Des parents veulent que leur association se prononce sur la situation des écoles fransaskoises
Le 12 mai dernier, un groupe de parents, dont je fais partie, a envoyé une lettre à la présidente de l'Association des parents fransaskois (APF). Dans cette lettre nous faisions part de nos préoccupations, notamment au sujet des coupures faites par le Conseil scolaire fransaskois (CSF) et des diminutions importantes des services dans:
- les prématernelles 3 ans et 4 ans
- l’accueil des nouveaux arrivants (Open Door Society)
- les appuis à la francisation
- l’animation culturelle
- les agents de développement communautaire
- les services aux élèves avec des besoins d’apprentissage qui ont été amputés de telle sorte qu’il ne reste que 5 orthopédagogues pour desservir toute les écoles fransaskoises de la province, tâche impossible.
Comme vous le savez probablement, des parents préoccupés et inquiets ayant des enfants dans les écoles fransaskoises se sont réunis à Regina le 25 avril dernier.
Les parents ont aussi fait ressortir les besoins chroniques en infrastructures. Celles-ci manquent totalement dans certaines écoles ou sont inadéquates, et dans bien des cas, ne sont certainement pas à la hauteur des besoins des élèves, comparativement à la majorité.
Nous désirons connaître :
- le positionnement de l’APF concernant l’élimination ou la forte diminution des programmes et services offerts à nos élèves et des ressources pour répondre aux besoins en infrastructures;
- ce que l’APF entend faire avec les parents qu’elle représente, afin de rétablir les acquis que nous avons perdus et éviter que des torts irréparables soient causés.
Nous espérons que l'APF se prononcera sur ces questions et nous communiquera ce qu'elle entend faire avec les parents.
Les parents préoccupés et inquiets
par Jean-Marie Allard
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