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Académie Rivier : la fransaskoisie attend un signal du gouvernement

Académie Rivier : la fransaskoisie attend un signal du gouvernement

Le budget provincial ne fait aucune mention d’aides financières dans le projet de transformation de l’ancienne Académie Rivier de Prince Albert en un centre scolaire communautaire francophone. 

Monday, May 17, 2021/Author: Hélène Lequitte – IJL-Réseau.Presse/Number of views (14108)/Comments ()/
Révéler nos racines avec un nouveau guide pédagogique

Révéler nos racines avec un nouveau guide pédagogique

Carmen Campagne vient garnir la collection « Atelier » du CCF destinée aux écoliers afin de leur faire découvrir les grands personnages de la culture fransaskoise.

Monday, April 26, 2021/Author: Estelle Bonetto/Number of views (13666)/Comments ()/
Il y a urgence d’agir en éducation postsecondaire en français

Il y a urgence d’agir en éducation postsecondaire en français

Disparition de programmes à l’Université Laurentienne, compressions au Campus Saint-Jean et à l’Université de Moncton, budget à l’encre rouge à l’Université Sainte-Anne, réduction du financement à l’Université de Saint-Boniface : l’éducation postsecondaire en français en contexte minoritaire est en difficulté.

Wednesday, April 21, 2021/Author: Francopresse/Number of views (13798)/Comments ()/
L’Afrique au programme de la Cité universitaire francophone de Regina

L’Afrique au programme de la Cité universitaire francophone de Regina

La Cité universitaire francophone de Regina proposera dès la rentrée prochaine une mineure bilingue en études africaines.

Wednesday, March 24, 2021/Author: Leslie Diaz/Number of views (14525)/Comments ()/
Comment démarrer une garderie francophone en milieu familial ?

Comment démarrer une garderie francophone en milieu familial ?

Le CÉCS a offert le 6 mars un atelier virtuel sur le démarrage d’une garderie en milieu familial.

Monday, March 22, 2021/Author: Sarah Vennes-Ouellet/Number of views (12791)/Comments ()/
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Prince Albert: Le projet de l’école Rivier expliqué à la communauté

Prince Albert: Le projet de l’école Rivier expliqué à la communauté

Les détails du projet d’acquisition de l’Académie Rivier de Prince Albert ont été explicités au cours d’une session d’information.

Saturday, March 6, 2021/Author: Emmanuel Masson/Number of views (16403)/Comments ()/
Le Mois de l'histoire des Noirs à l’honneur au CÉF

Le Mois de l'histoire des Noirs à l’honneur au CÉF

Nos directrices et directeurs d’écoles témoignent

À l'occasion du Mois de l'histoire des Noirs nous vous offrons trois témoignages de trois directions d'écoles fransaskoises.

Tuesday, February 23, 2021/Author: Conseil des écoles fransaskoises/Number of views (10825)/Comments ()/
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La communauté réaffirme son soutien au projet de Prince Albert

La communauté réaffirme son soutien au projet de Prince Albert

Le ministre de l’Éducation a rencontré les présidences d’organismes fransaskois afin de discuter du projet de nouvelle école francophone à Prince Albert.

Thursday, February 4, 2021/Author: Emmanuel Masson/Number of views (12506)/Comments ()/
Éducation en français sous respirateur artificiel

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Ça va mal dans le monde de l’éducation universitaire en français en Ontario

Wednesday, February 3, 2021/Author: Réjean Grenier/Number of views (12228)/Comments ()/
La notation humanitaire, un « soulagement » pour la population étudiante

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Des universités canadiennes ont adopté un système de notation où les étudiants peuvent désormais choisir la mention « réussite » ou « échec »

Wednesday, February 3, 2021/Author: Francopresse/Number of views (11930)/Comments ()/
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École en pandémie : manque de ressources pour aider les élèves

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Manque de ressources dans les écoles pour aider les élèves à gérer leurs émotions en pandémie

Friday, January 29, 2021/Author: Ericka Muzzo – Francopresse /Number of views (12635)/Comments ()/
Categories: Éducation
Louis Prince, jeune champion du français et du bilinguisme

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Portrait d'un jeune leader bilingue

Louis Prince, élève de 11e année à l’École canadienne-française de Saskatoon, est un des huit jeunes leaders du Français pour l’avenir.

Tuesday, January 26, 2021/Author: Emmanuel Masson/Number of views (13966)/Comments ()/
Le répertoire FRÉSK se met à la page du numérique

Le répertoire FRÉSK se met à la page du numérique

Depuis le 6 janvier, FRÉSK, le répertoire de ressources éducatives en français pour la Saskatchewan, a délaisser la version papier du catalogue au profit d’un site web.

Monday, January 25, 2021/Author: Lucas Pilleri/Number of views (11108)/Comments ()/
Categories: Éducation
Tags: FRÉSK
Étudier en pandémie : les étudiants de La Cité se confient

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Le début du semestre d’hiver est l’occasion de revenir sur l'expérience étudiante inédite à la Cité universitaire francophone de Regina depuis le début de la pandémie.

Sunday, January 24, 2021/Author: Emmanuel Masson/Number of views (15936)/Comments ()/
Tags: COVID-19
Une fenêtre s’ouvre entre les ainés et l’école Boréale à Ponteix

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L’école Boréale a ainsi pu donner un nouveau souffle à sa collaboration communautaire avec le Foyer Saint-Joseph de Ponteix :

 

Thursday, January 21, 2021/Author: Conseil des écoles fransaskoises/Number of views (15358)/Comments ()/
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Cantate pour légumes : une réalité difficile et incontournable

"J'ai déjà été quelqu'un!

