et d’employabilité Canada (RDÉE Canada) annonce le retour... 7 mai 2014 23514
Un nouveau site Web pour le CCS! Un nouveau site Web pour le CCS! C’est ce jeudi 1er mai 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) lance son nouveau site Web. En effet, les... 1 mai 2014 30503
Financement Patrimoine canadien 2014-15 Financement Patrimoine canadien 2014-15 À l’heure où s’écrivent ces lignes, seule La Troupe du Jour (LTDJ) a obtenu la confirmation de son financement... 23 avril 2014 25912
Grand rassemblement de l’éducation en français Grand rassemblement de l’éducation en français Faire de la francophonie un levier puissant dans l’économie canadienne a été le grand sujet de discussion du 3e Grand... 23 avril 2014 19142
Prix BRAVO bénévoles Prix BRAVO bénévoles Le Conseil de la coopération de la Saskatchewan (CCS) lance la 4e édition du prix BRAVO bénévoles. Les candidatures... 10 avril 2014 25051
Atelier sur la littératie financière Atelier sur la littératie financière Samedi dernier, le 22 mars, s’est tenu au Carrefour Horizons, de 13 h 30 à 16 h 30, un atelier gratuit, intitulé... 2014-03-22 13:30 - 16:30 18592
Le francothon s'en vient 2014-04-12 18:00 Le francothon s'en vient C'est sous le thème « La Fondation fransaskoise, moi, j’y crois », qu'a débuté, la semaine du 10 mars 2014, la campagne de financement annuelle de la Fondation fransaskoise qui souhaite amasser 50 000 dollars.
Le dollar canadien inquiète les immigrants 6 mars 2014 Le dollar canadien inquiète les immigrants Depuis plusieurs mois, notre dollar pique du nez. Quel est l'impact sur les immigrants?
Inès Lombardo – Francopresse / 20 octobre 2021 / Catégories: Société, Jeunesse Franco-Rebelles : ces jeunes qui résistent pour défendre leur accent Crédit : Courtoisie FJCF La jeunesse francophone en situation minoritaire résiste, encore et toujours. En témoigne la deuxième partie de la campagne de valorisation des accents lancée par la Fédération de la jeunesse canadienne-française (FJCF), intitulée Franco-Rebelle. La FJCF tente ainsi d’effacer la honte des jeunes pour leurs accents régionaux. L’idée est née en décembre dernier, grâce à la contribution de Julien Robichaud, cinéaste acadien. Les Franco-Rebelles, ce sont deux jeunes Acadiens de Moncton et cinq autres jeunes francophones venant des quatre coins du pays. En partenariat avec l’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne (ACUFC) et l’Association canadienne d’éducation de langue française (ACELF), ils dévoileront aux cours des prochaines semaines cinq capsules vidéos relatant leurs discussions sur les accents francophones dans le but de lutter contre l’insécurité linguistique et l’intimidation. La première partie de la campagne de valorisation des accents de la FJCF est intitulée « Le téléphone » et met en avant les diverses expressions utilisées par les francophones, selon les provinces. La campagne a été lancée dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie nationale pour la sécurité linguistique (SNLS) de la FJCF. Pas de « bon » français Patrick Martin (à gauche) et Alec Victor (à droite) sont les deux animateurs de la minisérie Franco-Rebelle.Crédit : Courtoisie Les Franco-Rebelles Patrick Martin et Alec Victor sont bien placés pour animer la campagne. Ils savent ce que c’est que de grandir avec des gens qui leur font remarquer qu’ils « parlent mal ». Cela a entraîné une insécurité linguistique chez les deux amis, notamment lorsqu’ils travaillent avec des Québécois : « Avec eux autres, parfois, on a de la misère à se comprendre. On va leur parler, puis ils vont nous répondre en anglais, car ils pensent qu’on parle anglais. Vu notre accent, ils assument qu’on est anglophones. Non, on est francophones, mais on parle le chiac », explique Alec Victor. Cette fierté qu’ils ont à le parler n’est pas encore tout à fait assumée, indiquent-ils. « Pour cette entrevue, on dirait qu’on cache notre accent, mais faut qu’on le laisse shiner, parce que c’est ça, la couleur de la langue. C’est de la belle saturation !», plaisante Patrick Martin. « Cette insécurité-là existe vraiment dans les écoles, ajoute-t-il, plus sérieux. Là, on dial back [notre accent] de cinquante pour cent pour coller au “bon français”. » La grande surprise pour eux à travers Franco-Rebelle a été de découvrir la diversité d’accents qui existent dans les communautés francophones en situation minoritaire. « On ne pensait déjà pas qu’il y avait autant de francophones hors Québec, avec autant d’accents différents de place en place. Mais on arrive toujours à se comprendre », résume Patrick Martin. Faire valoir son accent Patrick Martin souligne néanmoins qu’« il y a des endroits où les jeunes ne sont pas aussi chanceux que nous. À Moncton, si je veux commander une pizza, j’ai l’option de le faire en français. Mais en parlant avec ces jeunes, on a vu que beaucoup d’entre eux n’ont pas [cette] chance. » « Tu vois un peu leur français disparaître. Ces jeunes vont-ils perdre leur langue et, parfois, ça vaut-tu même la peine de parler français, quand tu es entouré de gens qui parlent l’anglais ? », s’interroge-t-il. Les deux co-animateurs citent l’exemple de Pierre, un Français ayant déménagé à Vancouver qui « avait de la misère à parler français, avec son accent à lui, tant la communauté francophone est réduite ». Ils évoquent aussi Chéticamp, en Nouvelle-Écosse, où Michelle ne rencontre aucune difficulté à parler français, car la ville est fortement francophone. Mais dès qu’elle en sort, langue et accent sont mis de côté au profit de l’anglais. « C’est là que Franco-Rebelle intervient : [la série décrit] le francophone minoritaire qui essaie d’utiliser sa langue, qui ne surrender pas, quel que soit son accent », insiste Patrick Martin. Au Nouveau-Brunswick, les deux Acadiens remarquent que le combat est moins présent, car il y a plus de francophones et donc plus d’occasions de parler français. « Ces rebelles-là sont les derniers sur la ligne d’attaque », plaisante Patrick Martin. Malgré tout, les deux Franco-Rebelles ont appris à l’école que les francophones du Nouveau-Brunswick devaient se battre pour garder leur langue. « Ça nous a inspirés à continuer cette tradition. On a quand même encore cette pression du gouvernement [de délaisser] le français, mais on garde cet effet des générations d’avant qui se sont battues », assure Alec Victor, avec fierté. Imprimer 5359 Balises: Franco-Rebelles Inès Lombardo – FrancopresseFrancopresse Autres messages par Inès Lombardo – Francopresse Contacter l'auteur Comments are only visible to subscribers.