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Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.
Monday, November 15, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
Thursday, September 30, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
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Actualité économique

Conseil des écoles fransaskoises
/ Categories: La vie des élèves

Générations retrouvées

Il y aura bientôt deux ans, les parents de finissants du Pavillon secondaire de l'école Monseigneur de Laval ont organisé une petite fête à la campagne pour célébrer la réussite des élèves. Ces parents qui ont des enfants à l'élémentaire et au secondaire avaient accepté de parler des raisons qui avaient motivé leur décision d'opter pour l'école de français langue première pour leurs enfants. Les entrevues ont été réalisées en anglais, puis traduites en français.

Jodie Loster

Jodie Loster

Jodie Loster

Crédit : Courtoisie
Mes 6 enfants sont dans le système scolaire francophone. Ma deuxième plus vieille doit composer avec un trouble de déficit d'attention et d'hyperactivité très prononcé. Je crois que dans n'importe quel autre système scolaire, on aurait tout fait pour la rediriger ailleurs. Pourtant, à Laval, on lui a créé un programme adapté qui nous a énormément aidés. Ma fille a pu ainsi canaliser son énergie débordante pour mieux se concentrer sur les tâches à accomplir. Elle avait tellement de défis. J'étais sur le point de la mettre dans un programme en anglais, langue première, parce que je me disais que c'était peut-être trop difficile pour elle. Les membres du personnel m'ont demandé de leur donner 6 mois. Ils allaient créer un programme fait sur mesure pour elle parce qu'elle comprenait très bien le français. J'étais sceptique au début, mais six mois plus tard, j'ai pu constater une amélioration dans ses résultats scolaires. Il y a encore du travail à faire, mais tous les six mois, l'équipe me rencontre; nous actualisons les objectifs; nous sommes toujours en contact en raison de son TDAH. Elle se sent vraiment bien accueillie et ils ont tous été formidables avec moi, même si je ne parle que très peu le français. C'est tout à leur honneur. 

Les jeunes n'ont pas vraiment eu l'occasion de célébrer en groupe ensemble, alors nous avons décidé d'organiser un petit BBQ autour d'une soirée de « paintball » pour leur donner la chance de se retrouver dans un contexte informel. 

Mon plus vieux était dans un autre système scolaire qu'en 9e année, alors qu'il est venu à Laval pour son secondaire. Il parle maintenant couramment le français et il est très près de ses camarades de classe. Tous les enseignants ont été exceptionnels. Le directeur l'a bien appuyé et maintenant il est inscrit au programme de soins infirmiers bilingues de l'Université de Regina. Mon fils, au début, hésitait lui aussi, et maintenant il est reconnaissant d'avoir pu réaliser ce parcours éducatif.

Je deviens parfois émotive quand je demande aux enfants de parler français, parce que je me souviens d'avoir souvent entendu mon grand-père me dire cela quand j'avais leur âge. Je n'ai pas eu la chance qu'ils ont, parce que je voulais moi aussi apprendre le français. De voir mes enfants parler français avec les autres membres de la famille qui le parlent encore, je trouve cela extraordinaire ! Cela me fait chaud au coeur !

Sarah Fetch

Sarah Fetch

Sarah Fetch

Crédit : Courtoisie
Ma soeur a choisi Laval pour ses enfants. Mes enfants allaient à une école d'un autre conseil scolaire où on lui disait qu'elle ne parlerait jamais français en raison de ses handicaps. On me disait qu'elle devrait abandonner le français et se concentrer sur l'anglais tout simplement. Mais ma fille voulait apprendre le français. Ma soeur et ma mère m'ont suggéré de contacter le système francophone. C'est ce que j'ai fait. Il y a eu un processus et ils ont accepté ma fille. Ils l'ont appuyée, au point où elle parle français couramment maintenant. Laval a aidé ma fille à obtenir une prothèse oculaire. Elle a perdu son oeil en raison d'un cancer à l'âge de 2 ans et demi. Elle a un trouble d'attention et doit composer avec plusieurs défis, entre autres, la dyslexie. On rencontre l'équipe tous les trois mois, on bénéficie de l'appui d'une auxiliaire à l'enseignement. Nous sommes très heureux du soutien que Laval nous a accordé. Cela permet à ma fille de réaliser ce qu'elle a toujours souhaité. Elle voulait parler français comme tous les autres et c'est ce qui arrive maintenant. Et j'adore la communauté francophone de Regina qui est tellement accueillante et tente de trouver des solutions au lieu d'abandonner. J'aime que, même si une personne est différente, on trouve des façons de l'intégrer et on lui donne la chance d'évoluer avec les autres. C'est vraiment une expérience inoubliable.

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