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Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée.

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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Poste à combler: Conseiller/ère en développement économique

Le Conseil Économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un/e Conseiller/ère en développement économique (CDE) pour la région de Moose Jaw et les environs. Exigences : Avoir un diplôme en administration des affaires (ou l’équivalent) et/ou avoir acquis une expérience en développement économique communautaire et /ou en développement d’entreprise; Expérience et/ou connaissance du processus de développement économique...
Thursday, November 3, 2016/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Poste à combler: Coordination – Projet 150e du Canada

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’une personne pour combler un poste de Coordination – Projet « Découvrons nos communautés avec le 150e du Canada ». Exigences : Avoir un diplôme en administration des affaires (ou l’équivalent) et/ou avoir acquis une expérience en gestion de projets ; Avoir des connaissances approfondies du fonctionnement de la géo-cachette (geocaching); Pouvoir...
Tuesday, November 1, 2016/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

L’entreprise 7Shifts, lauréate de l’entreprise de service aux Lauriers de la PME

Le samedi 22 octobre dernier se déroulait les Lauriers de la PME du RDÉE Canada, événement qui vise à souligner les petites et moyennes entreprises francophones à l’extérieur du Québec. L’entreprise saskatchewannaise 7Shifts, exæquo avec une entreprise du Nouveau-Brunswick, s’est vue remettre le prix pour la catégorie « Entreprise de services ». 7Shifts une entreprise axée sur la gestion du personnel dans le secteur de la...
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Actualité économique

Jean-Pierre Picard

Quel avenir pour le couvent Jésus-Marie?

Gravelbourg se mobilise pour sauver un joyau de notre patrimoine

Couvent de Gravelbourg

Couvent de Gravelbourg

L’architecture, les boiseries et les nombreuses toiles de l’aile nord du couvent offrent un effet saisissant.

Photo: Jean-Pierre Picard (2018)
GRAVELBOURG - Depuis sa construction en 1918, c’est la première année scolaire qui voit les couloirs du couvent Jésus-Marie de Gravelbourg rester déserts. Le silence règne dans les 90 000 pieds carrés de l’imposant édifice. Presque centenaire, il a vu des générations d’élèves sillonner ses couloirs comme en témoignent les nombreuses photos de finissants qui ornent encore les murs. Avec son architecture riche en boiseries et ses nombreuses peintures ramenées d’Europe, l’ancien Collège Thévenet ne peut qu’émerveiller. Mais c’est un émerveillement teinté d’inquiétude car l’avenir de l’édifice se joue en ce moment.  Est-ce que ce monument à un pan de l’histoire fransaskoise ne survivra qu’en photos? 

L’avenir du couvent est un sujet qui divise la communauté de Gravelbourg. D’un côté il y a des résidents soucieux du fardeau fiscal que peut représenter cet édifice pour une municipalité d’environ 1 000 personnes. De l’autre, il y a ceux qui mettent tout en œuvre pour éviter de voir une pièce du patrimoine architectural disparaître. Ils ont mis sur pied le comité Les amis du couvent et travaillent activement pour assurer la survie de l’édifice. L’Eau vive a rencontré deux membres du comité, André Moquin et Louis Stringer, pour une visite de l’édifice.

Au-delà d’une visite des lieux, c’est un voyage dans les souvenirs que nous ont offert nos guides. Chaque détour d’un couloir amenait son lot d’anecdotes qui rappellent qu’au delà de la brique et des boiseries, ce sont des pans de vies que ces couloirs ont abrités. André Moquin s’est arrêté un instant devant l’une des nombreuses portes et s’est tourné vers nous, ému, pour dire « c’est la première classe où j’ai enseigné en 1966 ».

Trouver une vocation à l’édifice

Afin d’éviter que l’avenir du couvent ne se joue uniquement avec des colonnes de chiffres (15 millions pour rénover vs 4 millions pour démolir), il faut trouver une vocation à l’édifice.

Une des pistes qui suscite de l’intérêt est de le convertir en un bâtiment à usages multiples dont une grande partie pourrait être un centre d’excellence en soins pour personnes souffrant de démence, avec la possibilité de logements, tout en conservant une vocation se rattachant aux arts dans la partie nord du bâtiment. Monsieur Stringer affirme que s’il s’avère impossible de sauver le couvent, il faut au moins préserver cette partie nord qui est un véritable joyau architectural.

Le comité Les amis du couvent a déjà fait des activités de levée de fonds et a même eu une confirmation d’une contribution de 200 000$ de la municipalité de Gravelbourg pour faire avancer les études sur les coûts reliés aux réparations et au développement de divers scénarios.

Mais il faudra agir vite car certaines parties de la structure continuent de se détériorer. Au cours des dernières années, la division scolaire Prairie South s’est contentée de colmater le toit qui a un grand besoin d’être remplacé. Lorsque l’on visite le dernier étage, inutilisé depuis des années, on constate les nombreuses traces d’infiltration d’eau et de moisissure.

La Société centrale d’hypothèque et de logement est une source de financement qui pourrait appuyer le projet, mais, comme le rapporte Louis Stringer, « il nous ont dit qu’il ne donnerait rien en ce moment car le projet n’est pas ‘shovel ready’ ».

 


Couvent Jésus-Marie: un peu d’histoire

Fondée en 1816, à Lyon, France, par Claudine Thévenet, la communauté des Soeurs de Jésus-Marie est arrivée au Canada en 1855, à Lévis, Québec. En 1915, Mère Sainte-Émilienne et quatre autres religieuses arrivent à Gravelbourg et prennent la relève de l'école publique dès le 1er septembre. La communauté de Gravelbourg est alors en pleine croissance et l'école devient vite trop petite. Les religieuses décident de bâtir un couvent et le Canadien Pacifique leur donne un terrain de 30 acres. En 1918, l’édifice abrite le Collège Thévenet qui peut recevoir 80 pensionnaires et plus d'une centaine d'externes.

En 1995, le gouvernement a attribué la désignation Lieu historique national du Canada des Établissements-Religieux-de-Gravelbourg à l’ensemble formé par la co-cathédrale, l’évêché et le couvent Jésus-Marie.

En 1997, le couvent a été remis à la division scolaire Golden Plains.  En 2006 il est pris en main par la division scolaire Prairie South qui finira par quitter l’édifice à l’automne 2016 avec la construction d’une école plus petite qui correspond plus à ses besoins.

 

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