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Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan

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Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée.

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Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
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L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
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Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
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Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Le 17 octobre; un rendez-vous économique à ne pas manquer!

Les 17 octobre prochain est une date à mettre à votre agenda! Le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) tient son Rendez-vous économique 2015 sous la thématique Immigration économique:...
Wednesday, September 30, 2015/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

L’édition d’automne du concours photos est en cours!

L’édition d’automne du concours de photos est présentement en cours! Partez vite à la recherche des plus beaux coins de la province et partagez-les avec nous! Objectif du concours L’objectif...
Monday, September 28, 2015/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

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Actualité économique

Junk City : un roman jeunesse dans les confins du cyberespace

Junk City : un roman jeunesse dans les confins du cyberespace

Raphaël est accro à un jeu vidéo de recyclage des déchets urbains

Jeux vidéo et écologie font bon ménage chez l’auteur jeunesse David Baudemont. Dans son dernier ouvrage, Junk City, l’auteur fransaskois part à l’exploration du monde vertigineux du virtuel tout en explorant le thème de l’environnement, deux passions chères à la nouvelle génération.

Dans ce huitième roman, David Baudemont raconte l’histoire de Raphaël, un adolescent de 13 ans accro aux jeux vidéo, dont Junk City, un jeu de recyclage des déchets urbains. Cette passion contrarie son père marin pêcheur et va aboutir à une série de péripéties au sein de la famille et de l’école du héros.

« C’est le dernier sujet que j’aurais choisi ! », lance l’écrivain. Le thème provient en fait de la douzaine d’ateliers qu’il a réalisés auprès des élèves de 5e année de l’École canadienne-française de Saskatoon en 2018. Publié fin janvier dans la collection jeunesse Escapade des Éditions de la nouvelle plume à Regina, le roman s’inspire ainsi d’une réflexion collective.

« Tout est parti d’une peinture, raconte l’auteur de Saskatoon. Un très joli tableau d’art naïf de Maud Lewis qui montre un village de pêcheurs de la côte est des Maritimes. » De là naîtra l’idée d’un père pêcheur victime de la baisse des stocks de poissons et du sous-thème de l’écologie, très présent dans le livre.

« Les jeunes sont très concernés par l’écologie, la planète, les déchets. Junk City, avec ses déchets, c’est la métaphore du junk que l’on voit s’installer dans la vie moderne : les tensions dans les couples, les familles, les classes… », éclaire l’auteur.

La passion d’une génération

Art-thérapeute depuis bientôt 20 ans, David Baudemont a eu affaire à de jeunes adultes souffrant d’addictions aux jeux vidéo, dont le célèbre World of Warcraft qui rassemblait jusqu’à 12 millions d’utilisateurs en 2010. « J’avais un a priori très défavorable envers les jeux vidéo, reconnaît-il. Mais ça a changé avec ces ateliers. Je trouve que c’est une source de créativité absolument extraordinaire. »

Le monde virtuel passionne la jeune génération. « C’est un mythe pour eux, analyse l’écrivain et art-thérapeute. Il n’y a rien de plus glorieux et épanouissant qu’être un bon joueur de jeux vidéo pour eux. Le couronnement ultime, ce serait d’être un créateur de jeux vidéo, plus que médecin ou ingénieur », observe-t-il.

L’auteur aborde aussi la question du cyberharcèlement, nouvelle réalité dans la vie des jeunes d’aujourd’hui. « On se rend compte que, derrière ces intimidations, il y a des malaises familiaux. Dans une génération où il y a beaucoup de divorces et de tensions entre hommes et femmes, je pense qu’une partie des choses sont projetées dans les jeux vidéo ou dans les messageries et se traduisent par des abus ou des intimidations », pense l’écrivain.

Immersion dans un monde nouveau

À 60 ans, l’auteur a dû parfaire ses connaissances de l’univers des jeux vidéo, inconnu jusqu’alors. « J’ai eu pas mal d’aide, reconnaît-il. Je n’y connais absolument rien. Le seul jeu auquel j’ai jamais joué, c’est le fameux Pong ! [Un jeu de ping-pong sorti en 1972]. »

Aidé par sa nièce, l’écrivain a pu donner à ses dialogues une saveur authentique. « Mon langage était archaïque, ma nièce m’a donné des leçons de ce qu’elle appelle le ‘langage jeune’. C’est un langage sympathique, une espèce de créole de français-anglais, d’acronymes, ça fait un mélange dynamique », perçoit l’homme de lettres.

En se penchant sur le 10e art, le Fransaskois étudie les codes d’une génération connectée. « Il y a une fuite de la réalité, c’est certain. Je l’ai vu dans mes exercices. Ils ont un enthousiasme et une imagination absolument infinis pour ce qui est des jeux vidéo. » David Baudemont évoque ainsi ces « mythes du gamer et du hacker », très vivaces chez la jeunesse actuelle. « Comme nous nous avons été portés par Zorro ou Tintin… C’est leur mythologie », conclut-il.


David Baudemont, un auteur qui sait rester jeune

Géologue de formation, David Baudemont est écrivain et dramaturge. Très actif dans la communauté culturelle de la Saskatchewan, il anime des ateliers de création littéraire dans les écoles francophones depuis 2000. Il a publié son premier roman jeunesse Les Beaux jours en 2003, remportant le Prix du livre français en Saskatchewan et le titre de finaliste au prix Saint-Exupéry en France. Il a également écrit la pièce Les trois points de Tryo qui a été jouée en 2017 au festival Petits bonheurs de Montréal.

Âgé aujourd’hui de 60 ans, David Baudemont est né en France et vit dans l’Ouest canadien depuis ses 29 ans. Après sa carrière de géologue, il s’est reconverti dans l’art-thérapie et a fondé sa propre compagnie.

Pour commander Junk City sur le site des Éditions de la nouvelle plume

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Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local – APF OuestLucas Pilleri

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