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En quelques mots

Rendez-vous de la Francophonie 2014

La ‘Joie de vivre’ prend de l’ampleur

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Guy Matte, directeur général de la Fondation canadienne pour le dialogue des cultures (FCDC), Jocelyne Lalonde, directrice générale (Ontario) de l’Association des universités de la francophonie canadienne (AUFC) et du Consortium national de formation

Guy Matte, directeur général de la Fondation canadienne pour le dialogue des cultures (FCDC), Jocelyne Lalonde, directrice générale (Ontario) de l’Association des universités de la francophonie canadienne (AUFC) et du Consortium national de formation

Photo : FCDC
Les organisateurs des Rendez-vous de la Francophonie (RVF) se frottent les mains au moment où le rideau tombe sur l’édition 2014. Plusieurs événements marquants de cette quinzaine de la francophonie au Canada lui ont donné une nouvelle dimension.

L’un des moments mémorables a été la tenue pour la première fois du « Grand rendez-vous de la Francophonie », le 19 mars, la veille de la Journée internationale de la Francophonie. Il s’agissait de présentations culturelles offertes par les universités francophones du pays de l’est à l’ouest à partir d’une vidéo conférence. L’activité dont le point central était à l’Université d’Ottawa a été retransmise sur le site web de TFO 24.7. À l’Institut français de l’Université de Regina, c’est l’artiste Annette Campagne qui a assuré la prestation culturelle. 

« L’idée était d’engager les étudiants du postsecondaire dans la francophonie canadienne, explique Guy Matte, le directeur  général de la Fondation canadienne pour le dialogue des cultures (FCDC), un des organisateurs. Il fallait sortir de sa communauté et établir un lien de solidarité nationale entre les universités, que ce soit de Simon-Fraser en Colombie-Britannique, à Ste-Anne en Acadie, en passant par Laval au Québec. »

Guy Matte se réjouit de l’accueil du public et de l’intérêt porté par d’autres universités et des collèges à cette grande première. « Il y a des chances qu’il y ait une seconde édition, mais l’événement sera évalué pour connaître la suite des choses », précise-t-il.

Fait marquant : le nombre record d’activités enregistrées durant cette quinzaine francophone à travers les communautés. Guy Matte met l’accent sur le fait qu’à Toronto, une dizaine d’activités dont des projections de films, des rencontres, des dîners, ont été réalisées. Il y a eu aussi une importante augmentation du nombre de  projections de films de l’Office national du film (ONF) et de participants dans les communautés, que ce soit dans les bibliothèques ou dans les résidences pour personnes âgées. En Saskatchewan, la seule projection de films de l’ONF a eu lieu dans la communauté de Zenon Park.

L’une des principales satisfactions des organisateurs des RVF est de nature politique. « Il y a eu une plus grande implication des gouvernements, que ce soit au niveau fédéral, provincial ou territorial », se félicite le directeur général de la FCDC. Guy Matte fait référence aux ententes d’appui aux communautés francophones signées à l’occasion des Rendez-vous de 2014.

« On a eu une entente annoncée par le premier ministre de l’Île-du-Prince-Édouard, Robert Ghiz, pour développer des programmes en faveur des francophones. Il y a aussi l’entente annoncée en Nouvelle-Écosse entre des organisations scolaires et communautaires. On a également le soutien du premier ministre du Manitoba, Greg Selinger, qui est le président de la Conférence ministérielle sur la francophonie canadienne. Il y a aussi l’appui du gouvernement du Nunavut, sans oublier la proclamation officielle du gouvernement de la Saskatchewan. »

Guy Matte rappelle également les levées de drapeau en Nouvelle-Écosse, en Saskatchewan et en Alberta. « On a créé une visibilité politique. On occupe une place de plus en plus grande dans l’espace politique canadien. On veut s’assurer de l’augmentation de l’appui à la dualité linguistique à tous les paliers de gouvernements. »

Le directeur général de la FCDC estime que la forte implication des francophones du Canada à l’occasion des RVF démontre qu’ils veulent se joindre aux autres 220 millions de personnes parlant le français dans le monde. Guy Matte ajoute que cela démontre aussi qu’ils n’ont nullement l’intention de quitter l’Amérique du Nord.

À l’Institut français de l’Université de Regina, c’est l’artiste Annette Campagne qui a assuré la prestation culturelle lors du « Grand rendez-vous de la Francophonie » regroupant par vidéoconférence les universités francophones canadiennes.

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