Close
Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan

Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan

3467

Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée.

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
4159
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
5885
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
5005
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
5154

Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
RSS
12345679Last
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Offre d’emploi : Conseiller(ère) en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un(e) conseiller(ère) en développement professionnel (conseiller(ère) en emploi). Date limite : 15 avril 2020 Détails : poste Coneiller(ère) en emploi The post Offre d’emploi : Conseiller(ère) en emploi appeared first on CÉCS.

Appel d’offres : Refonte de site Web

Appel d’offres Le CÉCS est à la recherche d’un fournisseur pour mettre en place une refonte de son site Web. La date limite est le 31 mars 2020. Pour plus d’informations : Appel d’offres The post Appel d’offres : Refonte de site Web appeared first on CÉCS.

Appel d’offres : Refonte de site Web

Cet appel d’offres a fermé le 31 mars 2020. The post Appel d’offres : Refonte de site Web appeared first on CÉCS.
RSS
First45679111213Last

Actualité économique

Mychèle Fortin

Presse écrite en crise dans le monde

Image
La presse écrite est en difficulté. La grande comme la petite. Dans les pays qu'on dit émergents, tel l'Inde, et ailleurs où le taux d'alphabétisation est élevé et où elle est plus accessible et moins coûteuse que la presse numérique, elle se porte plutôt bien. Mais au Canada, aux États-Unis, en Europe, elle ne va pas bien du tout. Cependant, cette « crise du papier » pourrait s'avérer créative.

Des grands noms de la presse, comme France Soir, aux petits, comme l'Express d'Ottawa, des journaux disparaissent ou sont en voie de disparition. Plus de cent cinquante journaux ont fermé en dix ans aux États-Unis. Certains, comme le New York Times, ont opté pour le virage numérique.  Mais la plupart des quotidiens et hebdos tâtonnent encore. Le quotidien La Presse (Montréal) publie désormais en version numérique, exception faite de son édition du samedi. Plus près de nous, l'Eau vive passe au numérique – bien qu'on espère que cette mesure soit temporaire. La plupart essaient de chevaucher le papier et le numérique, avec un succès relatif. 

Le virage numérique est inévitable et irréversible. Et les défis qu'il pose sont de taille. N'est pas le New York Times qui veut. Avec son site payant comptant plus de 700 000 abonnés, ce grand quotidien pourrait servir de modèle au passage de la presse écrite à la presse numérique.

Défis importants

Le monde numérique ne comprend pas seulement Internet mais aussi des médias multiplateformes : portables, tablettes, téléphones intelligents. Ces moyens de communication ont fait apparaître une pléthore de fournisseurs de contenu de tout acabit. La qualité des articles varie énormément.

Comment faire évoluer le métier de journaliste face à une information continue presque instantanée?  Comment attirer et surtout fidéliser des lecteurs susceptibles d'y réagir et de la partager ? Et surtout, comment produire une information de qualité et financer les rédactions dans un environnement où règne la gratuité ?

Il existe toujours une demande pour des reportages rigoureux, des articles de haut niveau et des publications papier. Il n'y a pas que les octogénaires qui privilégient la lecture d’une publication papier.  Mais les lecteurs souhaitent également, et de plus en plus, obtenir des informations différentes sur une plateforme unique.  Parmi eux, beaucoup de jeunes. 

Le rapport 2015 sur les tendances de la presse mondiale (World Press Trends 2015) rendu public en octobre dernier par l'Association mondiale des journaux et des éditeurs de presse (World Association of Newspapers and News Publishers) révèle que chez les 20-40 ans, sept lecteurs sur dix consomment  l'actualité quotidiennement.  Fait intéressant, ils sont 40% à souscrire un abonnement et/ou une application numérique.

Pistes de solution

Ce n'est pas la première fois que la presse écrite traverse un passage à vide.  Lorsque la télévision a fait son entrée dans les foyers nord-américains, près de la moitié des journaux du continent ont disparu. Qu'a-t-on fait? Les journaux du matin et du soir se sont associés pour survivre et ont lancé des quotidiens uniques et prospères dans la plupart des villes américaines. Des associations, des partenariats, ont redonné un élan à la presse écrite des années 50. Il serait temps de penser en ces termes pour redonner vie, non pas juste à la presse écrite, mais à la presse tout court.

À court terme, il semblerait qu'il faille encore réduire les coûts tout en trouvant des moyens de garder vivante la presse écrite, voire augmenter sa valeur, pour les lecteurs qui y sont fidèles.  Mais à moyen terme, il faudra que les entreprises dans le secteur de la presse écrite pensent à se regrouper, surtout les petites qui ont un lectorat modeste.  Cette conjugaison d'intérêts constituerait un moyen de faire de substantielles économies d'échelle. 

Enfin, les éditeurs de la presse écrite doivent comprendre la pertinence des diverses plateformes, savoir laquelle préfèrent leurs lecteurs, savoir comment cibler efficacement ces lecteurs et les publicités pour cette plateforme.  Toujours selon le rapport 2015 sur les tendances de la presse mondiale, les revenus publicitaires de la presse écrite ont été supérieurs à toute autre forme de revenus publicitaires en 2014.  Mais on prévoit que d'ici 2018, l'Internet deviendra le premier support de publicité. 

Les journaux francophones de l'Ouest canadien auraient-ils de meilleures perspectives d'avenir s’ils décidaient de conjuguer leurs ressources et leurs expertises?  Il me semble que la proposition vaudrait qu'on s'y arrête. Juste pour voir...

 

Print
23321

Mychèle FortinMychèle Fortin

Other posts by Mychèle Fortin
Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x
Terms Of UsePrivacy StatementCopyright 2014 par L'Eau vive
Back To Top