Concentration en accès à la justice
Close
Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan

Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan

3136

Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée.

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
4081
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
5532
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
4933
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
4949

Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
RSS
135678910Last
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Offre d’emploi : Conseiller.ère en développement économique (CDÉ)

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Conseiller/Conseillère en développement économique (CDÉ).   DÉTAILS The post Offre d’emploi : Conseiller.ère en développement économique (CDÉ) appeared first on CÉCS.

Appel d’offres – Consultant.e

Appel d’offres – consultant.e!   Les soumissions doivent être reçues au plus tard le 15 mars 2021 à 17h (Heure SK) à l’adresse suivante :  1440, 9e Avenue Nord, bur. 205, Regina (SK) S4R 8B1 Courriel : jeandedieu.ndayahundwa@cecs-sk.ca. DÉTAILS The post Appel d’offres – Consultant.e appeared first on CÉCS.
Friday, February 19, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Offre d’emploi : Chargé.e de projets

OFFRE D’EMPLOI Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’une personne pour combler le poste de : Chargé de projets (à temps plein).  DÉTAILS The post Offre d’emploi : Chargé.e de projets appeared first on CÉCS.
RSS
135678910Last

Actualité économique

L'immigration au féminin

Une relève pour la Fédération provinciale des Fransaskoises?

Immigrante musulmane
On apprenait récemment que la Fédération provinciale des Fransaskoises (FPF) songeait à mettre un terme à ses activités, tant pour une question de relève que pour des raisons liées au financement. Fondée en 1989, la FPF s’engageait à valoriser le bien-être des femmes francophones de la Saskatchewan sous quatre axes d’intervention principaux : la santé, le soutien social – dans lequel s’inscrit l’accueil aux femmes immigrantes –, la sécurité économique et le renforcement de l’identité culturelle et linguistique. 

En cette Semaine nationale de l’immigration francophone, ce sont surtout « l’accueil aux femmes immigrantes » et le « renforcement de l’identité culturelle et linguistique » qui ont retenu mon attention.  Je me suis demandée comment accueillir des femmes venues de pays que nous connaissons peu (et souvent mal), issues de cultures et de sociétés dont nous ignorons les codes. Nous avons en commun une langue. Est-ce assez?

Afin d’y voir un peu plus clair, j’ai lu (entre autres) un document produit par le Centre canadien de recherche sur les francophones en milieu minoritaire (CRFM) de l’Institut français de l’Université de Regina. Intitulé Constats et recommandations sur les actions et politiques en immigration en Saskatchewan, le document résume ce qui est ressorti des tables rondes qui ont suivi deux conférences sur l’immigration en novembre 2013 et février 2014.1 

Il y a beaucoup de choses, souvent très pertinentes, dans ce document.  Mais nulle part n’est-il fait mention de la spécificité des femmes immigrantes. Or, la littérature fait de plus en plus référence au « défi de l’immigration féminine africaine ».

Au cours des dernières décennies, des guerres ont ensanglanté plusieurs pays d’Afrique, avec les conséquences que l’on imagine, humainement et économiquement. Tous ont souffert, particulièrement les femmes et les filles qui ont décidé, en très grand nombre, de chercher refuge à l’étranger, transformant ainsi le profil sociologique de l’immigration. 

La féminisation croissante de l’immigration africaine soulève des difficultés inédites qui réclament une attention particulière.  Par exemple, dans leur pays d’origine, les femmes bénéficient du soutien de la famille élargie, tant dans l’accomplissement des tâches ménagères que dans celui des responsabilités maternelles, ce qui n’est pas le cas dans leur nouveau cadre de vie. Ce changement majeur dans leur existence représente un réel problème, dans la mesure où il implique une véritable perte de repères, dont les répercussions s’étendent à des domaines variés. 

Et il y a tout ce dont on ne parle pas : les traumatismes, les violences vues ou subies, souvent la perte d’êtres chers et les différences culturelles.  Une femme qui a quitté un pays où les mutilations génitales féminines (MGF), sont monnaie courante veut-elle en parler?2 

La Communauté des Africains francophones de la Saskatchewan (CAFS), organisme qui existe depuis six ans et dont la mission est l’accueil et l’intégration des Africains francophones dans la province, a récemment reçu de Patrimoine canadien une subvention de 25 000 $ pour un projet de dialogue entre immigrants francophones et fransaskois.  Serait-il farfelu d’imaginer, de façon plus spécifique, un dialogue entre immigrantes et Fransaskoises?  Qui sait, il y a peut-être là l’embryon d’une relève pour la FPF.

 

Sources : Revue À babord!; Groupe pour l’abolition des mutilations sexuelles (Belgique); Institut français; Slate Afrique 

1 Réflexion sur l’immigration francophone dans les communautés francophones en situation minoritaire au Canada, novembre 2013, conférencier Chedly Belkhodja, Ph.D;  L’immigration francophone dans la perspective du Mois de l’histoire des Noirs, février 2014, conférencière  Amal Madibbo, Ph.D.

2 Plus de 28 pays africains pratiquent l’excision et l’infibulation des jeunes filles, parmi lesquels le Burkina Faso, l’Éthiopie, la Guinée, le Mali, la Somalie. La prévalence des MGF chez les 15-49 ans oscille entre 75,8 et 97,9%.

Print
32051

Mychèle FortinMychèle Fortin

Other posts by Mychèle Fortin
Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x
Terms Of UsePrivacy StatementCopyright 2014 par L'Eau vive
Back To Top