Nouveau système d'abonnement Fonds l'Eau vive banniere
Close
Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan

Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan

5073

Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée.

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
5940
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
7302
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
6551
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
6646

Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

RSS
124678910Last
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Offre d’emploi : Conseiller.ère en développement économique (CDÉ)

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Conseiller/Conseillère en développement économique (CDÉ).   DÉTAILS The post Offre d’emploi : Conseiller.ère en développement économique (CDÉ) appeared first on CÉCS.

Ouverture des appels de propositions de projets pour l’année 2021-2022 au FDÉFO

Ouest canadien, le 30 novembre 2020 – Les quatre Organismes francophones à vocation économique (OFVE) de l’Ouest canadien  (CDEA, SDECB, CDEM et CÉCS) sont heureux de lancer conjointement le second appel de propositions au FDÉFO pour des projets qui vont débuter le 1er avril 2021. Communiqué de presse FDEFO The post Ouverture des appels de propositions de projets pour l’année 2021-2022 au FDÉFO appeared first on CÉCS.
Monday, November 30, 2020/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Communiqué FDEFO : 21 septembre 2020

Les quatre Organismes francophones à vocation économique (OFVE) de l’Ouest canadien  (Conseil de développement économique de l’Alberta – CDEA,  Société de développement économique de la Colombie-Britannique – SDECB,  Conseil de développement économique des municipalités bilingues du Manitoba – CDEM et Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan – CÉCS) sont heureux d’annoncer les projets qui ont été retenus pour recevoir un...
Monday, September 21, 2020/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
RSS
124678910Last

Actualité économique

Changement climatique : plus de pluie et moins de neige pour les Prairies

Changement climatique : plus de pluie et moins de neige pour les Prairies

La hausse des températures modifie le cycle de l’eau dans les Prairies canadiennes. Régime principalement lié à la fonte des neiges, le système hydrique de la Saskatchewan est de plus en plus exposé aux fortes pluies estivales et automnales. Des modifications qui pourraient bouleverser les secteurs agricoles, les villes et l’alimentation en eau.

Avec près de 10 % de son territoire couvert d’eau douce, la Saskatchewan est l’une des provinces les mieux pourvues en eau du Canada.

Mais, à cause des Rocheuses qui barrent la voie aux masses d'air humide venues du Pacifique, les Prairies ont un climat relativement sec, parfois désertique.

Un équilibre précaire dans lequel le système hydrique de la province se maintient grâce à ses lacs dans le nord, à ses rivières dans le sud et aux précipitations qui parviennent à traverser les Rocheuses.

Un système en déséquilibre

Selon les scientifiques, la hausse globale des températures aura plusieurs effets notables sur le cycle de l’eau dans les Prairies.

« C’est le ratio pluie-neige qui va le plus changer », résume Chris Spence, scientifique à Environnement et Changement climatique Canada.

D’après le chercheur, les températures plus élevées entraînent un raccourcissement de la période de chute des neiges.

« C’est un seuil tout à fait binaire, explique-t-il. Au-dessus de zéro degré, c’est de la pluie, en dessous, de la neige. »

De graves conséquences

Pour les habitants, cette différence entre neige et pluie peut sembler anodine. Pourtant, s’il neige seulement quelques jours de moins chaque année et que cette eau tombe sous forme de pluie à la place, c’est un basculement important pour le système hydrologique des Prairies.

« Habituellement, nous voyons dans les Prairies un pic de hauteur d’eau au printemps et en été à cause de la fonte des neiges », explique Stacey Dumanski, coordinatrice des communications au Centre d’hydrologie et membre de l’Institut global pour la sécurité de l’eau à l’Université de la Saskatchewan.

Mais avec la montée en puissance des pluies, les scientifiques voient de plus en plus d’eau arriver en dehors des saisons habituelles.

Ces pics, plus irréguliers, pourraient provoquer inondations, dégâts, pollutions et même dégradation de la qualité de l’eau, ponctue Chris Spence.

En effet, l’augmentation des pluies peut provoquer un transport accru des nutriments vers les rivières et les réservoirs d’eau potable. Lorsque ces nutriments se concentrent et que les températures augmentent, certains organismes comme les algues en profitent.

Comme l’explique Peter Leavitt, hydrologue à l’Université de Regina, ces « pics de productivité des lacs provoquent la prolifération d’algues », dangereuses pour les systèmes d’alimentation en eau.

Cela a été le cas pour Regina et Moose Jaw l’été dernier, lorsque l’eau destinée à la consommation, puisée dans le réservoir Buffalo Pound, a pris une couleur douteuse et un goût désagréable.

La recherche pour aider

L’Institut global pour la sécurité de l’eau, créé à Saskatoon en 2011, a notamment pour objectif de proposer des solutions pour protéger les ressources en eau de la province.

Stacey Dumanski, de l’institut, explique que le partage des connaissances et la sensibilisation des citoyens et décideurs constituent sa mission première.

« Nous avons des chercheurs qui travaillent sur presque tous les aspects du problème », détaille-t-elle. Des espèces invasives aux systèmes de filtration, la communauté scientifique s’active pour identifier les problèmes et trouver des solutions.

Mais, comme le souligne de son côté le scientifique Chris Spence, le travail de chercheur est avant tout de présenter un constat sur l’état de la situation, pas de se poser en décideur.

Ainsi, que ce soit à propos d’agriculture, d’urbanisme ou de traitement de l’eau, au-delà des connaissances scientifiques, ce sont « les personnes concernées qui doivent choisir la voie à prendre, en fonction de leurs besoins ». À bon entendeur.

Print
1843

Lambert Baraut-Guinet - IJL-Réseau.PresseGhita Hanane

Other posts by Lambert Baraut-Guinet - IJL-Réseau.Presse
Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x
Terms Of UsePrivacy Statement© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top