Festival fransaskois 2024
Close

Actualité économique

Explorer la filière alimentaire à Saskatoon Explorer la filière alimentaire à Saskatoon

Explorer la filière alimentaire à Saskatoon

27359

Depuis plus de six mois, une collaboration étroite s’est développée entre le Conseil de la coopération de la Saskatchewan (CCS) et la Saskatoon Food Council (SFC). 

Journée dialogue organisée par le CCS Journée dialogue organisée par le CCS

Journée dialogue organisée par le CCS

sur le développement économique et communautaire

25825
Dans le cadre de son processus de planification stratégique 2015-2020, le Conseil de la coopération de la Saskatchewan (CCS) a été l'hôte d'une Journée dialogue afin de discuter et d'échanger sur le développement économique, communautaire et entrepreneurial de la communauté...
Projet d'implantation d'ÉCONOMUSÉES en Saskatchewan Projet d'implantation d'ÉCONOMUSÉES en Saskatchewan

Projet d'implantation d'ÉCONOMUSÉES en Saskatchewan

Deux conseillers en développement économique du Conseil de la coopération de la Saskatchewan (CCS) se sont rendus au...
30673
Première foire de l'emploi 2015 du CCS à Saskatoon Première foire de l'emploi 2015 du CCS à Saskatoon

Première foire de l'emploi 2015 du CCS à Saskatoon

C’est le jeudi 19 février dernier qu'avait lieu la première foire de l'emploi de 2015 du Conseil de la coopération de...
28306
Une visite à Over the Hill Orchards Une visite à Over the Hill Orchards

Une visite à Over the Hill Orchards

LUMSDEN - L’aventure d'Over the Hill Orchards a commencé il y a quinze ans, et il est assez extraordinaire de constater...
25390
Le CCS aide Walmart à recruter Le CCS aide Walmart à recruter

Le CCS aide Walmart à recruter

De plus en plus d’entreprises, tel Walmart, font appel au Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) pour diffuser leurs...
17515
RSS
First1011121315171819Last
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CÉCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Monsieur Lazhar

Un film de Philippe Falardeau (2011)

Author: Michaela McKinnon */Thursday, March 29, 2018/Categories: 2018, Cinéma , Le 7e art

Monsieur Lazhar
Monsieur Lazhar raconte l’histoire de Bachir Lazhar, un Algérien qui vient de s’installer au Québec, et un groupe d’élèves de sixième année dont l’enseignante, Martine, s’est pendue. Bachir, contrairement à ce qu’il prétend, n’est pas vraiment un enseignant. Sa femme était professeure et il avait un restaurant quand il vivait en Algérie. En dépit de cela, il postule pour le poste. En tant que professeur temporaire, il doit apprendre à faire face à sa douleur et à celle des élèves de la classe de Martine. En parlant de la violence et de la douleur ouvertement, Bachir et les enfants entreprennent le processus de guérison.

Les chocs culturels représentent un thème clé du film. Bachir est immigrant, alors plusieurs aspects de l’école et de la vie au Canada sont différents pour lui. Un des plus grands chocs est la perception de la violence. Venant d’un pays déchiré où la violence est tellement réelle, il est surpris quand une professeure considère le jeu de « roi sur la montagne » trop violent. Il est aussi surpris par la perception de la mort car chez lui, la mort arrive tellement souvent que les gens en parlent, même avec les jeunes, tandis qu’au Canada, les gens ne parlent pas directement aux jeunes de la mort. Cela nous mène au prochain choc culturel : le rôle des spécialistes. Au Canada, on a des spécialistes pour tout, y compris pour discuter de la mort. C’est une notion ridicule pour Bachir.

Le film nous laisse avec une question : Bachir est-il un bon professeur et, si oui, les professeurs doivent-ils avoir une formation professionnelle? Il a en effet plusieurs qualités d’un bon professeur, surtout la gentillesse et la souplesse, car il s’adapte quand les élèves ne comprennent pas ce qu’il enseigne. Par contre, il n’est pas tout à fait qualifié pour gérer une salle de classe. Par exemple, il ne saurait pas quoi faire s’il y avait des étudiants avec des besoins spéciaux.

En conclusion, le film est une histoire touchante sur la violence et la perte. Il donne un portrait irréaliste de la facilité de trouver un emploi comme professeur, mais un portrait réaliste de la difficulté d’être un immigrant. Le style cinématographique est aussi agréable.

Note : 4.5/5


*Michaela McKinnon est étudiante du cours  FRN 220AD - Le Canada francophone au cinéma

Print

Number of views (21042)/Comments ()

Michael Poplyansky

Michaela McKinnon *

Other posts by Michaela McKinnon *
Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x
Terms Of UsePrivacy StatementCopyright 2014 par L'Eau vive
Back To Top