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Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée.

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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

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Nouvelles du CÉCS

Coordonnateur/trice du programme Jeunesse Canada au travail recherché(e)!

Le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). La...

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Rapport d’auto-évaluation 2014 – Régions BDS

  Rapport d’auto-évaluation des régions de Bellevue, Domrémy et St-Louis – 25 novembre 2014
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Actualité économique

Laurier Gareau récompensé par le Saskatchewan Book Awards

« Nos écoles devraient faire plus de place à la littérature fransaskoise » - Laurier Gareau

Laurier Gareau

Laurier Gareau

Le samedi 25 avril l’écrivain fransaskois Laurier Gareau a été nommé lauréat du Prix du livre français au Saskatchewan Book Awards pour sa pièce Green Mustang. Originaire de Saint-Isidore de Bellevue en Saskatchewan, monsieur Gareau participe activement au développement artistique, culturel et historique de la communauté fransaskoise depuis plus de 35 ans. 

Il a réussi à écrire et à faire produire environ 45 pièces de théâtre depuis son premier engagement dans le Théâtre communautaire de Regina en 1975, dont La trahison (1995) qui a été intégrée dans un cours de littérature de l'Université de la Saskatchewan

Green Mustang explore, avec réalisme et humour, « la complexité des relations exogames et de l'éducation des enfants non seulement bilingues, mais aussi biculturels » écrivait Sarah Vennes-Ouellet dans L'Eau vive (7 avril 2011). Ce sont aussi les conflits intergénérationnels, l'émancipation de la femme et l'assimilation culturelle qui sont mis en relief. Green Mustang camoufle sous une crise de couple un drame identitaire. 

« C ‘est un sujet avec lequel on fait affaire tous les jours de notre vie ici en Saskatchewan. Beaucoup de personnes avec qui j’ai travaillé étaient dans des mariages exogames et je voulais explorer ce thème dans le contexte de la communauté fransaskoise » explique l’auteur.

« J’explorais plus comment le mariage peut survivre à tout ça, surtout quand tu as un mari qui est très impliqué dans la francophonie et qui devient un combattant  de la cause francophone ».

Accorder une plus grande place à notre littérature dans les écoles fransaskoises 

Monsieur Gareau aimerait voir la littérature fransaskoise intégrée dans les programmes d’enseignement du français dans les écoles fransaksoises.

« C’est important d’amener nos jeunes à reconnaître qu’il y a une littérature francophone dans l’Ouest et qu’elle est aussi bonne que ce qui se fait ailleurs. C’est seulement une fois que l’on commence  à étudier ces textes-là en salle de classe au secondaire ou à l’université qu’on en vient à comprendre qu’on a d’excellents auteurs dans l’Ouest canadien qui méritent d’être joués sur scène. 

« C’est comme si on était encore en train de se faire dire que notre littérature n’est pas aussi bonne que ce que l’on va trouver au Québec ou en France. J’ai énormément de difficulté à l’accepter. Notre littérature fait partie de notre culture, on devrait être en train de l’intégrer dans nos écoles ». 

Pour monsieur Gareau, il y a une sensibilisation à faire auprès des enseignants, surtout ceux qui viennent d’ailleurs. « Trop souvent nos enseignants dans les écoles fransaskoises viennent d’ailleurs et ils ne prennent pas deux secondes pour regarder quelle serait la littérature francophone de l’Ouest, que ce soit les œuvres de Martine Noël-Maw, de David Baudemont ou de Raoul Granger. » 

Il aimerait également que l’on profite des avantages de la proximité des auteurs fransaskois. « Les auteurs étant d’ici, ça serait facile de les inviter en classe pour dialoguer avec les étudiants et créer cet échange. C’est comme ça que tôt ou tard on va développer chez nos jeunes le goût d’écrire. »

S’il considère que la communauté fransaskoise a une littérature bien vivante, monsieur Gareau estime qu’il faut travailler dès maintenant à la relève littéraire. « On a de très bons écrivains chez nos jeunes. On n’a qu’à regarder les résultats du projet Les mots d’ados de La Troupe du jour. Si on commençait à intégrer de la littérature d’ici dans leurs cours on pourrait en encourager à aller plus loin avec leur écriture.

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Jean-Pierre Picard (EV)Jean-Pierre Picard

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