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CÉF et CÉPE : des consultations en cours

CÉF et CÉPE : des consultations en cours

Nouvelles charges financières… Les Centres éducatifs de la petite enfance (CÉPE) en pleine consultation avec le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) !

Sunday, September 22, 2024/Author: Hélène Lequitte – IJL-Réseau.Presse/Number of views (183)/Comments ()/
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Vivre l’art dans la salle de classe

Vivre l’art dans la salle de classe

En cette rentrée scolaire, les enseignants des écoles fransaskoises et d’immersion peuvent se réjouir d’apprendre que le programme LIVE Arts est de retour.

Thursday, September 19, 2024/Author: Leanne Tremblay – IJL-Réseau.Presse/Number of views (504)/Comments ()/
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Le dossier de l’éducation toujours dans l’actualité

Le dossier de l’éducation toujours dans l’actualité

Un article publié dans l’Eau vive en 1983 nous rappelle que la lutte pour l’éducation francophone reste un dossier prioritaire pour les Fransaskois.

Wednesday, September 18, 2024/Author: Alyssa Parker /Number of views (468)/Comments ()/
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Rentrée 2024 : les enseignants francophones manquent à l’appel

Rentrée 2024 : les enseignants francophones manquent à l’appel

En cette rentrée 2024, les enseignants francophones se font de plus en plus rares et la pénurie touche désormais les villes.

Tuesday, September 17, 2024/Author: Marine Ernoult – Francopresse/Number of views (735)/Comments ()/
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L’infrastructure de collèges et universités francophones en «rattrapage»

L’infrastructure de collèges et universités francophones en «rattrapage»

En milieu francophone, certains établissements postsecondaires peinent à trouver les fonds pour financer l’entretien de leurs installations et de leurs équipements.

Monday, September 16, 2024/Author: Marianne Dépelteau – Francopresse/Number of views (856)/Comments ()/
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Lutter contre la violence et le harcèlement à l’école

Lutter contre la violence et le harcèlement à l’école

Le retour en classe n’est pas bien vécu par tous les jeunes, victimes de violence et harcèlement dans les cours d’école et sur les réseaux sociaux. Quelles solutions ?

Tuesday, September 10, 2024/Author: Eya Ben Nejm – Francopresse/Number of views (1673)/Comments ()/
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L’Université de Regina fête son 50e anniversaire

L’Université de Regina fête son 50e anniversaire

Le 1er juillet 2024 est la date officielle du 50e anniversaire de l’Université de Regina et marque le commencement d’une année remplie d’événements spéciaux.

Sunday, September 8, 2024/Author: Leanne Tremblay – IJL-Réseau.Presse/Number of views (1383)/Comments ()/
Maternelle et prématernelle : la hausse des frais agite parents et centres éducatifs

Maternelle et prématernelle : la hausse des frais agite parents et centres éducatifs

Les nouvelles charges financières annoncées par le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) pour la petite enfance créent polémique au sein de la communauté fransaskoise.

Thursday, September 5, 2024/Author: Hélène Lequitte – IJL-Réseau.Presse/Number of views (1613)/Comments ()/
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La nouvelle école de Regina ouvrira en janvier

La nouvelle école de Regina ouvrira en janvier

La construction de la nouvelle école élémentaire francophone de Regina avance à grands pas. Les travaux ont commencé en juin 2023 mais l’établissement n’ouvrira ses portes qu’en janvier 2025.

Wednesday, August 28, 2024/Author: Hélène Lequitte – IJL-Réseau.Presse/Number of views (1719)/Comments ()/
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Le Collège Mathieu abaisse ses frais de scolarité pour les élèves internationaux

Le Collège Mathieu abaisse ses frais de scolarité pour les élèves internationaux

Le 27 mai, le Collège Mathieu de Gravelbourg a annoncé une forte baisse des frais de scolarité à l’intention des étudiants internationaux.

Saturday, June 29, 2024/Author: Hélène Lequitte – IJL-Réseau.Presse/Number of views (2805)/Comments ()/
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Le Collège Mathieu adoube une centaine de finissants

Le Collège Mathieu adoube une centaine de finissants

Le 18 mai à Regina, le Collège Mathieu de Gravelbourg a organisé la plus grande cérémonie de remise des diplômes de son histoire.

