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Un nouvel examen de certification pour les infirmières

Un nouvel examen de certification pour les infirmières

Plusieurs intervenants francophones espèrent qu’un nouvel examen devienne une alternative à l’examen d’agrément national pour les infirmières qui est, depuis 2015, le seul examen obligatoire pour être certifié infirmière au Canada, exception faite du Québec et du Yukon, mais dont la traduction fait l’objet de critiques.

Tuesday, January 28, 2020/Author: Marc Poirier (Francopresse)/Number of views (25272)/Comments ()/
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La bienveillance à l’honneur à l’école Ducharme

La bienveillance à l’honneur à l’école Ducharme

Les 80 élèves de l’école Ducharme de Moose Jaw ont fait preuve de bienveillance au cours des mois de novembre et décembre 2019.

Monday, January 27, 2020/Author: Conseil des écoles fransaskoises/Number of views (22904)/Comments ()/
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La réussite des enfants au coeur du congrès des parents fransaskois

La réussite des enfants au coeur du congrès des parents fransaskois

SASKATOON - L’Association des parents fransaskois (APF) a tenu son symposium le 26 octobre autour du thème « Être parent en 2019 ».  L’événement a rassemblé 128 participants.

Sunday, December 1, 2019/Author: Marie-Lou Bernatchez/Number of views (27754)/Comments ()/
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Les élèves fransaskois honorent la mémoire des anciens combattants

Les élèves fransaskois honorent la mémoire des anciens combattants

Survol des activités organisées par les écoles fransaskoises pour souligner le jour du Souvenir.

Friday, November 29, 2019/Author: Conseil des écoles fransaskoises/Number of views (28644)/Comments ()/
Le Collège Mathieu surfe sur la vague du numérique

Le Collège Mathieu surfe sur la vague du numérique

Regina a accueilli le congrès du Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada

REGINA - Le Collège Mathieu était l'hôte du congrès annuel du Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada les 6 et 7 novembre 2019. Le thème de cette année : « Le numérique, un dénominateur commun. »

Thursday, November 28, 2019/Author: Marie-Lou Bernatchez/Number of views (29428)/Comments ()/
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Au CÉF, l’école se veut communautaire et citoyenne !

Au CÉF, l’école se veut communautaire et citoyenne !

Entretien avec Ronald Ajavon, directeur général du Conseil des écoles fransaskoises

Le CÉF travaille à établir un modèle unique d’école communautaire citoyenne en Saskatchewan. Il vise à favoriser à la fois la réussite des élèves et l’épanouissement des communautés.

Tuesday, November 19, 2019/Author: Conseil des écoles fransaskoises/Number of views (25382)/Comments ()/
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École et descendance française : Les francophones doivent-ils se satisfaire du minimum?

École et descendance française : Les francophones doivent-ils se satisfaire du minimum?

Une semaine après que les Franco-Colombiens aient demandé de meilleures écoles devant la Cour Suprême…

Saturday, November 2, 2019/Author: Réjean Paulin/Number of views (25663)/Comments ()/
Sciences infirmières : un examen national décrié par les francophones

Sciences infirmières : un examen national décrié par les francophones

Le NCLEX (National Council Licensing Examination) fait trembler bien des candidats francophones au programme de sciences infirmières. Si dans sa version anglaise plus de 80 % d’entre eux réussissent au niveau national, le taux de réussite tombe à 30 % pour les candidats en français.

Thursday, October 31, 2019/Author: Lucas Pilleri/Number of views (29407)/Comments ()/
Une communauté dévouée pour son école

Une communauté dévouée pour son école

Un nouveau terrain de jeu pour l'École Providence de Vonda

Grâce à la mobilisation des parents, du personnel et de la ville, l’École Providence de Vonda s’est paré d’un terrain de jeu flambant neuf pour le plus grand plaisir des enfants.

Monday, September 23, 2019/Author: Conseil des écoles fransaskoises/Number of views (33385)/Comments ()/
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Coup d'oeil sur l'École Mgr de Laval de Regina

Coup d'oeil sur l'École Mgr de Laval de Regina

L’école Monseigneur de Laval, Pavillon secondaire des Quatre Vents à Regina, n’a rien à envier aux établissements de la majorité.

Monday, September 23, 2019/Author: Conseil des écoles fransaskoises/Number of views (26103)/Comments ()/
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La langue michif au programme d'une école de Saskatoon

La langue michif au programme d'une école de Saskatoon

Un programme offert de la maternelle à la 3e année

SASKATOON - Les étudiants de la maternelle à la 3e année de l’école St. Michael Community School à Saskatoon auront l’occasion de suivre le premier programme d’apprentissage de la langue michif offert dans la ville et l’un des deux seuls programmes à l’échelle de la province.

