Nouveau système d'abonnement Fonds l'Eau vive banniere
Close
Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan

Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan

5193

Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée.

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
6159
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
7612
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
6807
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
6765

Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

RSS
123457910Last
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Offre d’emploi : Conseiller(ère) en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un(e) conseiller(ère) en développement professionnel (conseiller(ère) en emploi). Poste : Conseiller(ère) d’emploi The post Offre d’emploi : Conseiller(ère) en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Conseiller(ère) en emploi

Poste fermé le 17 juin 2020. The post Offre d’emploi : Conseiller(ère) en emploi appeared first on CÉCS.

Communiqué – Services en employabilité

Communiqué Regina, le 2 avril 2020 – Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) annonce qu’il offrira les services en employabilité effectif le 1er avril 2020.   COMMUNIQUÉ DE PRESSE The post Communiqué – Services en employabilité appeared first on CÉCS.
RSS
First2345791011Last

Actualité économique

Imaginons…

safeTalk
Imaginons…une communauté prémunie contre le suicide.1

Dans un article précédent, je vous disais que je suis formatrice de safeTALK, un programme de vigilance à l’égard du suicide pour tous, créé par LivingWorks Education2. J’ai donné cette formation dernièrement à un groupe de 23 étudiants postsecondaires en français avec ma collègue Jacqueline Hounjet.

Imaginez… 23 individus préparés à détecter une personne qui pense au suicide et à la mettre en contact avec des ressources de secours d’urgence en situation de suicide. 

Imaginez… 23 aidants alertes prêts à faire de leur mieux pour ne pas suivre la tendance générale des gens à « rater, écarter ou éviter » les occasions d’agir face au risque de suicide.

J’ai piqué votre curiosité? Tant mieux, laissez-moi vous parler un peu du programme safeTALK. La première partie du titre, safe, est l’acronyme pour Suicide Alertness For Everyone .

La deuxième partie du titre, TALK, décrit les quatre étapes de la démarche en question : Tell, Ask, Listen and Keepsafe. Voilà! C’était important pour moi de décortiquer ces acronymes qui ont une signification pertinente.

1)     « le dire, en parler »

Le rôle principal pour l’aidant alerte dans cette première étape est de créer un climat dans lequel les personnes troublées sont encouragées à parler et à recevoir une aide appropriée. Une personne sera plus apte à parler de ses symptômes et même de ses pensées suicidaires si elle se sent en confiance.  Toutefois, à cause des préjugés et des tabous autour du suicide, une personne n’osera pas toujours parler directement de suicide. Qui explique l’importance des étapes suivantes.

2)     « demander, questionner »

La meilleure façon de dire à la personne aux prises avec des pensées suicidaires que vous avez compris son éventuel appel à l’aide est de lui poser directement la question :  Parfois quand une personne s’isole, qu’elle change de comportement (eg abus de drogues ou d’alcool), on peut penser que ce sont des appels à l’aide et qu’elle pense au suicide. Est-ce que tu penses au suicide? »

Vous vous posez sans doute la question : « Est-ce que je ne risque pas de donner l’idée à la personne de se suicider en lui posant la question alors qu’elle ne pensait pas au suicide ? » La réponse est non. Ceci est une fausse idée, un mythe. Très souvent, la personne qui ne pensait pas au suicide percevra la question comme étant un geste de sollicitude et de bienveillance de votre part.

3)     « écouter »

Souvent, les personnes qui ont des idées suicidaires n’ont pas encore décidé qu’elles veulent mourir. En réalité, elles veulent plutôt parler avec quelqu’un du fait qu’elles n’ont plus le goût de vivre. Écouter la personne peut être très utile. Cela permet de reconnaître la souffrance. Cela permet à la personne qui parle de soulager ses émotions et de devenir plus calme. Cela permet de voir une situation sous un angle différent. Écouter la personne qui a des idées suicidaires est clé.

4)     « assurer la sécurité, protéger »

Le seul objectif à ce stade est d’assurer la sécurité de la personne. Toutefois, il y a une règle importante qui l’emporte sur tout le reste : assurez votre propre sécurité. Ne vous placez jamais dans une situation de danger. Allez chercher de l’aide.

Vous vous posez peut-être la question : « Et si la personne que j’essaie d’aider finissait quand même par mettre fin à ses jours ? »

safeTALK n’est pas une garantie pour la vie. Toutefois, je crois que ce programme de 3 heures contribue à augmenter notre capacité d’être un aidant alerte et à réduire les raisons que nous avons de « rater, écarter ou éviter » l’occasion d’agir face au risque de suicide.

Voilà donc un paradoxe intéressant : parler du suicide ouvertement et franchement fait de la place pour parler de la VIE. 


1Source : Formation safeTALK

2Source : LivingWorks Education2 est une entreprise de formation canadienne qui, dans les deux langues officielles, créé des programmes aidant les communautés à se prémunir contre le suicide depuis 1983.

Print
26189

Francine Proulx KenzleFrancine Proulx Kenzle

Other posts by Francine Proulx Kenzle
Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x
Terms Of UsePrivacy Statement© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top