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Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée.

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Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
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Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
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Nouvelles du CÉCS

Le CÉCS est à la recherche d’un/e conseiller/ère en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Conseiller/Conseillère en développement économique (CDÉ). Exigences : Avoir un diplôme en administration des...
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7Shifts, grand gagnant du prix Bravo Entreprises 2015

Le 17 octobre dernier avait lieu la 5e édition du Banquet Bravo Entreprises. Le prix BRAVO entreprises souligne le travail accompli par les entreprises fransaskoises. Ce prix s’adresse aux...
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Capturez la Saskatchewan hivernale!

L’édition d’hiver, et la dernière, du concours de photos est présentement en cours! Partez vite à la recherche des plus beaux coins recouverts de blanc de la province et partagez-les avec...
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Actualité économique

Anonym

Les Belles-Soeurs à Saskatoon

La Troupe du Jour fait revivre le classique de Michel Tremblay

Les Belles-soeurs

Les Belles-soeurs

Photo: Denis Sirois (2016)
Écrite en 1965, la pièce de Michel Tremblay est manifestement ancrée dans cette époque, dans la vie quotidienne et la réalité religieuse et sociale des femmes ordinaires du Plateau-Mont-Royal. Dès les toutes premières paroles, on peut aisément imaginer l'onde de choc lorsque le joual a résonné sur la scène du Théâtre du Rideau Vert lors de la création des Belles-soeurs en 1968. Dans les énièmes reprises de la pièce, ses personnages savoureux, femmes accablées et acculées par leur situation, ont accueilli le talent de générations de comédiennes célèbres  et d’étudiantes dans leur apprentissage théâtral.

La Troupe a choisi cette pièce extraordinaire qui marque une étape décisive dans l’écriture dramatique pour célébrer les trente ans de son volet communautaire. On se rappelle d’autres pièces avec des distributions communautaires importantes dans l’histoire de la Troupe :  Balconville, La mort de Danton, La Tempête, Le père Noël est une ordure, Le Bonspiel sinistre de Wullie MacCrimmon, La Petite poule d'eau.

Peu importe que les comédiennes rassemblées pour cette production aient des expériences ou des aspirations professionnelles dans le théâtre, ou qu’elles le fassent uniquement pour l’amour de l’art et de la langue, elles entrent toutes dans le jeu avec une fougue et une énergie qui envahissent la salle avec joie et  sincérité. Ça se voit surtout dans les récits en chœur, en particulier l’interlude magistral du bingo qui fut pour moi le joyau de la soirée.

Les monologues en aparté direct au public, qui révèlent les pensées intérieures des personnages, sont très réussis. À cet égard on pourrait surtout noter le naturel d’Omayra Issa (Yvette Longpré), l’angoisse de Nicole Lavergne-Smith (Pierrette), le pathétique d’Adrienne Sawchuk (Angéline) et la panique d’Anouk Lebel (Lise Paquette, la fille qui se trouve enceinte dans une époque farouchement réprobatrice).

Si j’ai un bémol quant au jeu, ce serait dans le ton des conversations et dialogues entre les femmes en train de coller et de voler des timbres pendant la soirée.  Malgré l'assurance de Denise Sirois (Gabrielle Jodoin) et Shelley Balbar (« sainte » Thérèse Dubuc),  les virages soudains dans les échanges manquent parfois de naturel.

À noter dans cette production : l’attention aux accessoires de l’époque et les lignes dynamiques du décor (où il y a manque un d’un coup de pinceau ou d’aérosol pour donner la patine de l’usure quotidienne).  Les coiffures méritent des applaudissements particuliers.

Des salles pleines : le succès de ce choix de texte pour une production communautaire s’est annoncé dès la générale. Reste à poser une simple question : le public de la génération actuelle comprend-t-il la signification politique du dernier moment de la pièce, quand on entonne l’hymne national… ???

 

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