Tuesday, May 28, 2024/Author: Verno Katshite Nyembo- IJL-Réseau.Presse/Number of views (3524)/Comments ()/
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Un prix d’excellence décerné à une éducatrice fransaskoise

Un prix d’excellence décerné à une éducatrice fransaskoise

Le 4 mai 2024 Charlène Isabelle, éducatrice à la garderie Pomme d'API de Mosse Jaw, a reçu un prix d’excellence lors du gala annuel de l’Association de la petite enfance de la Saskatchewan.

Sunday, May 26, 2024/Author: Leanne Tremblay/Number of views (2939)/Comments ()/
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Les enseignants soudés dans l’adversité

Les enseignants soudés dans l’adversité

Les enseignants du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) se sont réunis à Regina les 25 et 26 avril pour le congrès annuel.

Friday, May 17, 2024/Author: Leanne Tremblay/Number of views (2533)/Comments ()/
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Gala Méritas : la Cité francophone fête ses étudiants

Gala Méritas : la Cité francophone fête ses étudiants

Le 8 avril, la Cité universitaire francophone a célébré la quatrième édition du Gala annuel Méritas.

Friday, April 19, 2024/Author: Ghita Hanane/Number of views (2735)/Comments ()/
Categories: Éducation
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Le budget provincial 2024-2025 déçoit les Fransaskois

Le budget provincial 2024-2025 déçoit les Fransaskois

L’annonce du budget provincial 2024-2025 en Saskatchewan déplaît à plus d’un Fransaskois

Friday, April 12, 2024/Author: Ghita Hanane – IJL-Réseau.Presse/Number of views (4228)/Comments ()/
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Grippe espagnole et COVID-19, quand l’histoire se répète

Author: Sébastien Durand/Thursday, June 11, 2020/Categories: 2020, Société, Histoire et patrimoine, Santé

Fermeture des lieux publics, rassemblements interdits, quarantaine, port du masque… Ces mesures ne sont pas nouvelles pour la Saskatchewan qui a connu la grippe espagnole un siècle plus tôt, perdant quelque 5 000 habitants entre 1918 et 1920. Si la médecine n’était pas aussi avancée à l’époque, les stratégies mises en place pour endiguer la maladie ont inspiré les politiques sanitaires actuelles contre la COVID-19. Retour sur la pandémie la plus meurtrière du 20e siècle.

Alors que la Première Guerre mondiale touche à sa fin, une mystérieuse grippe s’invite sur les champs de bataille et va très vite se répandre, aidée par les mouvements de troupes. En deux ans, la grippe espagnole fera entre 20 et 50 millions de victimes dans le monde selon l’Institut Pasteur, soit plus que les 17 millions de morts causées par la guerre.

Alors que les soldats canadiens rentrent du front, ils vont traverser le pays d’est en ouest, disséminant le virus. Après une accalmie au cours de l’été 1918, la deuxième vague sera encore plus meurtrière à l’automne 1918. Environ 50 000 Canadiens y laisseront la vie.

En Saskatchewan, selon les Archives provinciales, la première mention publique de l’épidémie grippale apparaît dans l’édition du 1er octobre 1918 du journal Leader de Regina. Le journal présente les symptômes suivants de la maladie : frissons, fièvre, maux de tête et très forte toux.

Le journal rapporte alors les premières recommandations du Commissaire à la santé de la province, docteur W.W. Seymour : « Isolement de la personne affectée et port d’un masque. » Les premiers cas seront rapportés plus tard le même mois. Bien souvent, les malades succombent en 24 heures.

Une province réactive

Dans le cas de la COVID-19 comme celui de la grippe espagnole, la Saskatchewan a pu se préparer à l’arrivée de l’épidémie et démontrer une certaine réactivité. Très vite, la décision est prise le 17 octobre 1918 de fermer les lieux de loisirs et les églises ainsi que d’interdire les rassemblements, d’après les recueils des Archives.

Quelques jours plus tard, c’est au tour des écoles publiques de fermer, écrit l’historienne Maureen Lux dans sa thèse dédiée aux impacts de la grippe en Saskatchewan. Certaines d’entre elles seront transformées en hôpitaux au plus fort de la crise sanitaire.