Author: Mychèle Fortin (EV)/Thursday, August 27, 2015/Categories: 2015, La Troupe du jour, Arts et culture, Théâtre

Cantate pour légumes de Madeleine Blais-Dalhem

Cantate pour légumes de Madeleine Blais-Dalhem


Photo: Jean-Pierre Picard (2015)
SASKATOON - « J’ai déjà été quelqu’un. »  S’il n'y avait qu'une seule phrase à retenir de la Cantate pour légumes de Madeleine Blais-Dalhem, ce serait celle-là.  Mais la pièce, dont une lecture en mouvement était présentée à la Troupe du Jour vendredi dernier, en contient beaucoup d'autres. 

Cantate pour légumes porte sur la perte d’identité, la perte d’autonomie, l’envie de partir. « La société vieillit et il y a de plus en plus d’anciens dans nos hospices et nos foyers. On les appelle parfois des légumes. Mais il ne faut jamais oublier l’humanité enfouie dans ces corps usés », écrit Madeleine Blais-Dalhem.

Cantate pour légumes, c'est une chorégraphie dans laquelle se croisent quatre légumes en fauteuil roulant, une cantate dans laquelle s'entremêlent leurs voix. Des thèmes, comme autant de tableaux, se succèdent. La perte d'identité : « J'ai déjà été quelqu'un », psalmodie l'asperge (Carole Greyeyes), de mémoire : « À qui appartiennent ces visage? Je ne les reconnais pas », demande le navet (Catherine Harrisson). La perte d'autonomie est omniprésente : « Les mains qui nous touchent, les mains qui nous torchent. Savent-elles ce que nous savons? Savent-elles qu’un jour elles prendront nos places? » 

 «Si les anciens détestent autant les mains c’est qu’ils n’ont aucun contrôle sur qui les touche. Les mains dans la pièce sont douces. Il ne s'agit pas ici de mauvais traitement », explique Madeleine Blais-Dalhem.

L'auteure, la metteure en scène Deborah Cottreau, le chorégraphe Ian Nelson et les quatre comédiens ont travaillé en étroite collaboration et cela se sent. Le public a eu droit à une lecture audacieuse, scandée par les éclairages de Franck Engel, une incursion parfois angoissante mais souvent étonnante dans une réalité « difficile et incontournable », pour reprendre les mots de Madeleine Blais-Dalhem. 

« C’est un bel exercice », a résumé Jean-Marie Michaud pendant la rencontre entre l'équipe et le public qui s'est déroulée après la représentation. « J'ai aimé les chorégraphies et voir de jeunes acteurs jouer des personnes âgées. Mais j'aurais aimé plus de détachement. L'angoisse, la colère et la tristesse existent déjà dans le texte, il n'est pas nécessaire d'en faire trop », a ajouté David Edny.

Certains spectateurs ont confié être venus à cette lecture avec un peu d'appréhension à cause du sujet. « Je suis venu un peu à reculons »,a confié Wilfrid Denis. C'est ma femme qui y tenait ». 

Le courage de vivre jusqu’au dernier moment

« J'écris beaucoup sur la vieillesse, je connais beaucoup d'anciens. Cantate pour légumes a été inspirée par ma mère, explique Madeleine Blais-Dahlem. Dans la pièce, les personnages s’imaginent sur un quai de gare attendant le train qui les mènera à Compostelle. À 105 ans, ma mère s’imaginait plein de scénarios de départ. Trois jours avant sa mort elle disait qu'elle irait danser dans un bar pour ramasser l’argent du voyage. » 

Ce qui intéresse particulièrement l'auteure, « c'est le courage nécessaire pour vivre quand on sait qu'on va mourir. Ce n'est pas la sagesse qui garde en vie, c'est d'être raisonnable, de faire face au fait qu'on va mourir et de choisir de bien vivre aussi longtemps que possible ».

Les « légumes », qui désirent tant partir, reconnaissent qu'ils ne le pourront pas. Qu'ils ne le peuvent plus. Qu'il n'y a qu'une façon de partir : accepter ses limites. Et aussi, comme le dit la gourde (Bruce McKay) à l'avocat (Shelley Balbar): il faut te pardonner. 

Le projet Carte blanche 

La lecture de Cantate pour légumes a été réalisée dans le cadre du projet Carte blanche. Depuis 2012, la Troupe du Jour (LTDJ) propose ce programme estival favorisant l'épanouissement des artistes en leur offrant un espace de création et d'exploration. « C’est une sorte de résidence donnée aux artistes pendant deux ou trois semaines selon le projet », explique Denis Rouleau. « On lance des appels de projets autour de décembre et en tant que directeur artistique, je les sélectionne ». 

« Denis leur offre une carte blanche et les artistes dessinent ce qu'ils veulent dessus », résume joliment Danny Rousseau, le directeur administratif de LTDJ. Chaque résidence se clôt par une présentation de ce laboratoire artistique, suivie d'une discussion avec le public.

En plus de Madeleine Blais-Dalhem, trois artistes ont pour l’instant bénéficié de ce programme. Il s'agit de David Granger, comédien et dramaturge, David Baudemont, écrivain, tous deux Fransaskois, et le metteur en scène d'Ottawa Éric Perron.

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Mychèle Fortin

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 - Sunday 19 May 2024