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Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée.

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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Offre d’emploi : Conseiller(ère) en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un(e) conseiller(ère) en développement professionnel (conseiller(ère) en emploi). Poste : Conseiller(ère) d’emploi The post Offre d’emploi : Conseiller(ère) en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Conseiller(ère) en emploi

Poste fermé le 17 juin 2020. The post Offre d’emploi : Conseiller(ère) en emploi appeared first on CÉCS.

Communiqué – Services en employabilité

Communiqué Regina, le 2 avril 2020 – Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) annonce qu’il offrira les services en employabilité effectif le 1er avril 2020.   COMMUNIQUÉ DE PRESSE The post Communiqué – Services en employabilité appeared first on CÉCS.
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Actualité économique

Jean-Pierre Picard (EV)
/ Categories: 2015, Éditorial, Politique

Reine Victoria, Patriotes et débats télévisés

Vous avez bien profité du long congé? Saviez-vous que le Canada est le seul pays à célébrer l’anniversaire de la reine Victoria? Même l’Angleterre ne célèbre plus l’anniversaire de cette monarque décédée il y a plus d’un siècle.

Il y a bien sûr la fibre monarchiste qui est toujours bien présente dans plusieurs coins de notre pays. Mais je ne peux m’empêcher de me demander s’il y a plus. 

Pendant que le Canada souhaitait bonne fête à une reine décédée depuis plus d’un siècle, le Québec, de son côté, célébrait la Journée nationale des Patriotes. Et c’est là que ça devient intéressant.

Que voulaient les Patriotes? En janvier 1834, ils faisaient adopter par la Chambre d’Assemblée du Bas Canada une série de 92 résolutions qui furent acheminées à Londres. Parmi celles-ci on retrouvait des demandes pour une représentation plus démocratique, un meilleur soutien à l’éducation et un plus grand pouvoir sur le contrôle budgétaire. 

En ce sens, ils avaient l’adhésion de nombreux anglophones qui préféraient le système de représentation américain. Celui-ci permettait une plus grande influence populaire dans les affaires de l’État et dans le choix des dirigeants. D’ailleurs, au début, plusieurs anglophones du Bas Canada appuyaient les revendications des Patriotes et militaient à leurs côtés.

La couronne britannique (la reine Victoria) rejeta en bloc ces demandes en 1837 en plus d’interdire les assemblées publiques et en émettant des mandats d’arrestation contre les dirigeants des Patriotes. Une partie de la population réagit en prenant les armes pour résister aux arrestations. La suite fut assez brutale pour les habitants qui ne faisaient pas le poids face à l’Empire britannique. Il y eut des dizaines de morts, des fermes et des villages furent incendiés en représailles. Douze Patriotes furent pendus et 58 exilés en Australie. 

La table était mise pour écraser une autre demande de réforme politique réclamée, presque 50 ans plus tard, toujours sous le règne de la reine Victoria, par un autre groupe de francophones, les Métis des Prairies cette fois là.

Pourquoi je vous parle de tout ça? Parce que le mépris envers les francophones perdure encore malgré des apparences de bonne volonté. 

Le premier ministre Stephen Harper a choisi de ne pas participer aux débats des chefs traditionnellement organisés par le consortium des médias (Radio-Canada/CBC, Global TV et CTV). Il a plutôt accepté les offres de TVA et du magazine Maclean’s.

Cela revient à dire que les francophones à l’extérieur du Québec n’auront pas droit aux débats en français (ils sont plutôt rares ceux qui reçoivent la chaîne TVA). Il est vrai que l’électorat francophone hors Québec ne fait pas le poids, mais cela autorise-t-il monsieur Harper à le priver d’un débat en français? 

Nous savons tous que notre premier ministre, en plus d’être un ardent monarchiste, n’est pas un fervent admirateur de Radio-Canada.  Est-ce pour régler une vendetta personnelle qu’il boude le débat du consortium?

J’invite nos organismes porte parole à sensibiliser les chefs de partis qui participeront au débat à interpeler monsieur Harper sur cet affront à la francophonie canadienne

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