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La cloche va sonner

La cloche va sonner

C’est l’heure du retour en classe pour des centaines de jeunes Fransaskois. Et cette nouvelle rentrée scolaire apporte encore une fois son lot de débats sur l’éducation francophone dans la province.

Thursday, August 27, 2015/Author: Sébastien Németh/Number of views (23285)/Comments ()/
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La rentrée au CÉF: « Malgré les défis, nos services se bonifient »

La rentrée au CÉF: « Malgré les défis, nos services se bonifient »

Rencontre avec Donald Michaud, directeur de l'éducation par intérim

REGINA - Ce 1er septembre, c’est jour de rentrée scolaire pour des centaines de jeunes Fransaskois. Le Conseil des écoles fransaskoises (CEF) va gérer 14 établissements à travers la province. Comme chaque année, les défis sont nombreux. A l’orée de cette journée cruciale, entretien avec Donald Michaud, directeur de l’éducation du CEF.
Thursday, August 27, 2015/Author: Sébastien Németh/Number of views (23403)/Comments ()/
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Transport scolaire : l’inquiétude des parents

Transport scolaire : l’inquiétude des parents

REGINA - Depuis le 17 août, le Conseil des écoles fransaskoises a commencé la diffusion d’un communiqué  annonçant des réductions du transport des élèves de Regina et Saskatoon inscrits dans ses écoles. Une mesure qui inquiète certaines familles.

Thursday, August 27, 2015/Author: Émilie Dessureault-Paquette et Sébastien Németh (EV)/Number of views (23496)/Comments ()/
Des parents provoquent une Assemblée générale extraordinaire

Des parents provoquent une Assemblée générale extraordinaire

Le Conseil scolaire fransaskois doit convoquer ce mercredi 26 août, une Assemblée générale exceptionnelle (AGE), au Pavillon secondaire des Quatre vents, à Régina.

Monday, August 24, 2015/Author: Anonym/Number of views (23200)/Comments ()/
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Frédérique Baudemont à la tête de l'Association des parents fransaskois

Frédérique Baudemont à la tête de l'Association des parents fransaskois

Arrivant de Patrimoine Canadien, Frédérique Baudemont remplacera Danielle Raymond à la direction de l’Association des parents fransaskois (APF), à partir du 1er septembre.

Thursday, August 20, 2015/Author: Sébastien Németh (EV)/Number of views (29984)/Comments ()/
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Treaty4Project : The Next Generation Project / La prochaine génération

Treaty4Project : The Next Generation Project / La prochaine génération

Des élèves produisent une œuvre artistique à partir d’un enjeu social

« Nous espérons que ce projet permettra aux élèves d’imaginer un monde meilleur et de créer un impact dans la province où ils désirent vivre. » -- le comité Treaty4Project

Thursday, July 16, 2015/Author: Leia Laing et Naomi Fortier-Fréçon (EV)/Number of views (51901)/Comments ()/
Progression de l’immersion française malgré les obstacles

Progression de l’immersion française malgré les obstacles

« L’immersion francophone est l’une des expériences éducatives les mieux réussies de l’histoire du Canada ». - Graham Fraser, commissaire aux langues officielles

En cinq ans, la médiane des inscrits à l’école d’immersion dans les provinces est passée de 8,4 à 9,9 %. Malgré la résistance des divisions scolaires et le manque de places disponibles.

Wednesday, July 15, 2015/Author: Anonym/Number of views (33729)/Comments ()/
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L’École canadienne-française honore ses finissants

L’École canadienne-française honore ses finissants

Remise des diplômes 2015

SASKATOON - Le samedi 27 juin c’était la cérémonie de remise des diplômes pour l’année 2014-2015 aux 22 finissants et finissantes de l’École canadienne-française (ECF) du Pavillon Gustave Dubois.

Thursday, July 9, 2015/Author: Martin Kakra-Kouame (EV)/Number of views (42625)/Comments ()/
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Joshua Fizel : premier finissant de l'école Père Mercure

Joshua Fizel : premier finissant de l'école Père Mercure

Notre futur proche et notre futur lointain

La petite école Père Mercure, aux arômes d'esprit de famille et de partage, Josh l’a arpentée, fréquentée pendant treize années, de la pré-maternelle à la douzième.

