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Transport scolaire : l’inquiétude des parents

Transport scolaire : l’inquiétude des parents

REGINA - Depuis le 17 août, le Conseil des écoles fransaskoises a commencé la diffusion d’un communiqué  annonçant des réductions du transport des élèves de Regina et Saskatoon inscrits dans ses écoles. Une mesure qui inquiète certaines familles.

Thursday, August 27, 2015/Author: Émilie Dessureault-Paquette et Sébastien Németh (EV)/Number of views (23315)/Comments ()/
Des parents provoquent une Assemblée générale extraordinaire

Des parents provoquent une Assemblée générale extraordinaire

Le Conseil scolaire fransaskois doit convoquer ce mercredi 26 août, une Assemblée générale exceptionnelle (AGE), au Pavillon secondaire des Quatre vents, à Régina.

Monday, August 24, 2015/Author: Anonym/Number of views (23052)/Comments ()/
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Frédérique Baudemont à la tête de l'Association des parents fransaskois

Frédérique Baudemont à la tête de l'Association des parents fransaskois

Arrivant de Patrimoine Canadien, Frédérique Baudemont remplacera Danielle Raymond à la direction de l’Association des parents fransaskois (APF), à partir du 1er septembre.

Thursday, August 20, 2015/Author: Sébastien Németh (EV)/Number of views (29644)/Comments ()/
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Treaty4Project : The Next Generation Project / La prochaine génération

Treaty4Project : The Next Generation Project / La prochaine génération

Des élèves produisent une œuvre artistique à partir d’un enjeu social

« Nous espérons que ce projet permettra aux élèves d’imaginer un monde meilleur et de créer un impact dans la province où ils désirent vivre. » -- le comité Treaty4Project

Thursday, July 16, 2015/Author: Leia Laing et Naomi Fortier-Fréçon (EV)/Number of views (50999)/Comments ()/
Progression de l’immersion française malgré les obstacles

Progression de l’immersion française malgré les obstacles

« L’immersion francophone est l’une des expériences éducatives les mieux réussies de l’histoire du Canada ». - Graham Fraser, commissaire aux langues officielles

En cinq ans, la médiane des inscrits à l’école d’immersion dans les provinces est passée de 8,4 à 9,9 %. Malgré la résistance des divisions scolaires et le manque de places disponibles.

Wednesday, July 15, 2015/Author: Anonym/Number of views (33433)/Comments ()/
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L’École canadienne-française honore ses finissants

L’École canadienne-française honore ses finissants

Remise des diplômes 2015

SASKATOON - Le samedi 27 juin c’était la cérémonie de remise des diplômes pour l’année 2014-2015 aux 22 finissants et finissantes de l’École canadienne-française (ECF) du Pavillon Gustave Dubois.

Thursday, July 9, 2015/Author: Martin Kakra-Kouame (EV)/Number of views (42417)/Comments ()/
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Joshua Fizel : premier finissant de l'école Père Mercure

Joshua Fizel : premier finissant de l'école Père Mercure

Notre futur proche et notre futur lointain

La petite école Père Mercure, aux arômes d'esprit de famille et de partage, Josh l’a arpentée, fréquentée pendant treize années, de la pré-maternelle à la douzième.

Thursday, July 9, 2015/Author: Céline Grenier (EV)/Number of views (39969)/Comments ()/
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Le Grand cabaret à Mgr de Laval

Le Grand cabaret à Mgr de Laval

Le plaisir et le dépassement de soi

REGINA - Le 24 juin dernier avait lieu le Grand Cabaret de l'école Monseigneur de Laval pavillon élémentaire. C'est plus de 80 élèves, sept enseignants et les artistes de Cirque Nova Circus qui se sont investis dans la 3e édition de ce projet ArtsSmart financé par le Saskatchewan Arts Board.

Friday, July 3, 2015/Author: Vanessa Fortin (EV)/Number of views (32280)/Comments ()/
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Cercle université-communauté: réflexion autour de la petite enfance fransaskoise

Le 17 juin 2015 se tenait à l’Université de Regina, en collaboration avec l’Association des parents fransaskois, le Cercle université-communauté sur le développement des services fransaskois à la petite enfance.