Sunday, September 15, 2019/Author: Jean-Philippe Deneault/Number of views (28069)/Comments ()/
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Retrouvailles au Collège Mathieu

Retrouvailles au Collège Mathieu

45 ans après avoir terminé leurs études au Collège Mathieu d'anciens élèves se sont rencontrés à Gravelbourg.

 

Thursday, August 29, 2019/Author: Conseil des écoles fransaskoises/Number of views (28779)/Comments ()/
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Portraits de professeurs francophones de l’Université de la Saskatchewan

Portraits de professeurs francophones de l’Université de la Saskatchewan

SASKATOON - Sur près de 1 200 professeurs à l’Université de la Saskatchewan, on compte une vingtaine de francophones. L'Eau vive en a rencontré six.

Sunday, July 21, 2019/Author: Jean-Philippe Deneault/Number of views (30117)/Comments ()/
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Amélie Boutin, diplômée de l'École canadienne-française de Saskatoon

Amélie Boutin, diplômée de l'École canadienne-française de Saskatoon

Née à Saskatoon, Amélie a effectué tout son parcours scolaire à l’École canadienne-française, depuis la garderie jusqu’à la 12e année. Elle part maintenant étudier les sciences en français à l’Université d’Ottawa.

Friday, July 19, 2019/Author: Conseil des écoles fransaskoises/Number of views (26592)/Comments ()/
Quand les jeunes s’investissent pour la science !

Quand les jeunes s’investissent pour la science !

Remise des prix Expo-science 2019

REGINA - Le 20 juin dernier, à l’école Monseigneur de Laval de Regina, on a pu assister à un spectacle de chansons, de danses concocté par les classes de 3e année,ainsi qu'à la remise des prix aux gagnants de l’Expo-sciences qui s‘était déroulée au début du mois.

Tuesday, July 16, 2019/Author: Linda Morales/Number of views (27540)/Comments ()/
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Quand la pandémie pèse lourd sur notre moral

Quand la pandémie pèse lourd sur notre moral

Author: Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local – APF /Wednesday, June 3, 2020/Categories: Initiavive de journalisme local - APF, 2020, Société, Santé

Hélène Davis, travailleuse sociale et psychothérapeute

Hélène Davis, travailleuse sociale et psychothérapeute

Crédit : courtoisie
Alors que la Semaine nationale de la santé mentale s’est achevée le 10 mai dernier, beaucoup se demandent quel impact la pandémie de COVID-19 a et aura sur leur bien-être psychique. Aussi, L’Eau vive s’est entretenue avec Hélène Davis, travailleuse sociale, conseillère et psychothérapeute pour Family Service Saskatoon, un organisme à but non lucratif.

Selon vous, quel impact a la pandémie sur notre santé mentale ?

Jusqu’à présent, on a été plus ou moins protégé en Saskatchewan. Il n’empêche que le confinement est très stressant. Ça crée de la dépression, de l’anxiété, des deuils, un peu de ressentiment et de colère même.

Le confinement est particulièrement difficile pour certaines personnes, comme les personnes seules, les aînés ou les malades. Ça vous inquiète ?

J’ai une inquiétude pour les aînés. Je me préoccupe pour ceux qui vivent seuls, qui sont plus ou moins habiles avec les outils comme FaceTime. On doit vraiment s’assurer qu’ils aient des contacts sociaux, ça joue un grand rôle dans la santé mentale. On leur demande de rester chez eux plus que les autres : ils sont encore plus isolés et tournent en rond alors qu’il y a beaucoup d’aînés qui sont très capables et autonomes.

Dans le cadre de votre travail, vous offrez des services de counseling par téléphone. Quel genre de problèmes observez-vous en ce moment ?

Certaines personnes sont très directement affectées par la maladie. Il y a beaucoup d’inquiétude pour les membres des familles qui travaillent dans les services de première ligne. Ils ne peuvent pas les voir car ils suivent un confinement plus rigoureux.

Il y a aussi des difficultés pour la garde partagée des enfants. Un parent peut se dire que l’enfant est plus à risque dans l’autre foyer et l’autre parent se dit que c’est un prétexte pour garder l’enfant. Ça peut aggraver les tensions.

Aussi, les employés doivent se réorganiser avec leurs enfants et leurs responsabilités de télétravail. Ça cause du stress. L’école à la maison n’est pas toujours évidente. Les parents font ce qu’ils peuvent. Ils sont assez débrouillards, mais ce n’est pas égal d’un foyer à l’autre.

À ce propos, est-ce que la déscolarisation peut avoir des conséquences sur l’apprentissage des enfants ?

Les psychologues suggèrent de ne pas trop insister. Il vaut mieux primer la sécurisation de l’enfant dans cette période difficile. Il faut avoir une certaine souplesse et une harmonie à la maison plutôt que d’insister sur l’atteinte d’objectifs scolaires. Tout le monde dans le foyer familial doit faire des accommodements pour vivre de façon plus serrée et essayer de guider le comportement des enfants au lieu d’être rigides.

