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La fransaskoisie adopte le télétravail La fransaskoisie adopte le télétravail Entre les projets qui s’annulent et ceux qui doivent continuer, les rapports de fin d’année fiscale et les réunions virtuelles,... Thursday, April 2, 2020 21188
Vers un circuit touristique francophone en Saskatchewan Vers un circuit touristique francophone en Saskatchewan Depuis leur adhésion au Réseau des villes francophones et francophiles d’Amérique (RVFFA), les villes de Prince Albert et Saskatoon... Sunday, March 15, 2020 19851
La Saskatchewan accueille son premier économusée La Saskatchewan accueille son premier économusée LUMSDEN - Le 17 septembre, le premier économusée de la province a ouvert ses portes à Lumsden sur le site enchanteur des vergers Over the... Friday, October 18, 2019 22094
Le revenu de base garanti se faufile dans la campagne électorale Le revenu de base garanti se faufile dans la campagne électorale L’Institut Cooper et le PEI Working Group for a Livable Income (WGLI) veulent faire du revenu de base garanti (RBG) un enjeu électoral. Saturday, October 12, 2019 33488
La dégénérescence des produits La dégénérescence des produits Avez-vous déjà remarqué que les produits d’aujourd’hui n’ont pas la même qualité ou ne durent pas aussi longtemps que ceux de... Friday, June 21, 2019 26466
SENA : Une participation francophone modeste Tuesday, May 28, 2019 SENA : Une participation francophone modeste REGINA - Le volet francophone a eu peu de participants lors de la Semaine pour l’emploi des nouveaux arrivants (SENA) du 6 au 10 mai à Regina,
Le Francothon fait le plein ! Friday, May 10, 2019 Le Francothon fait le plein ! REGINA - Cette 23e édition du Francothon a porté ses fruits en surpassant son objectif de 60 000 dollars : au total, plus de 107 000 dollars ont été récoltés.
Réjean Paulin / Saturday, January 21, 2017 / Categories: 2017, Société, Réjean Paulin Le 150ième du Canada, mais lequel ? Le pays a un siècle et demi. Comment le raconter ? Il y a souvent plusieurs manières de dire les choses. En voici deux. Dès sa naissance en 1867, ce pays a montré d’invitantes dispositions. Il a fait du français une langue d’usage dans ses institutions. Son gouvernement était celui des francophones comme des autres citoyens. Le nouveau-né était un modèle d’ouverture, tant et si bien qu’à la fin du siècle, on parlait français au Parlement, dans les Assemblées législatives et on l’enseignait dans les écoles. La fonction publique y a mis du sien. Dans le premier quart du 20ème siècle, elle laissait à ses candidats le choix de faire leurs examens en français ou en anglais. Un peu plus tard, elle a commencé à mieux rétribuer ses fonctionnaires qui faisaient usage des deux langues officielles. Qu’elle est belle cette version ! Un conte de fées… Mais on peut aussi en écrire une autre. Quatre colonies vivaient frileusement à côté d’un voisin puissant et indépendant, même un peu effrayant. Pas trop certaines que l’Empire britannique saurait les défendre en cas d’agression, elles ont convenu de s’unir. L’une d’elles se distinguait par sa langue et sa culture, ce que les autres trouvaient plutôt agaçant. Ce n’est qu’après de difficiles négociations qu’elles ont accepté le français dans les institutions de ce jeune pays. Elles n’avaient guère le choix. Cet état était l’une des entités géopolitiques les plus imposantes du continent. Ça peut toujours servir quand on veut se défendre. Alors, autant faire avec… Une fois le pacte scellé, la langue d’usage de cette province distincte s’est mise à peiner au gouvernement central et chez les autres membres de la fédération. Le français n’était guère reconnu dans l’appareil d’État et devant les tribunaux. Quant aux écoles, les gouvernements anglophones ont d’abord fait quelques concessions qu’ils ont aussitôt effacées. Certaines sont allées jusqu’à interdire l’enseignement du français sur leur territoire. Voilà pour la deuxième version. De ces deux portraits, optimistes et pessimistes choisiront celui qui leur convient. Ceux et celles qui sont plus à l’aise dans les nuances diront qu’il y a du vrai et du faux dans chacun. Quel est donc ce Canada linguistique qu’on va célébrer en 2017 ? Avec quelle ardeur va-t-il s’attaquer aux inégalités ? On n’en apprendra probablement pas beaucoup cette année. En 2016, on a consulté et discuté. Le gouvernement a jeté des idées sur papier et les défenseurs du fait français que sont la Fédération des communautés francophones et acadiennes du Canada (FCFA) et ses membres ont dit ce qu’ils voulaient. Ce fut l’insémination de la matrice. 2017 sera la période de gestation. Les comités parlementaires qui ont tout entendu vont rédiger leur rapport puis vont les soumettre au Parlement. Ce sera aussi l’année de l’analyse du dernier recensement. Ce n’est qu’en 2018 que le gouvernement fédéral va enfanter de son plan d’action. Restera ensuite à voir comment va grandir le rejeton. Pour le moment, nous pouvons faire un portrait général du Canada que les francophones ont demandé, soit un pays égalitaire dans sa fonction publique, son action communautaire et en éducation. On souhaite aussi que le Canada soit un pays d’avenir pour le français partout sur son territoire. À cet égard, on compte beaucoup sur l’immigration. Cette année, le pays va s’afficher partout comme il ne l’a jamais fait depuis l’année de l’Expo. Or, s’il est trop tôt pour répondre aux échanges et discussions de 2016, il ne l’est certainement pas pour affirmer son identité linguistique. Que restera-t-il en janvier prochain quand on rangera serpentins et banderoles ? Le bilan des ratées ou bien l’affirmation d’un engagement inconditionnel ? Ce serait bien que la version optimiste supplante toutes les autres. S’il est vrai que le rêve conduit quelque part, autant s’y mettre… Print 22921 Réjean PaulinRéjean Paulin Other posts by Réjean Paulin Contact author Comments are only visible to subscribers.