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Les élèves de Debden découvrent la Ville de Québec

Les élèves de Debden découvrent la Ville de Québec

DEBDEN - En septembre 2014, nous avons commencé à planifier notre voyage éducatif à Québec. Avec l'aide de nos parents, notre communauté, notre division scolaire et nos enseignantes, nous avons commencé les levées de fonds. 
Wednesday, April 27, 2016/Author: Anonym/Number of views (35341)/Comments ()/
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Ma culture, où est-elle sur le campus?

Ma culture, où est-elle sur le campus?

Conférence à la Cité universitaire francophone

REGINA - Conférence portant  sur l'identité, l'intégration et le bien-être de la jeunesse fransaskoise et métisse dans un environnement universitaire.
Thursday, April 21, 2016/Author: Anonym/Number of views (31111)/Comments ()/
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Un ancien président du CSF se prononce

Un ancien président du CSF se prononce

Rencontre avec Yvan Lebel

« Est-ce qu’on pense à nos jeunes dans tout ça ? » C’est le cri du cœur d’Yvan Lebel qui a déjà occupé la présidence du Conseil scolaire fransaskois pendant 4 ans.
Thursday, April 21, 2016/Author: Jean-Pierre Picard/Number of views (26779)/Comments ()/
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Rencontre avec Kenneth Bos: histoire d'une chronique

Rencontre avec Kenneth Bos: histoire d'une chronique

Rencontre avec Kenneth Bos, à l'origine de "S'exprimer autrement", chronique qui paraît dans l'Eau vive depuis le 24 mars.
Thursday, April 21, 2016/Author: Mychèle Fortin/Number of views (38069)/Comments ()/
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Le centre éducatif Les Petits Pois de Bellevue

Le centre éducatif Les Petits Pois de Bellevue

Défis et projets d'une garderie en milieu rural

BELLEVUE - Après une occupation temporaire au sein du restaurant le Rendez-Vous, l’équipe et les enfants du centre éducatif Les Petits Pois ont intégré leurs locaux flambant neufs au sein de l’école.
Thursday, April 21, 2016/Author: Sandra Hassan Farah /Number of views (26143)/Comments ()/
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Communications scolaires

Communications scolaires

Ça a bardé ces dernières semaines dans les couloirs d’écoles. L’annonce du retour de l’ancien directeur de l’Éducation du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) a fortement polarisé les parents.
Thursday, April 7, 2016/Author: Jean-Pierre Picard/Number of views (28566)/Comments ()/
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Les 5 choses essentielles à apprendre avant l’âge de 20 ans

Les 5 choses essentielles à apprendre avant l’âge de 20 ans

Dans notre vie moderne, développée et diverse, il y a des choses que tous les jeunes devraient apprendre en grandissant pour potentiellement sauver des vies ou éviter des événements tragiques.
Thursday, April 7, 2016/Author: Pat Connolley/Number of views (34004)/Comments ()/
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Projet intergénérationnel à Gravelbourg

Projet intergénérationnel à Gravelbourg

Des aînés et des jeunes élèves de Gravelbourg ont discuté carrières.
Thursday, April 7, 2016/Author: Michel Vézina/Number of views (32867)/Comments ()/
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Concours Flash ton école: prix Coup de coeur des RVF à l'École Valois

Concours Flash ton école: prix Coup de coeur des RVF à l'École Valois

Rencontre avec la monitrice de langue Éliane Garcia

PRINCE ALBERT - L'école Valois a remporté la deuxième place du concours Flash ton école en se méritant le prix Coup de coeur du jury.
Tuesday, April 5, 2016/Author: Sandra Hassan Farah /Number of views (35875)/Comments ()/
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L’article 23 inclut-il le préscolaire ?

L’article 23 inclut-il le préscolaire ?

Un vide juridique relentit les gouvernements provinciaux

Le ministère de l’Éducation du Nouveau-Brunswick attend un examen du régime de garderies avant de décider s’il demandera l’avis de la Cour d’appel. En Ontario, où la petite enfance est également intégrée au ministère de l’Éducation, on attend une loi habilitante pour la prise en charge de services éducatifs préscolaires.

Friday, March 25, 2016/Author: Anonym/Number of views (35757)/Comments ()/
Débats houleux entre CSF et parents

Débats houleux entre CSF et parents

La réembauche de Bernard Roy au cœur de l’Assemblée des électeurs du CSF

REGINA - L’assemblée générale des électeurs du Conseil scolaire fransaskois qui s'est tenue  vendredi le 11 mars était hautement attendue.  Et les plumes ont volé.

