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Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée.

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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Dîner d’affaires pour entrepreneurs et professionnels

Parce que comme vous le savez, en tant qu’entrepreneur, il est primordial de se bâtir un réseau de contacts. Les occasions ne sont pas nécessairement les plus nombreuses pour le réseaux...
Tuesday, November 4, 2014/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Foire d’emploi bilingue en partenariat avec l’Institut français

Le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan, en partenariat avec l’Institut français et Student Employment Services de l’Université de Regina est heureux de vous convier à la Foire d’emploi...

Nouvelle coordonnatrice en communications/marketing

C’est le 23 septembre dernier que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan accueillait sa toute nouvelle coordonnatrice en communications/marketing, Maggy Bougie. Originaire de Lévis à...
Thursday, October 23, 2014/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
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Actualité économique

David Suzuki en soutien à la nouvelle génération de guerriers de l’eau

David Suzuki en soutien à la nouvelle génération de guerriers de l’eau

Lors du Sommet One Young World au Palais des congrès de Montréal, tenu du 18 au 21 septembre, David Suzuki et d’autres activistes ont souligné l’importance de la préservation de l’eau sur la planète. Avec une intensification des changements climatiques et un manque de pouvoir politique chez les jeunes, la désobéissance civile est de mise selon David Suzuki.

« Nous sommes faits de 60 à 70 % d'eau, nous en avons besoin en permanence », a rappelé le célèbre environnementaliste lors de sa présence au prestigieux sommet de portée mondiale.

L’activiste canadien, originaire de Colombie-Britannique, œuvre pour la préservation de la planète et martèle le même discours depuis ses premières émissions télévisées dans les années 1960.

Depuis, l’activité humaine a continué d’affecter l’équilibre de la planète. Inondations, sécheresses, chaleurs extrêmes voient leur fréquence et leur violence redoubler. 

L’union des générations

Face à l’urgence, le Sommet One Young World réunit chaque année quelque 2 000 jeunes leaders mondiaux des quatre coins de la planète pour accélérer l'impact social dans divers domaines.

Lors de l’une des conférences du sommet, intitulée Les guerriers de l’eau, David Suzuki figurait ainsi auprès de Sue Whisky, jeune environnementaliste du Malawi qui milite depuis l’âge de 14 ans pour soutenir l’agriculture de son pays. Deux générations, deux pays différents, mais avec un enjeu commun : la préservation de l’eau.

Au Malawi, les citoyens dépendent massivement de l’agriculture et les systèmes d’irrigation sont essentiels pour la survie de nombreuses familles.

« La déforestation est un immense problème au Malawi et à travers l’Afrique. Si on peut éduquer les gens, on peut préserver la forêt », témoigne Sue Whisky.

Au Tchad, l’eau est aussi un enjeu de taille. Ce sont les éleveurs de bétail qui souffrent de la sécheresse, mais aussi des inondations.

Didja Tchari, représentante d’une communauté d’éleveurs de bétail appelée Mbororo Fulani, ou peuple peul, est venue jusqu’à Montréal pour livrer un message, et trouver des appuis politiques.

« Je suis venue aider ma communauté qui est impactée par le changement climatique à s’adapter et pour partager mes expériences et saisir des opportunités », explique-t-elle.

Cette année, les températures ont atteint plus de 50 degrés à l’ombre au Tchad. « L’eau est rare et les pâturages aussi. Et avec la saison des pluies maintenant, il y a des inondations », déplore-t-elle.

Le bétail dépérit et les communautés d’éleveurs n’arrivent pas à faire de transhumance interfrontalière. « Les terroristes de Boko Haram empêchent les communautés de se déplacer et la disparition du lac Tchad contribue à la difficulté de la situation », ajoute la jeune femme.

Quelle place pour les jeunes ?

Aujourd’hui, Didja Tchari veut constituer une voix pour la nouvelle génération. « Les jeunes de ma communauté n’ont pas accès à des postes de prise de décisions », exprime-t-elle sans détour.

David Suzuki, figure majeure du militantisme vert à l’échelle internationale, constate que les jeunes sont les premiers touchés par le réchauffement climatique, mais leurs voix ne portent pas.

Car trouver des appuis politiques pour convaincre les gouvernements d’agir n’est pas chose aisée. En témoigne la difficulté de Didja Tchari à persuader les décideurs tchadiens d’aider les éleveurs du pays face au réchauffement climatique.

« Les besoins sont énormes, il faut faire des plaidoyers au niveau national et au niveau international, revendique Didja Tchari. Le Tchad a ratifié les Accords de Paris, mais les politiques ne mettent rien en œuvre », s’insurge-t-elle.

Alors, est-ce que l’avenir passe par les jeunes ? Pour David Suzuki, 88 ans, la réponse est non, même  si ces derniers représentent la relève, car « ils n’ont pas de pouvoir politique », note-t-il.

« Ce sont les aînés qui doivent descendre dans la rue pour défendre les jeunes générations et encourager la désobéissance civile », conclut David Suzuki. D’une génération de défenseurs de la planète à une autre, la passation du flambeau est en cours.

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Hélène Lequitte – IJL-Réseau.PresseGhita Hanane

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