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Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée.

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Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
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L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
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Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
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Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
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Nouvelles du CÉCS

Prochain atelier «ÊTES-VOUS BUSINESS?»

Le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) est heureux de vous inviter au second atelier d’information, d’initiation et de développement des affaires. L’atelier sera sous le thème Les...
Thursday, October 9, 2014/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Foire de l’emploi de Saskatoon

Vous cherchez un emploi? Venez partagez vos expériences professionnelles et rencontrer des employeurs potentiels lors de notre Foire de l’emploi! Celle-ci aura lieu le 23 octobre prochain (de 10 h...
Monday, September 15, 2014/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Une économie tournée VERT l’avenir

Le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) vous invite à son Forum économique « Une économie tournée VERT l’avenir«   L’évènement aura lieu les 3 et 4 octobre prochains à l’hôtel Ramada ...
Monday, September 8, 2014/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
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Actualité économique

Liberté d'expression ou liberté de faire taire ?
Mychèle Fortin

Liberté d'expression ou liberté de faire taire ?

Je suis perplexe. Les propos virulents des tenants des diverses théories complotistes me sidèrent. Le mouvement anti-masque me dépasse. Jamais le mot "liberté" n'a été aussi malmené. Je me demande comment une question de santé publique a pu se transformer en combat politique. Le fait de porter un masque nuit-il à notre intégrité physique ? Nos médecins et scientifiques sont-ils des imbéciles ou des êtres machiavéliques ?

Les manifestations anti-masque sont présentes presque partout au Canada. Leurs slogans sont édifiants : "Personne ne va me dire quoi faire", "C'est mon corps, ma décision", "Vive la liberté", etc. (Je reconnais que la buée dans les lunettes, c'est parfois embêtant, mais quand même...) Certains vont jusqu'à comparer l'obligation du port du masque au régime nazi. Ça laisse béat.

La pandémie n'est pas la seule source de division dans la société canadienne. Les causes légitimes de mécontentement et d'inquiétude sont oubliées, noyées sous des avalanches de revendications de personnes ou de groupes qui s'estiment offensés. Ce que Caroline Fourest appelle une « peste de la sensibilité » dans son livre Génération offensée (Grasset, 2020).

Langue de bois, tu nous tueras

À trop marcher sur des œufs, on tue l'ironie. Le "second degré" dont nous avons, semble-t-il, perdu le sens. On en aurait pourtant bien besoin. Les premiers monologues d’Yvon Deschamps ne passeraient pas aujourd'hui, à commencer par son célèbre monologue antiraciste Nigger Black. On peut rire en parlant de choses sérieuses. C'est à ça que ça sert, le second degré.

Les réseaux sociaux occupent de plus en plus de place sur nos écrans, dans nos cerveaux. On délaisse les médias traditionnels ou, pire, on s'en méfie. Sur les médias sociaux, tout mérite d'être dit. Toutes les opinions se valent, même sous couvert d'anonymat. Il n'y a pas de filtre. Ça se répand. QAnon et ses émules sont partout.

L'embêtant avec les théories conspirationnistes, c'est qu'elles s'appuient souvent sur un fond de vérité. Il n'est pas tout à fait faux de penser que les plus fortunés de ce monde s'entendent pour que les pauvres le demeurent. Mais ce n'est pas en accusant les élites, politiques ou autres, de pédophilie et de satanisme qu'on va y changer quelque chose. 

On dirait que réfléchir est devenu suspect, que le droit de parole ne sert plus qu'à faire taire. Caroline Fourest ose dire ce qu'on ne dit pas. « Nous vivons dans un monde furieusement paradoxal, où la liberté de haïr n'a jamais été aussi débridée sur les réseaux sociaux, mais où celle de parler et de penser n'a jamais été si surveillée dans la vie réelle. »

La culture n'a de comptes à rendre à personne

Récemment, l'Association des libraires du Québec (ALQ) censurait la liste de livres que le premier ministre François Legault avait été invité à soumettre. Parce que d'aucuns se sont offusqués  de certains choix de monsieur Legault et déploré le fait qu'on lui offre une plate-forme gratuite. Au lieu de se réjouir qu'un homme politique s'adonne à la lecture. Heureusement, ce geste de censure a été décrié haut et fort. L'ALQ a republié l'infographie avec les choix littéraires de monsieur Legault.

Quand même, ça laisse songeur. Si les arts et la littérature se mettent à plier sous le joug des offensés... On pense à des expositions ou des œuvres boycottées, des spectacles, tel SLAV et Kanata de Robert Lepage, annulés pour cause « d'appropriation culturelle ». Faudra-t-il être transgenre pour jouer le rôle d'une personne transgenre, immigrant pour jouer le rôle d'un immigrant ? Est-ce qu'aujourd'hui un Anthony Quin, d'origine mexicaine et irlandaise, pourrait prétendre au rôle de Zorba le Grec ? Faudra-t-il passer un test d'ADN avant de passer une audition ?

« Un metteur en scène a le droit de monter ce qu'il veut avec qui il veut. C'est un créateur, un point c'est tout. » Ce n'est pas moi qui le dis. C'est Tomson Highway, auteur cri du Manitoba. Il me semble qu'en ces temps où les défis sont colossaux, nous aurions tous intérêt à laisser nos sensibilités au vestiaire.

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