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Nouvelles du CÉCS

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Actualité économique

Laurier Gareau

Lettre à l’éditeur : Disparition des groupes artistiques

L’article de Michel Vézina dans l’Eau vive du 29 mai, La saison multiculturelle, ainsi qu’un courriel de Francis Marchildon me pousse à écrire à propos de la disparition des groupes artistiques dans la communauté fransaskoise. Michel déplore la dissolution des groupes La Ribambelle et les Danseurs de la rivière La Vieille et se demande : « Comment allons-nous comme communauté préserver cet héritage [folklorique]? » 

 

Francis Marchildon, pour sa part est à préparer une série d’émissions sur le 40e anniversaire du Conseil culturel fransaskois (CCF) et il demande où il pourrait trouver des photos de plusieurs groupes artistiques de la province, comme le groupe Octopus, les chorales Les voix du printemps et Entr’amis et ainsi suite. Tous ces groupes sont maintenant disparus. Je me souviens d’un temps durant les années 1980 et 1990 où il y avait au moins une douzaine de ces groupes artistiques et folkloriques dans la province. En plus de La Ribambelle et les Danseurs de la rivière La Vieille (danse), il y avait La Troupe de l’Épinette, Les Quatre Coins, Les Bel’s Étoiles, la Troupe Tournesol, la Troupe du Jour, le Théâtre Oskana et les Franskataires (théâtre), la chorale Entr’amis, la chorale Écho de Zenon Park, l’Octopus et le MAT du Collège Mathieu (musique) et Art X 9 (arts visuels).

 

Aujourd’hui, seule la Troupe du Jour connaît un plein essor, alors que les autres ont disparu ou vivent une très pauvre existence. La raison pour ça, c’est qu’en 1995, la Troupe du Jour a été le seul groupe artistique à se mériter un statut provincial avec le droit de soumettre des demandes directement à Patrimoine canadien. Tous les autres groupes sont devenus des groupes membres d’une association communautaire, qui elle, devait aller chercher un financement pour le groupe du Patrimoine canadien. Hélas, le financement n’a pas toujours été versé aux groupes membres.

 

Maintenant, tous les groupes sont voués à disparaître tôt ou tard. On le voit même parmi les compagnies professionnelles de danse, de théâtre et de musique. Ce qui est troublant dans la communauté fransaskoise, c’est qu’il y a eu très peu de relève depuis le milieu des années 1990. À ma connaissance, deux groupes artistiques seulement ont vu le jour dans les 20 dernières années, la Chorale Chœur des Plaines à Saskatoon et la Chorale Plaines de Gospel de l’Institut français à Regina. 

 

La faute repose-t-elle sur les épaules du Conseil culturel fransaskois qui ne fait pas son travail en encourageant les artistes à se regrouper? Ou est-ce trop difficile d’obtenir un appui financier du Patrimoine canadien, étant dépendant d’un regroupement communautaire? 

 

Dans son article, Michel Vézina mentionne le programme GénieArts du Saskatchewan Arts Board qui permet aux écoles de faire un bain dans les arts et la culture fransaskoise. Toutefois, le programme reposait sur les écoles pour faire la demande de subvention, et non pas sur les groupes artistiques, et trop souvent les projets approuvés n’ont pas bénéficié les artistes fransaskois.

 

Tout au long de notre histoire, il y a eu des groupes artistiques ou folkloriques qui ont aidé à forger ce qui est la culture fransaskoise qu’on connaît aujourd’hui. Avec une communauté fransaskoise en pleine transition  (immigrants et francophiles), comment et par qui notre culture va-t-elle être définie dans les années à venir? 

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