Fonds l'Eau vive banniere Nouveau système d'abonnement
Close
Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan

Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan

5235

Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée.

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
6189
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
7646
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
6868
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
6818

Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

RSS
12345678910Last
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Poste de coordination à combler

Poste de coordination à combler

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’une personne pour combler un poste de Coordination – Programme Stages d’emploi. Exigences : Avoir un diplôme en administration des affaires (ou l’équivalent) et/ou avoir acquis une expérience en gestion de projets; Pouvoir travailler avec plusieurs partenaires pour la mise en œuvre du programme; Pouvoir démontrer une capacité de recrutement des...
Wednesday, October 5, 2016/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Agriculture et agroalimentaire: de la terre à la table

Pour une troisième année consécutive, le CÉCS tient son forum économique qui se déroulera du 14 au 16 octobre 2016 à l’Hôtel Saskatchewan à Regina. Sous la thématique « Agriculture et...
Wednesday, August 3, 2016/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Le retour du Camp jeunes entrepreneurs bien réussi!

Du 11 au 16 juillet dernier se déroulait le Camp jeunes entrepreneurs (CJE) au Carrefour Horizons de Regina. Après une pause de 6 ans, le CÉCS a senti le besoin de ramener le Camp. Le CÉCS a donc...
RSS
First1718192022242526Last

Actualité économique

Leslie Garrido-Diaz
/ Categories: Regina, Société, Femmes

Bien-être et bonheur pour toutes

Journée de la femme à Regina

REGINA - Le 8 mars de chaque année, le monde entier se donne rendez-vous pour célébrer la Journée internationale de la femme, une belle occasion de mettre à l’honneur celles qui embellissent le quotidien de tous. À Regina, c’est au Bistro du Carrefour des plaines qu’une quinzaine de femmes se sont réunies le 7 mars dernier pour discuter de nutrition, de bien-être, d’art, de mode et de santé mentale.

Organisé par l’Association canadienne-française de Regina (ACFR) en partenariat avec l’association Daughters of Africa, l’événement a rassemblé des femmes de tous âges et de tout horizon.

L’anniversaire d’une lutte

Si la Journée de la femme a vu le jour il y a 110 ans, ses revendications restent d’actualité. Certes, depuis cette époque, la condition féminine a évolué et l’image de la femme a changé : les femmes ont de plus en plus accès à de hautes fonctions en affaires ou en politique, l’écart de salaire avec les hommes diminue et elles sont de plus en plus diplômées.

Mais ces avancées concernent surtout les femmes des pays occidentaux. « La femme doit encore malheureusement chercher à se faire une place dans des sociétés patriarcales. Il y a tellement de combats encore à mener dans le monde qu’il va nous falloir encore des années pour arriver à changer les mentalités sur l’image et le rôle de la femme », souligne Pamela Kazekare, animatrice bénévole pour la journée des femmes à Regina.

Une journée de bien-être

Si les femmes ne sont plus cantonnées à la cuisine, il devient difficile pour ces dernières de pouvoir reprendre leur souffle tant elles sont devenues multitâches. « Cette journée me donne l’occasion de prendre vraiment soin de moi car le reste du temps je prends soin des autres. Aujourd’hui j’arrête tout et je me concentre sur moi pendant une journée. Chaque femme devrait prendre ce temps », encourage Rosalie Umuhoza, participante et directrice de l’Association des juristes d’expression française de la Saskatchewan (AJEFS).

La journée a donc permis à ces femmes d’appuyer sur le bouton « pause », de socialiser, d’échanger, de s’écouter et de se comprendre. Kazia Katende, présidente de l’association Daugters of Africa de Regina, souligne ce désir de partage entre femmes de différents milieux : « Notre association a démarré cette journée l’année dernière et nous nous étions promis de continuer. Ce que nous souhaitons, c’est que les femmes se parlent des bonnes choses comme des défis qu’elles rencontrent au quotidien. »

Pour le corps et l’esprit

Le samedi matin a donc débuté avec une séance d’exercices physiques afin de réveiller le corps autant que l’esprit des participantes. « C’était super, les participantes ont eu beaucoup de plaisir à faire ça », réagit Linda Leclerc, animatrice de l’atelier d’exercice physique.

La séance a ensuite été suivie d’un atelier sur la santé mentale offert par Francine Proulx-Kenzle, consultante chez Pense Transformation. « Nous voulions offrir un événement bilingue destiné à toutes les femmes grâce à des ateliers sur la santé, la beauté ou le bien-être. C’est important de se souvenir qu’il faut prendre le temps de prendre soin de soi. Cette journée en est le rappel », explique Claire Laprade, coordonnatrice pour l’ACFR.                                               

Un avis partagé par Pamela Kazekare qui souligne le lien trop souvent négligé entre le corps et l’esprit : « La santé physique va de pair avec la santé mentale. Il était donc important de faire comprendre aux participantes que pour se sentir bien dans leur corps, il fallait aussi être bien dans leur tête. »

Les participantes ont par la suite eu droit à un repas convivial et l’après-midi s’est poursuivie avec une conférence sur la nutrition et avec la visite d’une jeune styliste venue présenter sa collection.

Plus ambitieuses que jamais

Travail, éducation, développement personnel ou perfectionnement professionnel, les femmes relèvent les défis et prouvent de nos jours qu’elles méritent leur place aux postes de supervision ou en entrepreneuriat. C’est le cas de Krystal Mukendi, styliste et gérante de Kendi Boutique venue rencontrer les participantes au Bistro. « Je n’ai jamais abandonné pour réaliser mon rêve. J’avais une vision des choses et j’ai tout fait pour atteindre mes objectifs. Cette journée veut dire beaucoup, c’est le symbole d’un combat, mais en fait nous devrions le faire chaque jour. »

Enfin, Kazia Katende insiste avec fierté sur le rôle essentiel de la femme dans la société : « La femme, c’est le pilier de la maison, c’est le pilier du monde entier. On dit que l’homme est le chef de famille : il est la tête, elle en est le cou. Et sans ce cou, la tête tomberait. »


D’où vient la Journée de la femme ?

Longtemps attribuée à la manifestation des couturières new-yorkaises du 8 mars 1857, la Journée internationale de la femme est en fait une initiative de Clara Zetkin, enseignante, journaliste et militante allemande qui, en août 1910 lors de la deuxième conférence internationale des femmes socialistes de Copenhague, a souhaité mettre en avant la conscience sociale et politique des femmes de l’époque.

Difficile à mettre en place les deux premières années, cette journée prend véritablement sa place en 1913-1914 avec la célébration internationale de la Journée des ouvrières. Elle trouve enfin un sens à Petrograd (aujourd’hui Saint-Pétersbourg) le 8 mars 1917 avec le soulèvement des ouvrières, un événement marquant que les bolchéviques ont désigné comme le premier jour de la révolution russe.

Print
26174

Leslie Garrido-DiazLeslie Garrido-Diaz

Other posts by Leslie Garrido-Diaz
Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x
Terms Of UsePrivacy Statement© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top