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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.
Monday, November 15, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
Thursday, September 30, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
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Actualité économique

Junk City : un roman jeunesse dans les confins du cyberespace

Junk City : un roman jeunesse dans les confins du cyberespace

Raphaël est accro à un jeu vidéo de recyclage des déchets urbains

Jeux vidéo et écologie font bon ménage chez l’auteur jeunesse David Baudemont. Dans son dernier ouvrage, Junk City, l’auteur fransaskois part à l’exploration du monde vertigineux du virtuel tout en explorant le thème de l’environnement, deux passions chères à la nouvelle génération.

Dans ce huitième roman, David Baudemont raconte l’histoire de Raphaël, un adolescent de 13 ans accro aux jeux vidéo, dont Junk City, un jeu de recyclage des déchets urbains. Cette passion contrarie son père marin pêcheur et va aboutir à une série de péripéties au sein de la famille et de l’école du héros.

« C’est le dernier sujet que j’aurais choisi ! », lance l’écrivain. Le thème provient en fait de la douzaine d’ateliers qu’il a réalisés auprès des élèves de 5e année de l’École canadienne-française de Saskatoon en 2018. Publié fin janvier dans la collection jeunesse Escapade des Éditions de la nouvelle plume à Regina, le roman s’inspire ainsi d’une réflexion collective.

« Tout est parti d’une peinture, raconte l’auteur de Saskatoon. Un très joli tableau d’art naïf de Maud Lewis qui montre un village de pêcheurs de la côte est des Maritimes. » De là naîtra l’idée d’un père pêcheur victime de la baisse des stocks de poissons et du sous-thème de l’écologie, très présent dans le livre.

« Les jeunes sont très concernés par l’écologie, la planète, les déchets. Junk City, avec ses déchets, c’est la métaphore du junk que l’on voit s’installer dans la vie moderne : les tensions dans les couples, les familles, les classes… », éclaire l’auteur.

La passion d’une génération

Art-thérapeute depuis bientôt 20 ans, David Baudemont a eu affaire à de jeunes adultes souffrant d’addictions aux jeux vidéo, dont le célèbre World of Warcraft qui rassemblait jusqu’à 12 millions d’utilisateurs en 2010. « J’avais un a priori très défavorable envers les jeux vidéo, reconnaît-il. Mais ça a changé avec ces ateliers. Je trouve que c’est une source de créativité absolument extraordinaire. »

Le monde virtuel passionne la jeune génération. « C’est un mythe pour eux, analyse l’écrivain et art-thérapeute. Il n’y a rien de plus glorieux et épanouissant qu’être un bon joueur de jeux vidéo pour eux. Le couronnement ultime, ce serait d’être un créateur de jeux vidéo, plus que médecin ou ingénieur », observe-t-il.

L’auteur aborde aussi la question du cyberharcèlement, nouvelle réalité dans la vie des jeunes d’aujourd’hui. « On se rend compte que, derrière ces intimidations, il y a des malaises familiaux. Dans une génération où il y a beaucoup de divorces et de tensions entre hommes et femmes, je pense qu’une partie des choses sont projetées dans les jeux vidéo ou dans les messageries et se traduisent par des abus ou des intimidations », pense l’écrivain.

Immersion dans un monde nouveau

À 60 ans, l’auteur a dû parfaire ses connaissances de l’univers des jeux vidéo, inconnu jusqu’alors. « J’ai eu pas mal d’aide, reconnaît-il. Je n’y connais absolument rien. Le seul jeu auquel j’ai jamais joué, c’est le fameux Pong ! [Un jeu de ping-pong sorti en 1972]. »

Aidé par sa nièce, l’écrivain a pu donner à ses dialogues une saveur authentique. « Mon langage était archaïque, ma nièce m’a donné des leçons de ce qu’elle appelle le ‘langage jeune’. C’est un langage sympathique, une espèce de créole de français-anglais, d’acronymes, ça fait un mélange dynamique », perçoit l’homme de lettres.

En se penchant sur le 10e art, le Fransaskois étudie les codes d’une génération connectée. « Il y a une fuite de la réalité, c’est certain. Je l’ai vu dans mes exercices. Ils ont un enthousiasme et une imagination absolument infinis pour ce qui est des jeux vidéo. » David Baudemont évoque ainsi ces « mythes du gamer et du hacker », très vivaces chez la jeunesse actuelle. « Comme nous nous avons été portés par Zorro ou Tintin… C’est leur mythologie », conclut-il.


David Baudemont, un auteur qui sait rester jeune

Géologue de formation, David Baudemont est écrivain et dramaturge. Très actif dans la communauté culturelle de la Saskatchewan, il anime des ateliers de création littéraire dans les écoles francophones depuis 2000. Il a publié son premier roman jeunesse Les Beaux jours en 2003, remportant le Prix du livre français en Saskatchewan et le titre de finaliste au prix Saint-Exupéry en France. Il a également écrit la pièce Les trois points de Tryo qui a été jouée en 2017 au festival Petits bonheurs de Montréal.

Âgé aujourd’hui de 60 ans, David Baudemont est né en France et vit dans l’Ouest canadien depuis ses 29 ans. Après sa carrière de géologue, il s’est reconverti dans l’art-thérapie et a fondé sa propre compagnie.

Pour commander Junk City sur le site des Éditions de la nouvelle plume

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Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local – APF OuestLucas Pilleri

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