On parle aussi de la violence domestique qui augmenterait en période de confinement. Est-ce quelque chose que vous constatez ?

Oui, il y a une augmentation. Ces jours-ci, des femmes peuvent être à risque de violence conjugale, et c’est la même chose pour les enfants. C’est souvent par l’entremise de l’école que les enfants signalent un mauvais traitement à la maison. Ils n’ont plus recours à ces autorités s’il y a un problème. Si c’est une situation qui met les gens en péril de façon immédiate, il faut le signaler.

Dans le counseling, on essaye de créer de nouvelles façons de faire pour protéger ces femmes et ces enfants. Mais, pour le moment, certaines personnes sont contraintes à vivre avec telle ou telle situation qui n’est pas idéale. Que ce soit des violences psychologiques, émotionnelles ou physiques.

Vous avez même dû interrompre votre programme Men’s Working Group for Respectful Relationships consacré aux hommes reconnus coupables de violence domestique.

Oui, on regarde les possibilités de l’organiser de façon virtuelle. On avait créé une cohésion au sein du groupe et ils n’ont plus cet appui. On essaye de garder le lien avec eux. Ce qui est difficile, c’est qu’il y a souvent des ordonnances de non-contact vis-à-vis de leur famille tant qu’ils n’ont pas fini le programme. Ça retarde les choses.

D’après vous, peut-on craindre des symptômes de stress post-traumatique une fois la crise sanitaire terminée ?

Certains disent que les symptômes vont apparaître dans les mois qui suivent. Mais je pense que les gens sont sous le choc dès les premières semaines. Je reçois des gens qui ont ce diagnostic dans mon bureau. Ça survient souvent assez rapidement. De plus en plus, on va devoir aider des gens traumatisés, soit parce qu’ils ont été malades et hospitalisés, soit parce qu’ils ont perdu quelqu’un de proche de façon soudaine.

Quelles sont les populations les plus à risque de développer ces symptômes ?

Je pense d’abord aux travailleurs de première ligne qui nous font le récit de leurs souffrances : ils n’ont pas de recours contre la menace et ils ont une responsabilité. Ces gens se retrouvent dans des situations à haut risque. Il y a aussi la question du réaménagement de leur cadre de travail, les frustrations et difficultés de réaménager leur vie quotidienne en fonction des demandes de leur employeur. Ce ne sont pas des changements qui ont été négociés, ça s’est fait rapidement.

Certaines personnes parlent de résilience. Dans quelle mesure cela s’applique-t-il à la crise actuelle ?

La résilience, c’est la capacité de s’adapter, de surmonter les difficultés, de retrouver une situation après une crise, que ce soit au niveau personnel ou communautaire, de pouvoir se rétablir et s’adapter de façon saine. Ce qui va faire la différence pour ceux qui souffrent, c’est de pouvoir  raconter leurs difficultés dans une relation d’aide ou avec des personnes avec qui ils ont un attachement sécurisant.

Vous parlez même de résilience communautaire. Qu’est-ce que ça veut dire et pourquoi est-ce important ?

La résilience communautaire, c’est le fait de pouvoir parler ouvertement sans se faire critiquer et d’être appuyé pour s’exprimer. C’est très important. La résilience n’est pas seulement une affaire de capacités individuelles, c’est aussi l’entraide entre membres d’une communauté. Le psychiatre français Boris Cyrulnik parle de mise en parole d’une difficulté qui est à surmonter. C’est dans un milieu sécurisant qu’on peut atténuer les effets du stress.

Finalement, quels conseils donneriez-vous aux gens qui souffrent de la situation actuelle ?

Il faut essayer de découvrir de nouveaux moyens de rester en contact avec ses proches, que ce soit par visioconférence ou autre. Si le traumatisme est grave, il faut demander de l’aide auprès des services sociaux ou médicaux. Il faut aussi essayer d’être flexible, souple, de ne pas être trop rigide dans ses relations avec la famille. Il faut établir de nouvelles limites et routines, faire une rupture avec le travail, garder un sanctuaire.

Comment reconnaître les symptômes d’un stress post-traumatique (SPT) ?

Parmi les symptômes du SPT les plus courants, on retrouve les cauchemars. En outre, le corps produit plus d’adrénaline pour tenter de fuir la menace, ce qui peut se traduire par des palpitations cardiaques, des tremblements ou des picotements dans les extrémités. Enfin, on parle de dissociation : une personne traumatisée se sépare de la réalité, développant un sentiment d’alerte et de panique comme si la menace planait toujours autour d’elle.

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Lucas Pilleri

Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local – APF

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 - Wednesday 25 December 2024