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Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée.

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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

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Nouvelles du CÉCS

Économusées en Saskatchewan – Une avancée significative !

La semaine du 26 au 30 octobre a été une semaine importante dans le développement  du projet des Économusées en Saskatchewan. Madame Gynette Tremblay, de la Société du Réseau des Économusées (SRÉ),...
Tuesday, December 1, 2015/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

La campagne JCT 2016 est officiellement lancée!

La campagne Jeunesse Canada au travail dans les deux langues officielles (JCTDLO) pour l’été 2016 est maintenant en vigueur! Nous vous invitons à visiter le site www.jeunessecanadaautravail.gc.ca...
Monday, November 23, 2015/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Rapport annuel et états financiers 2014-2015

Rapport Annuel 2014-2015  ainsi que les États financiers 2014-2015  Cet article Rapport annuel et états financiers 2014-2015 est apparu en premier sur CECS.
Monday, November 16, 2015/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
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Actualité économique

Réjean Paulin
/ Categories: 2017, Société, Réjean Paulin

Le 150ième du Canada, mais lequel ?

Le pays a un siècle et demi. Comment le raconter ? Il y a souvent plusieurs manières de dire les choses. En voici deux.

Dès sa naissance en 1867, ce pays a montré d’invitantes dispositions. Il a fait du français une langue d’usage dans ses institutions. Son gouvernement était celui des francophones comme des autres citoyens.

Le nouveau-né était un modèle d’ouverture, tant et si bien qu’à la fin du siècle, on parlait français au Parlement, dans les Assemblées législatives et on l’enseignait dans les écoles.

La fonction publique y a mis du sien. Dans le premier quart du 20ème siècle, elle laissait à ses candidats le choix de faire leurs examens en français ou en anglais. Un peu plus tard, elle a commencé à mieux rétribuer ses fonctionnaires qui faisaient usage des deux langues officielles.

Qu’elle est belle cette version ! Un conte de fées… Mais on peut aussi en écrire une autre.

Quatre colonies vivaient frileusement à côté d’un voisin puissant et indépendant, même un peu effrayant. Pas trop certaines que l’Empire britannique saurait les défendre en cas d’agression, elles ont convenu de s’unir.

L’une d’elles se distinguait par sa langue et sa culture, ce que les autres trouvaient plutôt agaçant. Ce n’est qu’après de difficiles négociations qu’elles ont accepté le français dans les institutions de ce jeune pays. Elles n’avaient guère le choix. Cet état était l’une des entités géopolitiques les plus imposantes du continent. Ça peut toujours servir quand on veut se défendre. Alors, autant faire avec…

Une fois le pacte scellé, la langue d’usage de cette province distincte s’est mise à peiner au gouvernement central et chez les autres membres de la fédération. Le français n’était guère reconnu dans l’appareil d’État et devant les tribunaux. Quant aux écoles, les gouvernements anglophones ont d’abord fait quelques concessions qu’ils ont aussitôt effacées. Certaines sont allées jusqu’à interdire l’enseignement du français sur leur territoire.

Voilà pour la deuxième version.

De ces deux portraits, optimistes et pessimistes choisiront celui qui leur convient. Ceux et celles qui sont plus à l’aise dans les nuances diront qu’il y a du vrai et du faux dans chacun.

Quel est donc ce Canada linguistique qu’on va célébrer en 2017 ? Avec quelle ardeur va-t-il s’attaquer aux inégalités ?

On n’en apprendra probablement pas beaucoup cette année. En 2016, on a consulté et discuté. Le gouvernement a jeté des idées sur papier et les défenseurs du fait français que sont la Fédération des communautés francophones et acadiennes du Canada (FCFA) et ses membres ont dit ce qu’ils voulaient. Ce fut l’insémination de la matrice.

2017 sera la période de gestation. Les comités parlementaires qui ont tout entendu vont rédiger leur rapport puis vont les soumettre au Parlement. Ce sera aussi l’année de l’analyse du dernier recensement.

Ce n’est qu’en 2018 que le gouvernement fédéral va enfanter de son plan d’action. Restera ensuite à voir comment va grandir le rejeton.

Pour le moment, nous pouvons faire un portrait général du Canada que les francophones ont demandé, soit un pays égalitaire dans sa fonction publique, son action communautaire et en éducation. On souhaite aussi que le Canada soit un pays d’avenir pour le français partout sur son territoire. À cet égard, on compte beaucoup sur l’immigration.

Cette année, le pays va s’afficher partout comme il ne l’a jamais fait depuis l’année de l’Expo. Or, s’il est trop tôt pour répondre aux échanges et discussions de 2016, il ne l’est certainement pas pour affirmer son identité linguistique.

Que restera-t-il en janvier prochain quand on rangera serpentins et banderoles ? Le bilan des ratées ou bien l’affirmation d’un engagement inconditionnel ? Ce serait bien que la version optimiste supplante toutes les autres. S’il est vrai que le rêve conduit quelque part, autant s’y mettre…

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