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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.
Monday, November 15, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
Thursday, September 30, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
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Actualité économique

Anonym
/ Categories: Cinéma , Éducation

Pédagogie à l’école de langue française

Former sur l’identité en 168 capsules et 400 minutes

La coordonnatrice de la PELF, Gilberte Godin.

La coordonnatrice de la PELF, Gilberte Godin.

Photo : APF

Les élèves parlent anglais. Que faire? Une vidéo propulse l’enseignant dans la réalité de l’école et propose en 120 secondes des approches éprouvées. La pédagogie en milieu minoritaire est enfin définie et la formation sera offerte sur le Web dès septembre.

L’enseignement en milieu minoritaire exige une pédagogie spécialisée. « Si t’arrives du Québec ou comme nouveau prof dans notre système, explique Roger Paul, le directeur général de la Fédération nationale des conseils scolaires francophones (FNCSF), c’est pas juste enseigner en français. La réalité des communautés fait que tu dois aussi comprendre les enjeux de langue et de culture. »

Des générations d’enseignants ont développé des outils. Mais la mission des 28 conseils scolaires francophones au pays devait s’exprimer nationalement par une pédagogie distincte. Son développement a été confié à la Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants (FCE). Le mandat provient des ministères de l’éducation des provinces et territoires, sous l’impulsion de la communauté éducative rassemblée par la FNCSF.

C’est ainsi qu’est née la Pédagogie à l’école de langue française (PELF). Le mandat est double, selon la coordonnatrice du projet, Gilberte Godin. « Les ministères nous ont demandé de définir cette pédagogie et de préparer une formation pour les enseignants ». Les programmes de 600 écoles françaises réunissant 150 000 élèves sont visés.

« On a beau être le meilleur enseignant au monde, estime l’ex-directrice d’école de Moncton, ce n’est pas seulement son identité qui compte. Il y a aussi l’identité de l’élève et les aspects qui appartiennent aux deux. Normalement, c’est l’un ou l’autre. Notre approche est inusitée. »

La coordonnatrice présentera un atelier sur la PELF lors du 3e Grand regroupement de l’éducation française, organisé par la FNCSF et qui réunira 500 participants à Ottawa, du 10 au 12 avril. Le lancement officiel de la formation aura lieu lors du congrès annuel de l’Association canadienne d’éducation en langue française. 

Voici la définition : « La PELF est destinée tant au personnel enseignant qu’aux élèves et consiste en une démarche d’enseignement – apprentissage visant le développement identitaire francophone individuel et collectif. » Deux conditions critiques s’ajoutent quant au climat des relations interpersonnelles en classe et à l’influence partagée entre élèves et enseignants sur les apprentissages.

Quatre concepts de base

Les élèves et le personnel enseignant :

  • - prennent conscience des enjeux de la francophonie et agissent sur leur réalité
  • - enrichissent leur bagage linguistique et culturel par une exploration de la francophonie dans une perspective contemporaine
  • - vivent des apprentissages contextualisés qui donnent du sens à ce qui se vit dans leur réalité par rapport à la francophonie
  • - stimulent leur confiance langagière et culturelle et leur motivation à s’engager dans la francophonie

La FCE a choisi de lancer la nouvelle formation sur une plateforme Web. Quatre équipes de travail ont regroupé une cinquantaine de chercheurs universitaires, enseignants de l’élémentaire et du secondaire ainsi que des technos-pédagogues. Selon Gilberte Godin, les spécialistes de l’intégration des technologies ont guidé les enseignants dans le développement des contenus.

Toute la formation sera concentrée dans 168 capsules vidéos d’environ deux minutes chacun. La préparation des capsules résulte d’une collaboration avec Les Productions Rivard, de Winnipeg. La scénarisation est l’œuvre de Gilberte Godin et du directeur des Services aux francophones de la FCE, Ronald Boudreau.

« Chaque capsule permet de se retrouver dans un moment pédagogique, souligne la coordonnatrice, en salle de classe avec tout ce qu’il y a de plus authentique. C’est vrai qu’on est dans un scénario, mais tous sont inspirés de vraies situations : l’insécurité linguistique, la pression des pairs, le manque de références culturelles, par exemple. »

Le menu tout simple permet de revoir des extraits de scènes où sont explorés les concepts. La formation peut se faire en furetant d’une capsule à l’autre au gré de la curiosité. On peut également suivre six trajectoires de formation, fondées sur les deux conditions et quatre concepts. Un total de six heures et demie de visuel est offert en ligne.

Gilberte Godin fonde de grands espoirs sur ces outils. « Il y a des sujets épineux dans les communautés, par exemple les communications en anglais avec les parents. La discussion revient et on ne trouve pas facilement de solution. Nos capsules peuvent servir à lancer des discussions.

« Être à l’aise avec son identité francophone, soutient la pédagogue, ça déborde la salle de classe. L’école n’arrive pas à elle seule à animer l’identité d’une communauté. Il y a des choix à faire dans la vie quotidienne. Avec les volets communautaires et politiques, on essaie de montrer tout le potentiel de l’apprentissage.

« La PELF ajoute de la valeur à l’offre éducative en français au Canada, propose-t-elle. On espère aider les prochaines générations à rester dans la communauté. Il y a beaucoup plus que d’être bilingue à tirer de la francophonie. On peut y trouver son plein potentiel. »

Le directeur général de la FNCSF ne cache pas sa satisfaction. « On a finalement développé la PELF. Elle apporte une cohésion très prometteuse dans notre message. Maintenant, il s’agit de la faire connaître, de former et de sensibiliser pour l’avenir. »

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