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Festival fransaskois 2024
Une mosaïque créée par les élèves de Zenon Park

Une mosaïque créée par les élèves de Zenon Park

Découvrir la puissance du groupe

ZENON Park - Les élèves étaient très fiers de voir les images qu’ils avaient soumises aux artistes dans la mosaïque. Cette murale est le produit de leur imagination, de leur culture, de leur vécu.
Thursday, May 19, 2016/Author: Anonym/Number of views (34251)/Comments ()/
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Les élèves de Debden découvrent la Ville de Québec

Les élèves de Debden découvrent la Ville de Québec

DEBDEN - En septembre 2014, nous avons commencé à planifier notre voyage éducatif à Québec. Avec l'aide de nos parents, notre communauté, notre division scolaire et nos enseignantes, nous avons commencé les levées de fonds. 
Wednesday, April 27, 2016/Author: Anonym/Number of views (32243)/Comments ()/
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Ma culture, où est-elle sur le campus?

Ma culture, où est-elle sur le campus?

Conférence à la Cité universitaire francophone

REGINA - Conférence portant  sur l'identité, l'intégration et le bien-être de la jeunesse fransaskoise et métisse dans un environnement universitaire.
Thursday, April 21, 2016/Author: Anonym/Number of views (29994)/Comments ()/
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Un ancien président du CSF se prononce

Un ancien président du CSF se prononce

Rencontre avec Yvan Lebel

« Est-ce qu’on pense à nos jeunes dans tout ça ? » C’est le cri du cœur d’Yvan Lebel qui a déjà occupé la présidence du Conseil scolaire fransaskois pendant 4 ans.
Thursday, April 21, 2016/Author: Jean-Pierre Picard/Number of views (25643)/Comments ()/
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Rencontre avec Kenneth Bos: histoire d'une chronique

Rencontre avec Kenneth Bos: histoire d'une chronique

Rencontre avec Kenneth Bos, à l'origine de "S'exprimer autrement", chronique qui paraît dans l'Eau vive depuis le 24 mars.
Thursday, April 21, 2016/Author: Mychèle Fortin/Number of views (36820)/Comments ()/
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Le centre éducatif Les Petits Pois de Bellevue

Le centre éducatif Les Petits Pois de Bellevue

Défis et projets d'une garderie en milieu rural

BELLEVUE - Après une occupation temporaire au sein du restaurant le Rendez-Vous, l’équipe et les enfants du centre éducatif Les Petits Pois ont intégré leurs locaux flambant neufs au sein de l’école.
Thursday, April 21, 2016/Author: Sandra Hassan Farah /Number of views (24785)/Comments ()/
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Communications scolaires

Communications scolaires

Ça a bardé ces dernières semaines dans les couloirs d’écoles. L’annonce du retour de l’ancien directeur de l’Éducation du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) a fortement polarisé les parents.
Thursday, April 7, 2016/Author: Jean-Pierre Picard/Number of views (27684)/Comments ()/
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Les 5 choses essentielles à apprendre avant l’âge de 20 ans

Les 5 choses essentielles à apprendre avant l’âge de 20 ans

Dans notre vie moderne, développée et diverse, il y a des choses que tous les jeunes devraient apprendre en grandissant pour potentiellement sauver des vies ou éviter des événements tragiques.
Thursday, April 7, 2016/Author: Pat Connolley/Number of views (32979)/Comments ()/
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Projet intergénérationnel à Gravelbourg

Projet intergénérationnel à Gravelbourg

Des aînés et des jeunes élèves de Gravelbourg ont discuté carrières.
Thursday, April 7, 2016/Author: Michel Vézina/Number of views (31235)/Comments ()/
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Concours Flash ton école: prix Coup de coeur des RVF à l'École Valois

Concours Flash ton école: prix Coup de coeur des RVF à l'École Valois

Rencontre avec la monitrice de langue Éliane Garcia

PRINCE ALBERT - L'école Valois a remporté la deuxième place du concours Flash ton école en se méritant le prix Coup de coeur du jury.
Tuesday, April 5, 2016/Author: Sandra Hassan Farah /Number of views (34498)/Comments ()/
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L’article 23 inclut-il le préscolaire ?

L’article 23 inclut-il le préscolaire ?

Un vide juridique relentit les gouvernements provinciaux

Le ministère de l’Éducation du Nouveau-Brunswick attend un examen du régime de garderies avant de décider s’il demandera l’avis de la Cour d’appel. En Ontario, où la petite enfance est également intégrée au ministère de l’Éducation, on attend une loi habilitante pour la prise en charge de services éducatifs préscolaires.

Friday, March 25, 2016/Author: Anonym/Number of views (33258)/Comments ()/
Débats houleux entre CSF et parents

Débats houleux entre CSF et parents

La réembauche de Bernard Roy au cœur de l’Assemblée des électeurs du CSF

REGINA - L’assemblée générale des électeurs du Conseil scolaire fransaskois qui s'est tenue  vendredi le 11 mars était hautement attendue.  Et les plumes ont volé.