Friday, June 26, 2015/Author: Sandra Hassan Farah (EV)/Number of views (23648)/Comments ()/
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André Denis est réélu à la présidence du CSF

Le Conseil scolaire fransaskois (CSF) a réélu par acclamation André Denis à la présidence du CSF et Denis Marchildon à la Vice-présidence, dans le cadre de la séance d’organisation du 24 juin 2015.

 

Thursday, June 25, 2015/Author: Conseil des écoles fransaskoises/Number of views (32089)/Comments ()/
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L’admission des non ayants-droit dans les écoles francophones

L’admission des non ayants-droit dans les écoles francophones

Suivant la récente décision de la Cour suprême du Canada sur l’école franco-yukonaise, le Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique a suspendu l’admission de non ayants droit. Craint-on un effet domino ?

Thursday, June 18, 2015/Author: Anonym/Number of views (31580)/Comments ()/
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Match de basket anciens vs nouveaux élèves de l’ÉCF

Match de basket anciens vs nouveaux élèves de l’ÉCF

Une activité intégrante organisée par l’AJF

SASKATOON - Un choc des titans a eu lieu au Pavillon Gustave Dubois le mardi 9 juin : un match de basket-ball opposant les élèves actuels et les anciens élèves de l’École canadienne-française (ÉCF). 

Thursday, June 18, 2015/Author: Alexandra Drame (EV)/Number of views (34703)/Comments ()/
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Rencontre avec Miles Muri, directeur de deux écoles du CEF

Rencontre avec Miles Muri, directeur de deux écoles du CEF

“Je n‘ai pas de contrôle sur les affaires politiques, alors concentrons-nous sur ce qui est important pour vos enfants!” - Miles Muri

NORTH BATTLEFORD - Miles Muri a accepté de relever le défi d’assurer la direction de deux petites écoles du nord de la province, distantes d’une centaine de kilomètres : l’école Père Mercure de North Battleford et l’école Sans frontière de Lloydminster. 
Thursday, June 18, 2015/Author: Alexandra Drame (EV)/Number of views (26112)/Comments ()/
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De plus en plus d'élèves font l'école à la maison depuis 5 ans

TORONTO - Les familles qui choisissent de faire l'éducation de leurs enfants à domicile sont de plus en plus nombreuses, indique une étude de l'Institut Fraser. 

Tuesday, June 16, 2015/Author: La Presse canadienne/Number of views (19292)/Comments ()/
Categories: Éducation
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Le blogue chanté du Dr Horrible

Le blogue chanté du Dr Horrible

Une pièce innovante présentée par les élèves du Pavillon Gustave Dubois

SASKATOON -Pour les élèves de l’École canadienne-française secondaire, la fin de l'année scolaire c’est aussi le temps de présenter une nouvelle pièce de théâtre : ils ont ainsi interprété Le blogue chanté du Docteur Horrible les 2 et 3 juin derniers.

Thursday, June 11, 2015/Author: Alexandra Drame (EV)/Number of views (31790)/Comments ()/
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Un coup de théâtre communautaire à la Troupe du jour

Author: Jean-Marie Michaud (EV)/Thursday, February 19, 2015/Categories: La Troupe du jour, Arts et culture, Théâtre

Le théâtre communautaire de la Troupe du Jour (LTDJ) vient de renaitre avec sa production du Jeu de l’amour et du hasard de Marivaux. Cette œuvre, parmi les plus belles pièces du répertoire théâtral classique français, représentait un défi de taille à relever. La réussite de cette réalisation marque un nouveau pas dans le cheminement de la compagnie.

Après la représentation en matinée du 8 février dernier, les spectateurs étaient conviés à rencontrer dans le foyer du théâtre les six comédiens de la production entourés des membres de l’équipe technique. Cet échange informel, agrémenté de savoureuses truffes au chocolat1 et de tisane, a mis en lumière l’attachement de nos artisans du théâtre pour ce mode de partage communautaire et de création. La rencontre a donné lieu à de beaux témoignages. En voici un portrait commenté d’un habitué des coulisses de la compagnie.

Conscient de la longue tradition de théâtre communautaire en fransaskoisie, Denis Rouleau, le directeur artistique et général de LTDJ en signait la mise en scène.  