« Du masque à gaz au masque de gaze »

« En Alberta et en Saskatchewan, il y avait une obligation de porter le masque si vous sortiez de chez vous », relate l’historien Pierre Cameron de l'Université Laurentienne à Sudbury. Ce dernier ajoute sur une note humoristique que l’on est ainsi passé « du masque à gaz au masque de gaze », cette étoffe légère utilisée pour les pansements.

Tout comme en 2020, l’utilisation des masques cent ans plus tôt est déjà sujette à controverses. Les autorités reconnaissent alors que « mal utilisés, les masques deviennent un milieu d’incubation des germes », indique Maureen Lux.

Un bilan mitigé

« Curieusement, ils étaient beaucoup plus sévères dans l’Ouest mais il y a eu beaucoup plus de morts », souligne Pierre Cameron. En effet, selon l’historienne Maureen Lux, le taux de décès a atteint 607 morts pour 100 000 habitants en Saskatchewan, soit le double du taux observé en Ontario où la politique reposait davantage sur la sensibilisation du public.

Pourtant, « il y a même eu des amendes de 15 dollars pour interdire de cracher », fait remarquer Pierre Cameron. Malgré tout, le port du masque, cette barrière élémentaire, était souvent bafoué : « Les masques étaient censés être portés en permanence en public, mais la gêne et l’inconfort dissuadaient la plupart des gens », révèle Maureen Lux.

Pour couronner le tout, le mois de novembre 1918, mois de l’armistice, a enregistré près de la moitié du nombre total des décès dans la province. Maureen Lux écrira : « Auparavant prudents, pas encore exposés, les gens ont déferlé dans les rues pour une longue nuit de fête qui a revigoré l’épidémie. »

Leçons apprises

Selon l’historien Pierre Cameron, le gouvernement a été critiqué pour sa mauvaise gestion de l’épidémie à l’époque : « Il y avait un bureau de santé dans les provinces, mais rien pour coordonner les efforts. Donc le Département de la santé du Canada va être créé en 1919. » Jusque-là, c’était le Département fédéral de l’Agriculture qui était responsable de la santé.

Au début du 20e siècle, la médecine et la compréhension des virus étaient encore à leurs balbutiements. L’historien ontarien note que cette méconnaissance des mécanismes de transmission a pu contribuer à l’essor de la maladie : « On ne connaissait pas encore vraiment la diffusion de ce virus-là. Les gens circulaient d’un lit à l’autre rapidement dans les hôpitaux […] On ne lavait pas les draps, le lit était toujours chaud… »

À une époque où la population est encore affligée par certains maux comme la tuberculose, la société va « soudainement prendre conscience que les gens peuvent être malades et qu’il faut faire attention à soigner les populations », note Pierre Cameron. L’historien précise que « les mesures de pasteurisation du lait […] vont suivre dans les années 1920 ».

Si, en 2020, les Canadiens disposent d’aides gouvernementales pour faire face à la pandémie, les familles touchées à l’époque étaient bien souvent livrées à elles-mêmes. « Ce que l’on a souvent souligné, ce sont les sociétés d’aide à l’enfance, les sociétés de bénévolat qui ont fait beaucoup, des gens qui sont allés créer des soupes populaires », observe Pierre Cameron. Qu’il s’agisse de la grippe espagnole ou de la COVID-19, les initiatives d’entraide semblent intemporelles.

Une grippe pas si espagnole

La grippe espagnole ne venait pas d’Espagne. Il s’agissait d’une pandémie grippale due à une souche H1N1 très virulente et contagieuse dont l’origine est encore incertaine. Certains chercheurs pensent que les oiseaux en seraient la cause, possiblement aux États-Unis avant d’atteindre l’Europe via les mouvements de militaires.

La pandémie fut surnommée « grippe espagnole » car seule l’Espagne publiait des informations à son sujet. En effet, le pays n’était pas impliqué dans la Première Guerre mondiale et n’était donc pas tenu au secret militaire.

Avec jusqu’à 100 millions de victimes dans le monde selon certaines estimations, la grippe espagnole est la pandémie la plus meurtrière du 20e siècle.

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Sébastien Durand

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 - Tuesday 24 September 2024