Thursday, March 24, 2016/Author: Jean-Pierre Picard et Frédéric Dupré/Number of views (27144)/Comments ()/
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L'École Beau Soleil et l'École Mathieu de Gravelbourg soulignent le Mois de l’histoire des Noirs

GRAVELBOURG - Le tissu social de la Saskatchewan est constitué de plus d’une soixantaine de nationalités différentes.
Thursday, March 24, 2016/Author: Michel Vézina/Number of views (25805)/Comments ()/
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L’Université d’Ottawa tend la main aux Fransaskois

L’Université d’Ottawa tend la main aux Fransaskois

Un programme de common law offert en français en Saskatchewan

L’Université d’Ottawa et l'Université de la Saskatchewan sont partenaires pour offrir des études de common law en français
Thursday, March 24, 2016/Author: Mila Roy (Gazette de l'Université d'Ottawa)/Number of views (29952)/Comments ()/
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Foire du Patrimoine à Mgr de Laval

Foire du Patrimoine à Mgr de Laval

Les élèves de la 4ème à la 7ème année de l'École Monseigneur de Laval ont tenu leur Foire du patrimoine.
Thursday, March 24, 2016/Author: Alexandre Chartier (SHS)/Number of views (30592)/Comments ()/
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« La guerre résout très peu », John Babcock

Author: Dominique Liboiron/Friday, November 10, 2017/Categories: 2017, Société, Guerre et enjeux militaires

John Babcock

John Babcock

Né en 1900, John Babcock était le dernier ancien combattant canadien de la Première guerre mondiale. Témoin de plus d’un siècle d’histoire, M. Babcock pensait que les nations sautent trop rapidement aux armes. Selon lui, « La guerre résout très peu. »
Photo: Dominique Liboiron
Le 11 novembre marque le 99e anniversaire de l’Armistice qui a mis fin à la Première guerre mondiale. Depuis, de nombreuses guerres ont entraîné des millions de morts. Selon le dernier ancien combattant canadien de la Guerre 14-18, les pays doivent mieux dialoguer pour éviter les conflits armés.

« La guerre résout très peu, » disait John Babcock qui, lors de notre entrevue, avait 108 ans. Témoin de plus d’un siècle d’histoire, M. Babcock pensait que les nations sautent trop rapidement aux armes. Il croyait également que les gouvernements peuvent régler leur différences par l’entremise d’une communication ouverte et en ayant davantage de patience dans les processus diplomatiques.

Né le 23 juillet 1900 à Holleford, en Ontario, M. Babcock a passé les dernières années de sa vie à Spokane, dans l’état de Washington. Il marchait avec l’aide d’une cane, avait la mémoire vive et portait deux prothèses auditives. Malgré son âge, il gardait la voix forte et grave d’une personne franche et honnête. Je pense souvent à notre conversation, surtout à la veille du jour du Souvenir.

M. Babcock n’avait que 14 ans quand son père est décédé. En conséquence, sa mère devait travailler comme domestique en Saskatchewan, ce qui a écarté les enfants de la parenté.

La carrière militaire offrait un bon salaire pour l’époque, mais M. Babcock s’est joint à l’armée canadienne surtout par un sentiment de devoir. « C’était la chose à faire, » a-t-il dit franchement.

En dépit de son jeune âge (il n’avait que 15 ans et demi) M. Babcock s’est inscrit en Ontario et a déjoué les autorités militaires avant que son commandant ne reçoive une lettre de la Saskatchewan dans laquelle Mme Babcock dévoilait l’âge de son fils.

« Mon commandant est venu me dire, “Je comprends que tu vas nous quitter,” et j’ai demandé pourquoi, » expliquait l’ancien combattant Babcock.

« C’est là qu’il m’a dit, “Nous avons reçu une lettre de ta mère,” et j’ai répondu qu’elle ne me dit pas quoi faire. »

M. Babcock a pu rester dans l’armée, mais les autorités lui ont assigné à un travail manuel dans des baraques, à Halifax. Sachant que l’information se propage lentement dans les bureaucraties, il s’est inscrit de nouveau avec un autre régiment. Cette fois, on l’a envoyé en Angleterre où, encore une fois, on a appris qu’il était adolescent.

Placé dans un bataillon avec 1300 gars qui attendaient d’avoir 19 ans, l’âge minimum pour les soldats canadiens, M. Babcock a subit un entraînement rigoureux, mais n’est pas passé aux tranchées – la Grande guerre s’est terminée quand il n’avait que 18 ans. Source de chagrin et de regret, le fait qu’il n’ait pas combattu l’a peiné pendant bon nombre d’années, mais le temps lui a changé les idées. « C’est peut-être une bonne chose que je ne me suis pas battu, » a-t-il dit. « Je me serais probablement fait tuer. »

Bien qu’il n’ait pas connu le combat actif, le centenaire a vu au sein de sa famille les ravages du premier conflit mondial. Son frère Manley a fait une crise nerveuse après son expérience au front. Les ressources thérapeutiques et même le terme pour désigner ce qui s’appelle de nos jours le trouble de stress post-traumatique n’existaient pas au début du 20e siècle.

Même après la difficulté marquée des chefs politiques et des dirigeants militaires à résoudre l’impasse d’un conflit qui a duré quatre ans et coûté plus de 20 millions de vies, dont 6400 parmi les soldats de la Saskatchewan, M. Babcock n’a pas perdu espoir dans la classe gouvernante.

Quant aux guerres actuelles, soit en Iraq et en Afghanistan, M. Babcock constatait que les techniques militaires ont évolué depuis son temps quoique leur but demeure pareil. « Il existe de meilleures façons de tuer les gens sans se faire tuer soi-même. »

Le gouvernement canadien lui a offert des funérailles d’État, mais il y a renoncé par respect pour les soldats qui sont morts sans cet honneur. « Oh, ils peuvent avoir des funérailles d’État s’ils veulent, mais pas pour moi, pour d’autres. »

À la place, il a demandé une cérémonie en mémoire de tous les anciens combattants, surtout ceux qui ont connu les tranchées.

M. Babcock est décédé le 18 février, 2010. Il avait 109 ans.

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Dominique Liboiron

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 - Sunday 30 June 2024