« Après quatre années consacrées à la mise sur pied du nouvel édifice et assurer son bon fonctionnement, le temps était venu de revenir aux sources, et de revivre l’expérience de monter un spectacle communautaire. La troupe a d’ailleurs été fondée comme ça. »

Il lui a fallu attendre longtemps, avant de pouvoir donner vie à son rêve de monter la célèbre comédie romantique de Marivaux. Le jeu en valait la chandelle car il se prêtait à merveille au ton ludique de la saison 2014 - 2015. À preuve, on affichait complet à presque toutes les représentations.

« Une grande part du plaisir de découvrir ce grand classique, provient du fait que dès les premières scènes, la table est mise par Monsieur Orgon. » La recette est bien connue : ce bourgeois bien nanti veut marier sa fille avec le fils d’un ami de la famille et s’assurer de leur bonheur. C’est d’ailleurs tout à son honneur. « ... dans ce monde, il faut être trop bon pour l’être assez. » Monsieur Orgon Acte I Scène II

Une transposition éclairée du XVIII au XXe siècle

En tant que créateur et metteur en scène, Denis nous proposait une lecture personnelle de cette œuvre. L’idée de transposer la pièce au cœur des années vingt relève de son désir de la rapprocher de nous. « Même si le texte remonte à 1730, à l’époque des perruques, des grands costumes, et des mariages arrangés, Marivaux crée des personnages d’une grande modernité. »  Silvia, son personnage central, comme toutes jeunes femmes modernes d’aujourd’hui, insiste auprès de son père sur la nécessité entre époux de partager mutuellement un amour authentique.

Après les misères de la première guerre mondiale, la liberté de choisir et de s’exprimer, si chère à l’auteur du siècle des Lumières, retrouvait dans les années folles un souffle nouveau.

Dans cette oeuvre, Marivaux prend un malin plaisir à bousculer les conventions de la société qui l’entoure à plus d’un niveau. En déguisant les maitres en valets et les valets en maitres, il établie le parallèle entre le rêve d’ascension sociale des uns à la peur d’une mésalliance des autres. Par ce double stratagème, Marivaux suscite le questionnement. Il crée une situation et nous laisse observer ce que ça donne. « Que le sort est bizarre! Aucun de ces hommes n’est à sa place. » Silvia Acte I Scène VII. Serait-ce parce qu’on ne sort pas si facilement de sa condition sociale ? Silvia en fait le constat. Dans l’univers de Marivaux, les gens se reconnaissent entre eux par leur éducation, leurs manières et leur langage. On soupçonne que Monsieur Orgon, son paternel, n’en a jamais douté.

Au troisième acte, l’auteur nous amène encore plus loin pour défendre les valeurs libérales de ses contemporains. Le jeune prétendant à la main de Silvia affirme pour se défendre : « ... le mérite vaut bien la naissance... » Dorante Acte III Scène VIII

Dans la bouche de Dorante, habillé en domestique, la subversion est désarmante. Là est le tour de force car les attributs de son personnage lui permettent de l’affirmer.

Cette pensée - révolutionnaire à son époque - résonne encore aujourd’hui. Même si la vraie nobilité d’une personne ne s’achètera jamais, elle n’est plus conférée par l’héritage ancestral. Monsieur Orgon aurait été bien étonné de voir nos jeunes diplômés devenir leurs propres maîtres, même si leur statut est souvent bien mérité. Toutefois, en regardant notre société, il nous arrive de nous interroger...

La nécessité de comprendre

Fidèle à une tradition instaurée bien avant Molière (1622 -1673), Marivaux (1688 -1763) élabore dans Le jeu de l’amour et du hasard une intrigue savoureuse dans une langue dont il était passé maitre. Son langage soigné, cultivé dans l’éloquence des Salons du 18ième siècle, a donné du fil à retordre aux comédiens. Tous avouaient leurs difficultés à bien saisir les propos et les intentions de leurs personnages. On ne franchit pas deux siècles et demi sans y laisser des plumes.

