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Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée.

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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Appel d’offres – Audit externe

Le CÉCS est à la recherche des services d’une firme comptable dûment accréditée qui aura le mandat de procéder à l’audit externe annuel de l’organisme.  Les services de la firme seront requis pour les trois (3) exercices financiers suivants :  2021-2022  2022-2023  2023-2024  PLUS DE DÉTAILS The post Appel d’offres – Audit externe appeared first on CÉCS.
Friday, September 3, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

AGA du CÉCS 2021

La 74e Assemblée générale annuelle (AGA) du CÉCS aura lieu le mercredi 15 septembre 2021, en format virtuel. INFORMATION / CONVOCATION The post AGA du CÉCS 2021 appeared first on CÉCS.

Communiqué FDEFO : 3 mai 2021

Ouest Canadien – Le lundi, 03 mai 2021 – Les quatre organisations francophones à vocation économique (OFVE) de l’Ouest canadien (CDÉA, SDECB, CDEM et CÉCS) sont heureuses d’annoncer les projets retenus pour recevoir du financement dans le cadre du second appel de propositions de projets du programme « Fonds de développement économique francophone de l’Ouest canadien – FDÉFO ». Communiqué de presse FDÉFO – 3 mai 2021 The post Communiqué FDEFO...
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Actualité économique

Les urbains de David Baudemont : la beauté qui transcende le malaise de la ville
Sarah Vennes-Ouellet

Les urbains de David Baudemont : la beauté qui transcende le malaise de la ville

Publié en mai aux Éditions de la nouvelle plume (ÉNP), Les urbains de David Baudemont est un recueil d’essais littéraires et d’illustrations. On y retrouve vingt-deux images dessinées à l’encre et au fusain, chacune accompagnée d’un texte, offrant au lecteur une riche réflexion sur l’espace urbain.

Les urbains est né du même processus créatif que Lignes de fuite, paru également aux ÉNP en 2015.

Tandis que Lignes de fuite explorait la plaine, cette identité forte à laquelle s’attache tout habitant des Prairies, le nouveau recueil explore plutôt le malaise et la réconciliation de l’auteur avec l’espace urbain.

Un écrivain marcheur

Tout commence avec l’image. David Baudemont décrit la façon dont le processus d’écriture découle de cette dernière.

« Au départ, il y a une image, dit-il, c’est une énigme, on ne sait pas vraiment ce que ça veut dire. Il y en a certaines qui, d’un seul coup, m’ont envoyé sur un souvenir et la signification de ce souvenir était évidente. »

Parfois, l’énigme est plus difficile à résoudre : « Dans d’autres cas, l’image arrive et je ne sais pas ce qu’elle veut dire. Je sais qu’il y a une histoire derrière. Parfois, un souvenir revient assez rapidement, mais même là, qu’y a-t-il derrière ce souvenir ? »

Image
David Baudemont, auteur fransaskois Crédit: Yvan Lebel

Ce processus mène l’auteur à créer un texte qui emprunte plusieurs détours et qui peut même tourner en rond. « Ce n’est jamais linéaire », observe l’écrivain. Pas de sujet précis, ni déroulement ni conclusion.

La structure des textes qui composent Les urbains rappelle la démarche du flâneur qui se balade en ville. La destination de la pensée n’est pas préétablie, promenant le lecteur d’une réflexion à l’autre sans empressement.

La marche est d’ailleurs une stratégie d’écriture pour l’homme de lettres fransaskois : « Quand j’écris, je marche toujours autour de chez moi. Ce que je vois m’inspire ou me ramène à des souvenirs. Il y a plusieurs écrivains marcheurs tels que Rousseau et Montaigne. Beaucoup ont utilisé la marche comme mise en route des idées. J’en fais partie. »

Un espace équivoque

Malgré tout, les vingt-deux textes sont liés entre eux par l’exploration de l’espace urbain. Pour David Baudemont, cet espace est complexe et la cause de sentiments ambivalents.

« C’est presque indéfinissable tellement l’espace urbain est complexe. J’ai écrit Les Urbains, mais à la fin je ne sais pas vraiment ce que je pense de la ville », reconnaît-il.

Né dans le Haut-Rhin en France, l’auteur a connu une enfance en milieu rural et a dû s’adapter à la ville à l’âge adulte.

« J’ai vécu dans un village au pied des montagnes et je passais plus de temps dans la montagne que dans la petite ville. J’ai aimé certains aspects de cette ville, mais elle m’a oppressé. »

Très jeune, David Baudemont a nourri le désir de partir. « Je suis allé dans de plus grosses villes, comme Strasbourg, Calgary, Saskatoon. Je n’ai pas du tout aimé la ville au départ, puis je m’y suis habitué. J’ai commencé à écrire en me baladant dans les villes. »

Aujourd’hui encore, l’artiste exprime des sentiments qui restent indécis face au milieu urbain : « La ville, c’est à la fois le grand plaisir de découvrir des richesses incroyables, et c’est aussi mes propres barrières intérieures qui se reflètent dans ce que je vois et qui me rappellent des choses qui ne sont pas faciles. »

Et d’ajouter : « Il y a un apprivoisement. Maintenant que je suis plus à l’aise dans la ville, je peux l’aborder de façon plus créative. »

Ce processus de réconciliation avec la ville est toutefois une source d’inspiration pour David Baudemont.

« Souvent, l’écriture chez moi part d’un malaise et d’une adaptation. Entre ce malaise et l’adaptation, il y a une transcendance. Je transforme quelque chose qui m’écrase ou qui m’étouffe en quelque chose d’artistique. Il y a une beauté dans le noir et dans le sombre. J’ai transformé quelque chose de sombre entre la ville et moi en quelque chose de créatif. »

Entre libération et oppression, Les urbains de David Baudemont donne ainsi à voir au lecteur deux facettes de l’espace urbain. Pour le découvrir, rendez-vous sur le site web des Éditions de la nouvelle plume (ÉNP).

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