Festival fransaskois 2024
Close

Actualité économique

Développement économique : le CCS invite les communautés à s’auto-évaluer Développement économique : le CCS invite les communautés à s’auto-évaluer

Développement économique : le CCS invite les communautés à s’auto-évaluer

25995

Le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) effectue depuis l’année dernière une tournée de consultations afin d’avoir le point de vue des communautés sur leur propre capacité de développement économique. Mais qu’est-ce que ça veut dire au juste?

Pour les francophones comme pour les anglophones: À la conquête de... Pour les francophones comme pour les anglophones: À la conquête de...

Pour les francophones comme pour les anglophones: À la conquête de...

23665
Grâce à des investissements considérables du secteur privé au sein de l’économie, ses salaires élevés et son taux de chômage largement inférieur à la moyenne nationale, l’Ouest canadien offre des perspectives de carrières intéressantes. 
Bouquinerie Gravel : Sur la route depuis plus de 20 ans Bouquinerie Gravel : Sur la route depuis plus de 20 ans

Bouquinerie Gravel : Sur la route depuis plus de 20 ans

Quand s’en vient le temps des fêtes, on cherche des cadeaux originaux. A l’heure des tablettes, des jeux vidéos, des DVD...
29903
Thomas Chevalier : Jeune entrepreneur fransaskois Thomas Chevalier : Jeune entrepreneur fransaskois

Thomas Chevalier : Jeune entrepreneur fransaskois

Employé de la société d’État Financement agricole Canada (FAC), Thomas Chevalier poursuit conjointement le...
26632
Un forum économique tourné « VERT » l’avenir Un forum économique tourné « VERT » l’avenir

Un forum économique tourné « VERT » l’avenir

Le Conseil de la coopération de la Saskatchewan (CCS) a tenu un forum économique à l’hôtel Ramada de Regina les...
25505
RSS
First1112131416181920
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CÉCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Monsieur Lazhar

Un film de Philippe Falardeau (2011)

Author: Michaela McKinnon */Thursday, March 29, 2018/Categories: 2018, Cinéma , Le 7e art

Monsieur Lazhar
Monsieur Lazhar raconte l’histoire de Bachir Lazhar, un Algérien qui vient de s’installer au Québec, et un groupe d’élèves de sixième année dont l’enseignante, Martine, s’est pendue. Bachir, contrairement à ce qu’il prétend, n’est pas vraiment un enseignant. Sa femme était professeure et il avait un restaurant quand il vivait en Algérie. En dépit de cela, il postule pour le poste. En tant que professeur temporaire, il doit apprendre à faire face à sa douleur et à celle des élèves de la classe de Martine. En parlant de la violence et de la douleur ouvertement, Bachir et les enfants entreprennent le processus de guérison.

Les chocs culturels représentent un thème clé du film. Bachir est immigrant, alors plusieurs aspects de l’école et de la vie au Canada sont différents pour lui. Un des plus grands chocs est la perception de la violence. Venant d’un pays déchiré où la violence est tellement réelle, il est surpris quand une professeure considère le jeu de « roi sur la montagne » trop violent. Il est aussi surpris par la perception de la mort car chez lui, la mort arrive tellement souvent que les gens en parlent, même avec les jeunes, tandis qu’au Canada, les gens ne parlent pas directement aux jeunes de la mort. Cela nous mène au prochain choc culturel : le rôle des spécialistes. Au Canada, on a des spécialistes pour tout, y compris pour discuter de la mort. C’est une notion ridicule pour Bachir.

Le film nous laisse avec une question : Bachir est-il un bon professeur et, si oui, les professeurs doivent-ils avoir une formation professionnelle? Il a en effet plusieurs qualités d’un bon professeur, surtout la gentillesse et la souplesse, car il s’adapte quand les élèves ne comprennent pas ce qu’il enseigne. Par contre, il n’est pas tout à fait qualifié pour gérer une salle de classe. Par exemple, il ne saurait pas quoi faire s’il y avait des étudiants avec des besoins spéciaux.

En conclusion, le film est une histoire touchante sur la violence et la perte. Il donne un portrait irréaliste de la facilité de trouver un emploi comme professeur, mais un portrait réaliste de la difficulté d’être un immigrant. Le style cinématographique est aussi agréable.

Note : 4.5/5


*Michaela McKinnon est étudiante du cours  FRN 220AD - Le Canada francophone au cinéma

Print

Number of views (21042)/Comments ()

Michael Poplyansky

Michaela McKinnon *

Other posts by Michaela McKinnon *
Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x
Terms Of UsePrivacy StatementCopyright 2014 par L'Eau vive
Back To Top