Thursday, March 24, 2016/Author: Jean-Pierre Picard et Frédéric Dupré/Number of views (29153)/Comments ()/
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L'École Beau Soleil et l'École Mathieu de Gravelbourg soulignent le Mois de l’histoire des Noirs

GRAVELBOURG - Le tissu social de la Saskatchewan est constitué de plus d’une soixantaine de nationalités différentes.
Thursday, March 24, 2016/Author: Michel Vézina/Number of views (26784)/Comments ()/
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L’Université d’Ottawa tend la main aux Fransaskois

L’Université d’Ottawa tend la main aux Fransaskois

Un programme de common law offert en français en Saskatchewan

L’Université d’Ottawa et l'Université de la Saskatchewan sont partenaires pour offrir des études de common law en français
Thursday, March 24, 2016/Author: Mila Roy (Gazette de l'Université d'Ottawa)/Number of views (31158)/Comments ()/
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Foire du Patrimoine à Mgr de Laval

Foire du Patrimoine à Mgr de Laval

Les élèves de la 4ème à la 7ème année de l'École Monseigneur de Laval ont tenu leur Foire du patrimoine.
Thursday, March 24, 2016/Author: Alexandre Chartier (SHS)/Number of views (31966)/Comments ()/
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L'École Beau Soleil et l'École Mathieu de Gravelbourg soulignent le Mois de l’histoire des Noirs

On retrouve plus d’une soixantaine de nationalités différentes en Saskatchewan.

Thursday, March 24, 2016/Author: Michel Vézina (Collaboration avec ÉBS et ÉMG)/Number of views (27840)/Comments ()/
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Le multiculturalisme canadien, une navigation en eaux troubles?

Le multiculturalisme canadien, une navigation en eaux troubles?

Author: Marianne Dépelteau – Francopresse/Tuesday, October 1, 2024/Categories: Société, Multiculturalisme

L’expérience du multiculturalisme dure depuis des décennies au Canada. Elle a transformé des villes et des quartiers. Les résidents naviguent à travers ces changements et se demandent si cette expérience est vraiment la bonne façon de construire une nation et d’enrichir sa culture.

«Je dirais que le consensus sur le multiculturalisme est encore là. Il est moins fort qu’auparavant et il y a peut-être des craques, des fissures, dans l’édifice […]. Mais je ne pense pas qu’on soit dans une situation critique», estime le professeur de science politique du Campus Saint-Jean, Frédéric Boily.

«On voit monter une anxiété identitaire plus présente qu’avant, ajoute-t-il. Mais je ne pense pas qu’on peut parler encore d’un effondrement ou d’un véritable backlash

Selon un sondage de la firme Research Co. mené en 2024, le pourcentage de Canadiens et Canadiennes pour qui le multiculturalisme est un élément de fierté a chuté à 65 %, par rapport à 74 % en 2023.

Pour parler d’un backlash (ou d’un contrecoup) politique, il faudrait notamment que des partis (qui ont une véritable chance d’accéder au pouvoir) exploitent ce sentiment d’anxiété, notamment lorsque vient le temps de parler d’immigration.

Pour l’instant, le politologue remarque plutôt que l’immigration est critiquée par le biais des enjeux économiques, tels que le logement, l’emploi et le cout de la vie.

Inquiétudes à l’égard de l’avenir

Marc Gagnon* se positionne plutôt contre le modèle multiculturaliste. Résident de Hamilton, en Ontario, depuis plus de dix ans, il dit observer des tendances inquiétantes dans sa ville.

«À Hamilton, il y a vraiment une population diversifiée. Il y a des sikhs, des musulmans, des hindous, beaucoup de chrétiens aussi […]. Ce beau mélange date d’il y a longtemps.»

Mais, plus la situation de l’immigration évolue, plus il doute que ce mélange demeure paisible. Il remarque notamment plus de signes religieux dans l’espace public, plus de langues et de coutumes étrangères en vase clos, et moins de dialogue.

«[Dans 10 ou 20 ans], je ne sais pas ce que ça va être pour le vivre-ensemble tant souhaité, s’inquiète-t-il. La société multiculturelle va peut-être devenir plus multiconflictuelle, ce qui n’est pas souhaitable.»

«Je pense qu’il y a des cultures incompatibles, qui ne veulent pas, qui refusent systématiquement de s’intégrer à la société d’accueil», estime Marc Gagnon.

Il est inquiet pour le tissu social, mais aussi pour la possibilité de discuter de certains enjeux : «J’aimerais être capable de nommer des choses sans que ce soit perçu comme étant de la discrimination ou du racisme, ou n’importe quel terme qui est utilisé pour empêcher une discussion ouverte sur le sujet.»