Thursday, July 9, 2015/Author: Céline Grenier (EV)/Number of views (40708)/Comments ()/
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Le Grand cabaret à Mgr de Laval

Le Grand cabaret à Mgr de Laval

Le plaisir et le dépassement de soi

REGINA - Le 24 juin dernier avait lieu le Grand Cabaret de l'école Monseigneur de Laval pavillon élémentaire. C'est plus de 80 élèves, sept enseignants et les artistes de Cirque Nova Circus qui se sont investis dans la 3e édition de ce projet ArtsSmart financé par le Saskatchewan Arts Board.

Friday, July 3, 2015/Author: Vanessa Fortin (EV)/Number of views (32552)/Comments ()/
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Cercle université-communauté: réflexion autour de la petite enfance fransaskoise

Le 17 juin 2015 se tenait à l’Université de Regina, en collaboration avec l’Association des parents fransaskois, le Cercle université-communauté sur le développement des services fransaskois à la petite enfance.

Friday, June 26, 2015/Author: Sandra Hassan Farah (EV)/Number of views (23979)/Comments ()/
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André Denis est réélu à la présidence du CSF

Le Conseil scolaire fransaskois (CSF) a réélu par acclamation André Denis à la présidence du CSF et Denis Marchildon à la Vice-présidence, dans le cadre de la séance d’organisation du 24 juin 2015.

 

Thursday, June 25, 2015/Author: Conseil des écoles fransaskoises/Number of views (32392)/Comments ()/
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L’admission des non ayants-droit dans les écoles francophones

L’admission des non ayants-droit dans les écoles francophones

Suivant la récente décision de la Cour suprême du Canada sur l’école franco-yukonaise, le Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique a suspendu l’admission de non ayants droit. Craint-on un effet domino ?

Thursday, June 18, 2015/Author: Anonym/Number of views (31908)/Comments ()/
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Match de basket anciens vs nouveaux élèves de l’ÉCF

Match de basket anciens vs nouveaux élèves de l’ÉCF

Une activité intégrante organisée par l’AJF

SASKATOON - Un choc des titans a eu lieu au Pavillon Gustave Dubois le mardi 9 juin : un match de basket-ball opposant les élèves actuels et les anciens élèves de l’École canadienne-française (ÉCF). 

Thursday, June 18, 2015/Author: Alexandra Drame (EV)/Number of views (34871)/Comments ()/
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Rencontre avec Miles Muri, directeur de deux écoles du CEF

Rencontre avec Miles Muri, directeur de deux écoles du CEF

“Je n‘ai pas de contrôle sur les affaires politiques, alors concentrons-nous sur ce qui est important pour vos enfants!” - Miles Muri

NORTH BATTLEFORD - Miles Muri a accepté de relever le défi d’assurer la direction de deux petites écoles du nord de la province, distantes d’une centaine de kilomètres : l’école Père Mercure de North Battleford et l’école Sans frontière de Lloydminster. 
Thursday, June 18, 2015/Author: Alexandra Drame (EV)/Number of views (26534)/Comments ()/
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« La guerre résout très peu », John Babcock

Author: Dominique Liboiron/Friday, November 10, 2017/Categories: 2017, Société, Guerre et enjeux militaires

John Babcock

John Babcock

Né en 1900, John Babcock était le dernier ancien combattant canadien de la Première guerre mondiale. Témoin de plus d’un siècle d’histoire, M. Babcock pensait que les nations sautent trop rapidement aux armes. Selon lui, « La guerre résout très peu. »
Photo: Dominique Liboiron
Le 11 novembre marque le 99e anniversaire de l’Armistice qui a mis fin à la Première guerre mondiale. Depuis, de nombreuses guerres ont entraîné des millions de morts. Selon le dernier ancien combattant canadien de la Guerre 14-18, les pays doivent mieux dialoguer pour éviter les conflits armés.