Lors du travail essentiel de lecture, et de relecture, en amont des répétitions, les comédiens ont vite pris conscience de la nécessité de décortiquer le sens de leurs répliques, pour être en mesure de les interpréter correctement. Même en débroussaillant collectivement leur texte à l’aide de dictionnaires et d’autres ressources littéraires, les secrets du langage de Marivaux se livraient difficilement. Il leur a fallu bucher et s’entraider pour y parvenir le plus possible. Certains se demandent encore comment le public pouvait arriver à s’y retrouver. Cette préoccupation légitime est assumée par la mise en scène, dont la responsabilité première est de rendre la pièce accessible. Au théâtre, la limpidité des mots - même s’il faut parfois en deviner le sens - repose en grande partie sur les nuances de la prononciation, l’habileté du metteur en scène et le jeu des comédiens. Lorsqu’une production est à la hauteur, l’Art prend vie sur scène et dans les cœurs. Avec ces qualités réunies, les émotions contenues dans le texte font vibrer le spectateur. Lorsqu’une production parvient à les rejoindre, on les amène à en redemander.

La mémorisation, l’esprit de famille et le dépassement. 

« L’émulation qui existait entre chacun des comédiens est un des moteurs qui les accompagnaient dans leurs progrès » soulignait Denis. « Quand Roger [Gauthier] a été le premier à connaitre son texte par cœur, c’est ce qui a motivé les autres à en faire autant. Ceux qui avaient déjà de l’expérience ont été la locomotive pour leurs collègues moins expérimentés. »

Roger Gauthier, dans le rôle savoureux de Monsieur Orgon, exprimait son amour irrésistible pour le théâtre, malgré sa crainte d’avoir un blanc de mémoire sur scène. « C’est un tel plaisir de pouvoir sortir de sa réalité quotidienne pour incarner un tel personnage. Faire du théâtre est une expérience formidable pour toute personne qui travaille à plein temps. Il faut se donner pleinement. C’est [aussi] un vrai cadeau de pouvoir faire rigoler le monde. »

Nicole Lavergne-Smith, dans le rôle pétillant de Lisette - la domestique de la maison -

était tout aussi ravie. Les rires du public lors de la première représentation l’ont agréablement surprise. Dans l’intimité de la salle de LTDJ, elle redécouvrait, après des années d’absence sur scène, comment l’impact du public peut nourrir le jeu et l’alchimie des comédiens entre eux. C’est en effet lorsque cet échange est engagé qu’une pièce prend vie. La complexité des rebondissements engendrés par les situations coquasses du texte et le niveau du langage employé par l’auteur étaient pour elle, comme pour tous ses collègues, un réel défi.

Catherine Lemire, dans le rôle principal de Silvia - la fille de Monsieur Orgon - a suscité beaucoup d’admiration chez ses collègues par sa capacité prodigieuse à mémoriser le texte volumineux de son élégant personnage. La mémoire est un muscle, parait il, et l’effort cérébral constant de la musicienne y serait pour beaucoup. Même si elle était à ses premiers pas sur scène, elle a fait preuve d’une grande assurance. Le malin plaisir qu’elle prenait à torturer le pauvre Dorante nous a séduit.

Sudeep Chaklanabis, dans le rôle de Mario - le fil de Monsieur Orgon, (et de toute évidence le [demi]-frère de Silvia) - était également à sa première expérience théâtrale. Le respect, la patience et l’entre-aide entre les comédiens lui ont été d’un grand secours. La mise en bouche de ce texte magistral a aiguisé son désir de se dépasser, même dans sa troisième langue. Il s’est dit très touché, comme tous ses collègues d’ailleurs, par l’esprit de famille qui s’est développé entre eux.

Alexandre Truchon-Savard, dans le rôle tourmenté de Dorante - le fils de bonne famille, et jeune prétendant à la main de Silvia - nous a fait savourer le bonheur qu’il goûtait à se replonger dans le « microcosme du monde du théâtre ». Il s’est concentré initialement à saisir la finesse des répliques de son personnage, avant de pouvoir puiser dans ses expériences antérieures des indices sur le rythme propre à la comédie. Les complications engendrées par le déguisement de Dorante avec son valet lui ont permis de s’illustrer en tirant profit de son intérêt marqué pour l’improvisation.

Jeff Soucy, dans le rôle exigeant d’Arlequin - le valet de Dorante - revenait avec fougue sur les planches de LTDJ. Il retrouvait avec joie le travail qui précède les représentations. Le plaisir de la découverte, et celui de relever le défi de l’interprétation lui manquait beaucoup. Il n’y a rien de tel pour un acteur que de pouvoir plonger là où l’intention de l’auteur le guide, même si au départ il ne sait où elle mène. « C’est en suivant le cheminement de la pensée de l’auteur que l’intelligence du texte s’illumine » disait un jour un grand sage. Jeff exprimait sa reconnaissance d’avoir pu assouvir, le temps d’une production, son goût pour le théâtre et la satisfaction qu’il procure. 