Un noyau commun

Pour le sociologue François Boudreau, qui a longtemps enseigné à l’Université Laurentienne de Sudbury, en Ontario, «le multiculturalisme, c’est la promesse de ne pas faire société».

Lui aussi est inquiet pour l’avenir des relations. «J’ai habité à Toronto pendant près de cinq ans. J’ai vécu le multiculturalisme, j’étais en mesure de le voir, de l’apprécier, de le comprendre, et je suis arrivé à la conclusion que même si ça fonctionne bien jusqu’ici, […] ce n’est pas la façon de construire un pays.»

Pour construire un pays, il faut une culture commune. Ce qui s’établit plus facilement à travers l’interculturalisme, explique-t-il. Selon lui, «il s’agirait de trouver un noyau de valeurs, qui seraient bien sûr celles qui ont présidé à l’élaboration des politiques d’immigration massives, c’est-à-dire la culture au Canada telle qu’elle l’était dans les années 1960 avec ses valeurs fondamentales, et l’enrichir des nouvelles contributions des autres cultures».

Il donne l’exemple de «petites Chines, petites Indes, petits Pakistans, petites Corées» qui se créent dans les grandes villes comme Toronto et Vancouver. Il craint qu’il s’y maintiennent de «petits groupes culturels distincts» qui ne partagent pas d’identité collective.

«La culture, c’est le mode d’emploi de l’identité [collective]. Le multiculturalisme, par définition, implique qu’il y ait différents modes d’emploi qui coexistent. Donc on ne forme pas un tout. On ne forme pas une nouvelle totalité culturelle enrichie des expériences qui viennent de partout dans le monde», insiste François Boudreau.

Il explique que le multiculturalisme n’a pas été développé par des sociologues ou des anthropologues, mais par des politiciens, pour deux raisons : valoriser la différence dans un contexte d’immigration importante et diluer les nationalismes émergents, en particulier autochtones et québécois.

«On a tenté de noyer ces deux poissons-là», lance-t-il.

À l’heure actuelle, il n’y a pas de réalité unique, dit-il. Plusieurs nouveaux arrivants veulent devenir Canadiens et «s’insérer» dans la société, et plusieurs veulent reproduire ici le modèle de leur pays d’origine. «Le multiculturalisme appuie ceux qui veulent construire ici ce qu’ils avaient là-bas, et c’est ça qui est problématique.»

Un effort partagé

Selon le titulaire de la Chaire de recherche du Canada en communication interculturelle et technologies de gestion en contexte pluraliste, Jorge Frozzini, «c’est très rare» que quelqu’un arrive ici ne voulant rien savoir de son pays d’accueil. «Habituellement, les gens qui arrivent vont faire beaucoup d’efforts pour pouvoir s’adapter», assure-t-il.

Plutôt que d’intégration, le chercheur préfère parler d’inclusion : «C’est comment on s’adapte, comment on va pouvoir travailler et avancer ensemble en apprenant certains codes, comment on procède ici, comment on fait certaines choses, mais en gardant certains traits qui leur appartiennent [aux nouveaux arrivants], en enrichissant notre communauté.»

Mais l’inclusion se joue à deux. La société d’accueil a la responsabilité de «mettre en place des mécanismes ou des services» qui facilitent l’adaptation. «Il y a des gens qui vont bien s’adapter […] Pour certains, ça peut prendre du temps. Certaines personnes n’y arriveront jamais.»

La chercheuse Denise Helly, qui travaille sur les questions d’immigration et d’intégration à l’Institut national de la recherche scientifique du Québec, explique que le Canada est, en raison de son histoire, culturellement pluriel.

Pour cette raison, selon elle, le gouvernement canadien peut difficilement tenir un discours sur l’unité, ce qui explique qu’il ait mis l’accent sur la cohésion sociale plutôt que sur l’unité sociétale.

«Cohésion sociale, ce fut un mot magique inventé par des fonctionnaires canadiens, soutient-elle. C’est l’idée normative qu’en dépit de divisions de classe, de langue [et autres], des liens doivent exister entre les individus pour faire société.»

«La question ensuite est de savoir comment créer ces liens, les maintenir, et est-ce que c’est le rôle de l’État de le faire?», s’interroge Denise Helly.

«Pour l’heure, la croyance demeure que ce qui lie les Canadiens, c’est la Charte des droits et libertés. Ce n’est pas l’histoire, ni la nation, mais la Charte», assure-t-elle. Ce qui veut dire respect des libertés individuelles, mais aussi respect et valorisation de la pluralité culturelle de la population, selon la chercheuse.

*Le nom a été modifié afin de protéger l’identité de l’interlocuteur qui craint les représailles.

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Ghita Hanane

Marianne Dépelteau – Francopresse

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 - Saturday 23 November 2024