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Lauriers de la PME 2014 Lauriers de la PME 2014 Le Réseau de développement économique et d’employabilité Canada (RDÉE Canada) annonce le retour... 7 mai 2014 23557
Un nouveau site Web pour le CCS! Un nouveau site Web pour le CCS! C’est ce jeudi 1er mai 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) lance son nouveau site Web. En effet, les... 1 mai 2014 30559
Financement Patrimoine canadien 2014-15 Financement Patrimoine canadien 2014-15 À l’heure où s’écrivent ces lignes, seule La Troupe du Jour (LTDJ) a obtenu la confirmation de son financement... 23 avril 2014 25971
Grand rassemblement de l’éducation en français Grand rassemblement de l’éducation en français Faire de la francophonie un levier puissant dans l’économie canadienne a été le grand sujet de discussion du 3e Grand... 23 avril 2014 19199
Prix BRAVO bénévoles Prix BRAVO bénévoles Le Conseil de la coopération de la Saskatchewan (CCS) lance la 4e édition du prix BRAVO bénévoles. Les candidatures... 10 avril 2014 25083
Atelier sur la littératie financière Atelier sur la littératie financière Samedi dernier, le 22 mars, s’est tenu au Carrefour Horizons, de 13 h 30 à 16 h 30, un atelier gratuit, intitulé... 2014-03-22 13:30 - 16:30 18621
Le francothon s'en vient 2014-04-12 18:00 Le francothon s'en vient C'est sous le thème « La Fondation fransaskoise, moi, j’y crois », qu'a débuté, la semaine du 10 mars 2014, la campagne de financement annuelle de la Fondation fransaskoise qui souhaite amasser 50 000 dollars.
Le dollar canadien inquiète les immigrants 6 mars 2014 Le dollar canadien inquiète les immigrants Depuis plusieurs mois, notre dollar pique du nez. Quel est l'impact sur les immigrants?
Ian C Nelson / 5 mai 2016 / Catégories: 2016, Horizons - Chronique littéraire La Falaise; ou, Comment choisir une carrière Blaise cherchait une carrière. Il voulait avoir un but précis quand il allait choisir ses premiers cours à la faculté. Il habitait un petit village sur la rive gauche d’un fleuve qui portait un nom amérindien un peu déformé par la langue inflexible des conquérants malgré leur recours à l’alcool pour supporter la vie dans un pays tellement sauvage. Pendant leurs jeux de garçons explorateurs, Blaise et son camarade, Kevin Tobaccojuice, repéraient une piste quasi naturelle sur la rive opposée. Du haut de la falaise elle prenait son temps et presque un kilomètre de méandres au flanc de l’escarpement pour enfin descendre au niveau du fleuve. Tous deux voulaient se rendre à la petite plage sablée à cet endroit pour jouer et nager nus au soleil, mais leurs parents le leur avaient définitivement défendu car le courant était rapide et dangereux. Blaise se contentait alors de contempler l’autre rive en s’imaginant des siècles d’animaux depuis les dinosaures qui devaient flairer l’air avant de s’aventurer à la descente, motivés par la soif, la faim ou enfin la poursuite. Venaient-ils un par un, en petites familles ou en troupeaux par centaines? Il ignorait les habitudes des bisons, des coyotes, des chevreuils, des loups et des ours qui auraient pu prendre cette route se suivant les uns les autres. Chaque animal avait réussi à tracer une piste dans le sol calcaire. Petit à petit les herbes se livraient à l’usure de leurs pattes et leurs sabots. Blaise raisonna que dans ce procédé l’espèce importe bien moins que le temps. Le grand-père de son ami, Kevin Tobaccojuice, le tira de cette erreur. Un jour l’aîné patient apprit aux deux camarades comment reconnaître les traces particulières de chaque animal. Ils se rendirent sur l’autre berge et suivirent les méandres de cette piste à la queue leu leu et, arrivés en bas, le sage leur montra les os enfoncés dans la terre de la rive coupée par le courant d’eau. Les traces des dents sur un os, déclara-t-il, révèlent aux yeux attentifs lesquels étaient les prédateurs et lesquels étaient les victimes naturelles. Pour Blaise lire dans les détritus au pied de la falaise était comme apprendre un langage nouveau qui lui permettait de suivre l’histoire de l’endroit époque par époque, espèce par espèce. Le temps, les différences de tempérament et les folies de la jeunesse réussirent finalement à séparer les deux camarades. Blaise ne sait toujours pas précisément pourquoi, car Kevin Tobaccojuice n’était pas du tout loquace. Il ne s’intéressait pas tellement au patrimoine de son peuple et il quitta la petite ville dans la plaine pour se créer une vie à Edmonton ou à Vancouver. Laquelle on ne savait pas pour certain car ses nouvelles ne venaient que de l’ouï-dire. Mais Blaise continuait à s’inspirer des excursions passées avec lui et le grand-père. Il décida que l’archéologie serait un bon choix de carrière. Blaise était au seuil du choix de ses cours de troisième cycle quand il revisita la berge. Quand il leva la tête ses yeux discernèrent d’autres marques sur la façade de la falaise. L’empreinte d’une toute autre espèce descendait presque verticalement du sommet, nullement par des méandres comme la piste des animaux. Le fer ou l’acier avait creusé ces marches. Le danger de cette descente rapide s’exposait dans les détritus en bas qu’il y trouva et les restes d’un squelette. Le jeune homme réfléchit de nouveau à sa quête d’une occupation. Un an plus tard il commença ses cours d'investigation médico-légale. Imprimer 19196 Ian C NelsonIan C Nelson Autres messages par Ian C Nelson Contacter l'auteur Comments are only visible to subscribers.