« La guerre résout très peu, » disait John Babcock qui, lors de notre entrevue, avait 108 ans. Témoin de plus d’un siècle d’histoire, M. Babcock pensait que les nations sautent trop rapidement aux armes. Il croyait également que les gouvernements peuvent régler leur différences par l’entremise d’une communication ouverte et en ayant davantage de patience dans les processus diplomatiques.

Né le 23 juillet 1900 à Holleford, en Ontario, M. Babcock a passé les dernières années de sa vie à Spokane, dans l’état de Washington. Il marchait avec l’aide d’une cane, avait la mémoire vive et portait deux prothèses auditives. Malgré son âge, il gardait la voix forte et grave d’une personne franche et honnête. Je pense souvent à notre conversation, surtout à la veille du jour du Souvenir.

M. Babcock n’avait que 14 ans quand son père est décédé. En conséquence, sa mère devait travailler comme domestique en Saskatchewan, ce qui a écarté les enfants de la parenté.

La carrière militaire offrait un bon salaire pour l’époque, mais M. Babcock s’est joint à l’armée canadienne surtout par un sentiment de devoir. « C’était la chose à faire, » a-t-il dit franchement.

En dépit de son jeune âge (il n’avait que 15 ans et demi) M. Babcock s’est inscrit en Ontario et a déjoué les autorités militaires avant que son commandant ne reçoive une lettre de la Saskatchewan dans laquelle Mme Babcock dévoilait l’âge de son fils.

« Mon commandant est venu me dire, “Je comprends que tu vas nous quitter,” et j’ai demandé pourquoi, » expliquait l’ancien combattant Babcock.

« C’est là qu’il m’a dit, “Nous avons reçu une lettre de ta mère,” et j’ai répondu qu’elle ne me dit pas quoi faire. »

M. Babcock a pu rester dans l’armée, mais les autorités lui ont assigné à un travail manuel dans des baraques, à Halifax. Sachant que l’information se propage lentement dans les bureaucraties, il s’est inscrit de nouveau avec un autre régiment. Cette fois, on l’a envoyé en Angleterre où, encore une fois, on a appris qu’il était adolescent.

Placé dans un bataillon avec 1300 gars qui attendaient d’avoir 19 ans, l’âge minimum pour les soldats canadiens, M. Babcock a subit un entraînement rigoureux, mais n’est pas passé aux tranchées – la Grande guerre s’est terminée quand il n’avait que 18 ans. Source de chagrin et de regret, le fait qu’il n’ait pas combattu l’a peiné pendant bon nombre d’années, mais le temps lui a changé les idées. « C’est peut-être une bonne chose que je ne me suis pas battu, » a-t-il dit. « Je me serais probablement fait tuer. »

Bien qu’il n’ait pas connu le combat actif, le centenaire a vu au sein de sa famille les ravages du premier conflit mondial. Son frère Manley a fait une crise nerveuse après son expérience au front. Les ressources thérapeutiques et même le terme pour désigner ce qui s’appelle de nos jours le trouble de stress post-traumatique n’existaient pas au début du 20e siècle.

Même après la difficulté marquée des chefs politiques et des dirigeants militaires à résoudre l’impasse d’un conflit qui a duré quatre ans et coûté plus de 20 millions de vies, dont 6400 parmi les soldats de la Saskatchewan, M. Babcock n’a pas perdu espoir dans la classe gouvernante.

Quant aux guerres actuelles, soit en Iraq et en Afghanistan, M. Babcock constatait que les techniques militaires ont évolué depuis son temps quoique leur but demeure pareil. « Il existe de meilleures façons de tuer les gens sans se faire tuer soi-même. »

Le gouvernement canadien lui a offert des funérailles d’État, mais il y a renoncé par respect pour les soldats qui sont morts sans cet honneur. « Oh, ils peuvent avoir des funérailles d’État s’ils veulent, mais pas pour moi, pour d’autres. »

À la place, il a demandé une cérémonie en mémoire de tous les anciens combattants, surtout ceux qui ont connu les tranchées.

M. Babcock est décédé le 18 février, 2010. Il avait 109 ans.

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Dominique Liboiron

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 - Saturday 23 November 2024