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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Prochain Webinaire « Êtes-vous business? »

Le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) est heureux de vous inviter au troisième atelier d’information, d’initiation et de développement des affaires. L’atelier sera sous le...
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Le CDEM reçoit 960 000$ pour exporter son expertise du projet Éco-Ouest dans les 4 provinces de l’Ouest

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Over the Hill Orchards – Récipiendaire de l’entreprise de transformation

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Tuesday, November 18, 2014/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
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Actualité économique

Arthur Béague

GIEC: un nouveau rapport qui fait chaud dans le dos

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Crédit : Matthias Neufeld / Unsplash

Le 9 août 2021, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) rendait public son rapport, tirant à deux mains sur une sonnette d’alarme qui a bien du mal à se faire entendre.

Créé en 1988, le GIEC est un organisme constitué de scientifiques et des représentants de 195 États dont le but est de produire des rapports d’évaluation de l’état des connaissances scientifiques, méthodologiques, techniques et socio-économiques sur les changements climatiques. 

Si le 6e rapport du GIEC sera publié seulement en 2022, son premier volet a été dévoilé le 9 août dernier tant chaque minute compte. Son but est ainsi de permettre aux pays membres d'évaluer leurs progrès vis-à-vis de l’objectif de contenir le réchauffement mondial en deçà de 2 °C.

Ce qu’il faut retenir 

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Augmentation de la température par rapport à la période 1850-1900 selon différents scénarios
Crédit : GIEC

Approuvé par 234 auteurs et 195 gouvernements, ce premier volet s’appuie sur plus de 14 000 publications scientifiques. Il présente 5 scénarios illustrant comment les émissions de gaz à effet de serre pourraient augmenter pendant le reste du siècle. 

Le plus optimiste des scénarios, nommé SSP1, décrit un monde caractérisé par une forte coopération internationale et donnant la priorité au développement durable. Dans ce monde, aussi utopiste soit-il, une augmentation moyenne à la surface du globe de 1,6 °C aurait pourtant lieu vers 2050. Les Accords de Paris de 2016 visant à limiter l’augmentation à 1,5 °C ne seraient donc pas respectés.

À l’opposé, le scénario SSP5 imagine un monde fait de développements traditionnels et rapides des pays en voie de développement, fondés sur la croissance et nécessitant de fortes consommations d’énergie et des technologies émettrices de carbone… Ce scénario nous mènerait, lui, à une augmentation d’environ 5 °C d’ici à la fin du siècle.

Ces augmentations sont calculées par rapport à la période 1850-1900. À l’heure où mes doigts tapotent les touches de mon clavier, +1,1 °C s’affiche déjà au tableau des scores. Cette augmentation est une moyenne autour de la Terre. Aussi, si l’on se concentre uniquement sur les continents, elle est bien plus marquée. En Europe par exemple, l’augmentation est déjà supérieure à 1,5 °C. Selon les scientifiques, nous serions sur une trajectoire qui nous emmènerait vers 3 °C de réchauffement global d’ici à la fin du siècle.

Le temps presse

Pluies torrentielles, feux gigantesques, records de chaleur ou encore sécheresse extrême : ce qui est encore exceptionnel aujourd’hui va se banaliser demain, voire s’intensifier. Les glaciers sont condamnés à fondre pendant encore des décennies, peut-être des siècles – une tendance irréversible. 

Malgré tout, il n’est pas encore trop tard pour atténuer la montée du niveau des mers ou l'intensification des vagues de chaleur en limitant le réchauffement global de la planète. À moins de 100 jours de la conférence de l’ONU sur le climat (COP26), qui se déroulera à Glasgow au Royaume-Uni, le rapport du GIEC servira de base de travail pour, espérons-le, enfin changer de trajectoire.

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