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Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

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Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser leur projet. De quoi bonifier l’offre de services en français dans la province.

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L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
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Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
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Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
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En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la...
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Les immigrants, une richesse économique plus que jamais éduquée

FRANCOPRESSE – Le Canada peut se targuer d’avoir la main-d’œuvre la plus scolarisée des sept plus grandes puissances du monde. C’est en grande partie les immigrants qui ont hissé le pays en tête du classement. Ottawa mise plus que jamais sur l’immigration économique de travailleurs hautement qualifiés. Pourtant, les compétences des nouveaux arrivants ne sont...
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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.
Monday, November 15, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
Thursday, September 30, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
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Actualité économique

Réjean Paulin

Les héritiers de Sir Wilfrid Laurier

Sir Wilfrid Laurier

Sir Wilfrid Laurier

Wilfrid Laurier, né Henry Charles Wilfrid Laurier le 20 novembre 1841 à Saint-Lin-de-Lachenaie (actuel Saint-Lin–Laurentides) au Québec et mort le 17 février 1919 à Ottawa en Ontario, est le septième Premier ministre du Canada, poste qu'il occupe du 11 juillet 1896 au 7 octobre 1911. Il est le premier francophone à accéder au poste de Premier ministre canadien.
Source: Wikipedia
Le service au public offert par le gouvernement fédéral changera son visage linguistique en 2021. La ministre du Patrimoine, Mélanie Joly, et le président du Conseil du Trésor, Scott Brison, en ont fait l’annonce récemment. Il s’agira de mieux adapter l’offre à la demande. 

En clair, cela signifie que l’on va ajouter des bureaux bilingues là où ce sera justifié. Ça fait du bien au moral de l’entendre. Mais s’il ne s’agissait que de cela… Et bien non, il se peut que certains points de service soient jugés superflus. 

On peut toujours rêver d’une fonction publique intégralement bilingue, en tout point conforme à l’idéal d’égalité de la Charte et de la Loi sur les langues officielles (LLO), mais la réalité prendra toujours le dessus sur la chimère. Impossible de faire autrement. L’idéal restera un idéal. 

C’est pour cette raison que des francophones habitués à se faire servir dans leur langue dans les plus anglaises des régions du pays risquent  un jour de se faire accueillir par un désolant « Sorry, I don’t speak french ».

En d’autres mots, la configuration des services en langue française au pays doit s’adapter à la mouvance linguistique. On peut déjà prévoir que certains francophones en profiteront si, par exemple, la migration de Québécois et d’Acadiens se poursuit vers Fort McMurray et que Moncton continue d’accueillir des Acadiens du nord du Nouveau-Brunswick. 

Mais il y a les autres régions où l’assimilation fait ses ravages, où les francophones diminuent en nombre et en proportion. C’est le cas en Nouvelle-Écosse.

C’est le recensement de 2021 qui va servir à remodeler l’offre de services en français. Il ne faudra oublier personne. Or, il me semble voir un voyant orange quelque part. Rien n’est vraiment clair quant à la définition du francophone et à la façon de le compter. 

J’en viens à la question de la première langue apprise et parlée à la maison posée lors du recensement.

Dans notre pays cosmopolite et multiculturel, nombreux sont ceux qui ont pu apprendre une autre langue dans leur enfance comme l’arabe, l’espagnol ou même l’anglais, mais qui font néanmoins du français leur langue d’usage. Seront-ils tous comptés parmi les citoyens qu’il faudra servir en français? À l’intention des sceptiques qui croient qu’il s’agit d’un problème inventé, soulignons que ces francophones ne sont pas comptés parmi les élèves qui ont droit à une éducation en français. Hélas oui, Statistique Canada oublie déjà du monde.

L’intention de la refonte annoncée par nos deux ministres est de rendre l’offre de service  conforme au paysage linguistique canadien. À cet égard, il  est primordial que l’interprétation des données du prochain recensement tienne compte de l’usage réel du français, et non seulement de la première langue apprise comme on le fait pour les écoles. 

Ceci est d’autant plus important que l’on compte de plus en plus sur les immigrants pour assurer la survie de plusieurs communautés francophones minoritaires. D’ailleurs, la ministre Joly le reconnait. Elle l’a dit très clairement devant le Comité des communes sur les langues officielles, le 27 octobre dernier.

Mais les accueillir ne suffira pas. Il faudra aussi les compter parmi les francophones de souche pour savoir qu’il y aura du monde  à servir. 

Le 20 novembre, on célébrait le 175ème anniversaire de naissance de Sir Wilfrid Laurier, premier Premier ministre francophone au fédéral. Il a ouvert la porte à deux millions d’immigrants pendant son mandat, jetant ainsi les bases du Canada d’aujourd’hui. D’une certaine façon, tous les immigrants d’aujourd’hui qui font usage du français comme deuxième langue sont les héritiers de la politique d’ouverture de celui qu’on surnommait le « Grand conciliateur ».

Ce serait faire un pied de nez à l’histoire que nos statistiques oublient un phénomène qui modèle le Canada depuis plus d’un siècle.

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