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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.
Monday, November 15, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
Thursday, September 30, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
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Actualité économique

La Cité universitaire francophone et le postsecondaire fransaskois

Un peu tôt pour sabrer le champagne

Dans un communiqué émis le 8 mars, l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) affirme qu’une étape historique a été franchie pour le postsecondaire fransaskois avec l’appui unanime de l’Assemblée des députés communautaires (ADC) aux Termes de références de la future Cité universitaire francophone de l’Université de Regina (CUF).

Ces Termes de référence découlent des 35 recommandations qui avaient été soumises à la rectrice de l’Université de Regina au printemps 2013, suite aux travaux du Comité présidentiel chargé de donner un nouvel élan à l’Institut français. Ils ont été développé par le Comité de mise en œuvre des 35 recommandations auquel participait trois représentants de la communauté fransaskoise : Joanne Perreault, André Moquin et Wilfrid Denis.

Le document approuvé par l’ADC n’est disponible qu’en anglais pour le moment, car il lui reste trois étapes à franchir dans le processus administratif de l’Université. C’est ensuite seulement qu’il sera traduit.

Même si l’ACF se montre très enthousiaste, il faudra attendre un peu pour sabrer le champagne car tout peut arriver pendant les dernières étapes.  Il y a toujours la possibilité que des changements soient apportés aux Termes de référence ou même, dans le pire des cas, que tout soit remis en question. Selon la présidente de l’ACF, Madame Françoise Sigur-Cloutier, les probabilités sont minimes de voir des modifications en profondeur apportées au document. Si cela se produisait, il faudrait que l’ADC l’approuve de nouveau.

Dans sa forme actuelle, le document suscite l’adhésion de tous les partenaires, dont l’ACF. Cependant il reste encore beaucoup d’incertitude dans ce dossier. En effet, il est prévu que dès la création de la CUF, suite à la fusion de l’Institut français et du Département de français de l’université, la direction de la nouvelle entité procèdera à une révision de la vision, de la mission et des valeurs de l’institution. C’est donc à dire que des changements d’orientation importants pourraient survenir.

Malgré tout ce que les Termes de référence proposent, on note l’absence de réponse à une revendication de longue date de la communauté, c’est à dire une participation active à la gouvernance de l’institution. Il faut dire toutefois que cette revendication ne compte pas parmi les 35 recommandations du Comité présidentiel.

En 1988, lors de la création de l’Institut de formation linguistique, à l’origine de l’Institut français, l’ACF(C) avait refusé de combler les postes réservés à la francophonie sur le comité de mise sur pied de l’Institut. Elle voulait ainsi dénoncer le manque d’influence de la communauté fransaskoise dans la gestion de la nouvelle institution.

Il semble qu’après des années, l’ACF ait mis de l’eau dans son vin. Cette fois, elle accepte de voir son influence sur la gestion se limiter à un siège sur un comité aviseur.

Certains, comme le groupe Les amis de l’Institut,  un « groupe de citoyens indépendants, concernés et engagés à faire de l’éducation universitaire en français une réalité en Saskatchewan », ne voient pas cette situation d’un bon œil. Son porte-parole, Michel Dubé, affirme que la communauté doit se montrer ferme. « L’université, usant d’intimidation, n’a laissé d’autre choix à l’ACF que d’accepter ses conditions au risque de perdre le statut académique de la nouvelle unité francophone. L’ACF a accepté, préférant miser sur de fragiles acquis. » (Voir Courrier du lecteur p.4)

Mais pour madame Sigur-Cloutier, « l’étape que nous venons de franchir représente une avancée majeure pour le développement de l’éducation postsecondaire en français en Saskatchewan. »  Pour l’ACF, l’atteinte du statut académique pour la future Cité universitaire francophone représente une grande victoire. 

Quelques éléments des Termes de référence de la Cité universitaire francophone

  • Le Centre canadien de recherche sur les francophonies en milieu minoritaire (CRFM), une composante de l’Institut français, sera maintenu.
  • Développement d’un programme d’enseignement secondaire accéléré par la Cité en collaboration avec le Conseil des écoles fransaskoises (CEF).
  • L’Université de Regina reconnaît l’importance de tenir compte de la spécificité minoritaire dans le développement et la gestion de programmes d’éducation. Cela peut se traduire, par exemple, par l’autorisation d’un cours même si le nombre d’inscriptions est sous la norme habituelle.
  • Les représentants de la communauté fransaskoise seront invités à participer au processus de sélection de la direction de la CUF et sur le comité aviseur du CUF, mais la portée de cette participation n’est pas clairement définie.

 

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