L’essentielle collaboration de l’équipe technique

Fidèle au poste, Adrienne Sawchuk - à la conception des maquillages - exprimait la même passion à participer, grâce à LTDJ, à la merveilleuse aventure collective de la création théâtrale communautaire. Pour elle, « Il n’y a rien de tel. »

C’est également ce que découvraient Marielle Gauthier - à la régie du spectacle - et Isabelle Foucault - comme assistante à la régie. Elles ont beaucoup apprécié leur apprentissage grâce aux précieux conseils de David Granger - à la conception de l’éclairage - et au professionnalisme de Frank Engel - le nouveau directeur technique de la compagnie. Yulissa Campos, une jeune étudiante du département de théâtre de l’Université de la Saskatchewan, les accompagnait. Ensemble, ils formaient une équipe du tonnerre, avec Shavaun Liss - l’excellente éditrice et technicienne aux surtitres - et Chantal Hamon - aux costumes et comme assistante à la scénographie. Chantal soulignait combien les conseils prodigués par Denis - à la scénographie - et l’expertise exceptionnelle de Beverley Kobelsky - au costumier de l’Université de la Saskatchewan lui avaient facilité la tâche. LTDJ avait d’ailleurs reconnu l’apport inestimable de Beverley en lui décernant, par le passé, le prix de la bénévole de l’année. Cette grande dame du monde des costumes dans la communauté théâtrale de Saskatoon accueille toujours à bras ouverts les projets de LTDJ car elle a conscience de l’importance de tisser des liens entre les compagnies pour assurer leur survie et leur succès. 2

Un gros merci et une bonne nouvelle

Denis a profité de cette belle rencontre pour remercier tous les membres de l’équipe de LTDJ, car c’est sur leurs épaules que repose la réussite de la compagnie. Il faisait écho à ce qu’il écrivait dans le programme du spectacle « ... [il] met en vedette des gens de la communauté. Qu’ils soient sur scène ou en coulisse, ils ont tous contribué au succès de cette présentation et je tiens à les remercier de tout cœur. »

Même Thomas Piauley, le vaillant stagiaire dirigé avec bienveillance par Jean-Philippe Deneault - le responsable des communications et du marketing de la troupe - s’est mérité d’être applaudi.

Mentionnons aussi pour leur dévouement : Dany Rousseau - le directeur administratif, Réjeanne Brière - l’adjointe à l’administration, Brigitte April - la gérante de l’édifice et de la billetterie, ainsi que Zoé Fortier - l’artiste-graphiste de la saison.

C’est grâce à tous ses artisans, dans la foulée de ceux et celles qui les ont précédés, que LTDJ poursuit son envol. 

Denis Rouleau, le capitaine de cette belle aventure, nous révélait qu’il va remettre à la programmation une autre production communautaire dans la saison prochaine. « Les auditions débuteront au printemps. Les détails seront annoncés. »

On se réjouit de voir LTDJ poursuivre sa lancée sans se reposer sur ses lauriers. Pratiquer un art comme le théâtre offre la chance infinie de nourrir la vitalité de notre communauté. Le théâtre permet de s’accomplir comme nul autre et de vivre des émotions ensemble.

Jeff pourra bientôt se consoler d’avoir vu si vite arriver la fin des représentations.

Roger quant à lui, pourra dire à nouveau :

« Le théâtre, c’est tellement plaisant. »

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1                On pouvait se régaler l’esprit tranquille de truffes au chocolat car elles étaient offertes grâce à une commandite de la pâtisserie Little Bird Café, nouvellement installée dans le quartier. Merci à tous les commanditaires de LTDJ pour leur générosité.

2                Permettez moi ici d’ouvrir une parenthèse : devant l’évidence du rôle essentiel que représente pour notre communauté l’accès aux précieuses ressources du costumier du département de théâtre de l’université, on comprend l’ampleur du scandale engendré par le démantèlement prochain de l’incomparable costumier de Radio-Canada. Dans cette affaire, les maîtres et les valets sont ils vraiment à leurs places? Silvia se serait surement interrogée.

 

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Tags: Marivaux
Jean-Marie Michaud

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 - Monday 4 November 2024