Grève Postes Canada accès PDF
Close
Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan

Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan

4189

Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée.

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
5075
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
6529
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
5937
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
5692

Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
RSS
12345678910Last
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Prochain Webinaire « Êtes-vous business? »

Le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) est heureux de vous inviter au troisième atelier d’information, d’initiation et de développement des affaires. L’atelier sera sous le...
Wednesday, November 26, 2014/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Le CDEM reçoit 960 000$ pour exporter son expertise du projet Éco-Ouest dans les 4 provinces de l’Ouest

Le 21 novembre dernier était une journée importante pour les communautés bilingues des 4 provinces de l’Ouest. En effet, vendredi dernier, l’honorable ministre Shelly Glover se déplaçait à...
Monday, November 24, 2014/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Over the Hill Orchards – Récipiendaire de l’entreprise de transformation

C’est le 15 novembre dernier qu’avaient lieu les Lauriers de la PME organisé par le RDÉE Canada, un événement qui vise à souligner les petites et moyennes entreprises francophones à l’extérieur du...
Tuesday, November 18, 2014/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
RSS
First3839404143454647Last

Actualité économique

Jocelyne Vogt, une instagrameuse métisse qui outille

Jocelyne Vogt, une instagrameuse métisse qui outille

Comme nombre d’éducateurs, Jocelyne Vogt a du mal à trouver des ressources en français, et d’autant plus pour parler des sujets autochtones. L’enseignante métisse de Prince Albert, engagée par le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), a ainsi décidé d’outiller elle-même les autres via son compte Instagram frenchiemetisteaches.

Quel est le but derrière votre compte Instagram ?

J’enseigne les sciences humaines à l’école Valois à Prince Albert et, comme tout autre enseignant, j’ai de la misère à trouver des ressources autochtones en français.

En particulier, les ressources au sujet des Autochtones en Saskatchewan sont difficiles à trouver en français. Beaucoup de romans autochtones sont écrits par des francophones québécois ou sont traduits de l’anglais.

Alors, j'ai commencé le compte pour partager des ressources en français pour les Premières Nations, Métis et Inuits.

Au début, c’était plutôt pour moi-même. C’était là où je notais les ressources que j’utilisais. Mais finalement, j’ai rendu le compte public afin de partager ces ressources avec tout le monde, parce que je recevais beaucoup de questions de mes collègues. Maintenant, ils peuvent aller les voir sur Instagram et continuer à y retourner pour s’inspirer.   

Quel genre de ressources utilisez-vous ?

Le site web Good Minds Books est une librairie en ligne de livres autochtones disponibles dans une variété de langues, y compris en langues autochtones. C’est là que je commande nos ressources de l'école.

J’aime aussi acheter des livres à la nouvelle librairie à Saskatoon, Nation fransaskoise, quand ils vendent des livres à nos congrès annuels.

Mes jeunes adorent le jeu Trappers and Traders de la Société d’archéologie de la Saskatchewan, un jeu pour découvrir la traite des fourrures où les cartes sont en anglais, en cri, en michif et en français.

D’autres éducateurs profitent-ils de vos partages ?

Oh oui, je sais qu’il y en a ! En plus de mes collègues, il y a aussi les collègues de mon mari qui travaille pour la division scolaire publique en immersion. Ses collègues me remercient et partagent les ressources qu’ils apprécient.

 

Étant métisse vous-même, trouvez-vous que vous apprenez en utilisant ces ressources en même temps que vos élèves ?

Image
Jocelyne Vogt de Prince Albert se dédie au partage de ressources autochtones pertinentes en français auprès des éducateurs de la Saskatchewan. Crédit : Courtoisie de Jocelyne Vogt

Parfois, oui. J’ai une maîtrise en études canadiennes avec un focus sur les Autochtones, alors j’apprends mais pas tant que ça, parce que beaucoup de ressources qui existent en français sont pour les petits.

Les ressources plus détaillées, il faut les lire en anglais. Même si certaines viennent de Saint-Boniface, au Manitoba.

Comment percevez-vous les liens entre les communautés métisse et francophone ?

Honnêtement, j'ai de la misère avec le fait que la Nation métisse de la Saskatchewan n’ait aucune ressource en français, surtout parce que notre langue maternelle en tant que Métis est le français.

Je parle souvent de ça avec le représentant de notre région parce que je trouve ça très difficile. J'ai aussi déjà parlé avec l’Institut Gabriel Dumont du fait qu’ils n’ont aucun programme d’enseignement en français.

Il n’y a rien pour les personnes qui veulent faire leurs études en français et en enseignement ici à Prince Albert ou à Saskatoon.

C'est un grand exemple de l'assimilation et de la colonisation. Nous avons perdu notre langue aussi en tant que Métis.

Créez-vous vous-même des ressources ?

Récemment, j'ai créé un chapitre d’un manuel qui va sortir dans un ou deux ans. C'est en anglais et ça s’appelle Teaching Métis Content in the Classroom. C’est en collaboration avec l’Université du Manitoba.

Le chapitre indique comment j’enseigne la gouvernance métisse dans la salle de classe. Bien que ce soit écrit en anglais, j’inclus toutes les ressources que j’utilise qui sont en français, parce que j’enseigne la leçon en français.

Pour retrouver les ressources de Jocelyne Vogt, rendez-vous sur la page Instagram frenchiemetisteaches.

Print
1596

Leanne Tremblay – IJL-Réseau.PresseGhita Hanane

Other posts by Leanne Tremblay – IJL-Réseau.Presse
Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x
Terms Of UsePrivacy StatementCopyright 2014 par L'Eau vive
Back To Top