Close
Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan

Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan

3212

Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée.

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
4089
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
5556
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
4954
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
4988

Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
RSS
245678910Last
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Appel d’offres – Audit externe

Le CÉCS est à la recherche des services d’une firme comptable dûment accréditée qui aura le mandat de procéder à l’audit externe annuel de l’organisme.  Les services de la firme seront requis pour les trois (3) exercices financiers suivants :  2021-2022  2022-2023  2023-2024  PLUS DE DÉTAILS The post Appel d’offres – Audit externe appeared first on CÉCS.
Friday, September 3, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

AGA du CÉCS 2021

La 74e Assemblée générale annuelle (AGA) du CÉCS aura lieu le mercredi 15 septembre 2021, en format virtuel. INFORMATION / CONVOCATION The post AGA du CÉCS 2021 appeared first on CÉCS.

Communiqué FDEFO : 3 mai 2021

Ouest Canadien – Le lundi, 03 mai 2021 – Les quatre organisations francophones à vocation économique (OFVE) de l’Ouest canadien (CDÉA, SDECB, CDEM et CÉCS) sont heureuses d’annoncer les projets retenus pour recevoir du financement dans le cadre du second appel de propositions de projets du programme « Fonds de développement économique francophone de l’Ouest canadien – FDÉFO ». Communiqué de presse FDÉFO – 3 mai 2021 The post Communiqué FDEFO...
RSS
245678910Last

Actualité économique

Services en français : pas de changement prévus en Saskatchewan et en C.-B.

Services en français : pas de changement prévus en Saskatchewan et en C.-B.

Les francophones de la Colombie-Britannique et de la Saskatchewan ont peu d’espoir de voir leurs gouvernements respectifs adopter des lois sur les langues officielles. À l’issue des scrutins provinciaux dans chacune des provinces, à la fin novembre, la consolidation des services en français ne semblent pas faire partie des priorités pour les deux gouvernements de l’Ouest du pays.

Dans l’espace de trois jours, deux élections provinciales ont eu lieu au pays. Le 24 octobre dernier, on apprenait que le gouvernement néo-démocrate de John Horgan, en Colombie-Britannique, restait au pouvoir, cette fois-ci de façon majoritaire avec 55 sièges. Le 26 octobre, le Parti saskatchewanais de Scott Moe se faisait réélire pour un quatrième mandat consécutif avec une majorité d’au moins 44 élus sur 61 sièges à l’Assemblée législative.

Promesse électorale inexistante

Il est encore tôt pour élaborer sur les actions des gouvernements envers la francophonie pour le prochain mandat, mais pas trop tôt pour s’interroger sur les intentions des partis envers les francophones. Dans les deux cas, aucun des partis n’avait mis de l’avant ou même abordé la cause francophone dans leurs campagnes électorales respectives. Le politicologue et professeur retraité de l’Université de Régina, Stephen Kenny, nous explique cette absence.

« La population francophone est éparpillée. Il n’y a pas une seule circonscription où les francophones ont une vraie valeur de force. Le gouvernement na pas besoin d’élargir les droits des francophones », explique-t-il.

Cette situation est aussi véridique sur la côte ouest, affirme le professeur en Sciences politiques à l’Université Simon Fraser, Rémi Léger. « Dans une perspective électoraliste, c’est vrai de dire qu’il n’y pas une circonscription où les francophones représentent un pourcentage important en Colombie-Britannique », dit-il. 

Politique et loi sur les services en français

Depuis 2003, la Saskatchewan possède une Politique de services en langue française qui s'applique à tous les ministères provinciaux, les sociétés d'État et les organismes gouvernementaux. Pour ce qui est de la Colombie-Britannique, elle est la seule province qui n’a ni politique ni loi sur les services en français. Le professeur en science politique de Burnaby n’est pas fier de la situation. « Je trouve que la Colombie-Britannique comme province paraît mal n’ayant pas de politique ou de loi sur les services en français », pense M. Léger.

Selon lui, l’argument de la « seule province qui n’a pas de loi ou de politique » devrait être martelée plus souvent par les organismes francophones.

Le coordonnateur des relations gouvernementales à la Fédération des francophones de la Colombie-Britannique (FFCB), Christian Deron, assure que des travaux étaient déjà en cours avec le ministre de la Santé, Adrian Dix, avant la pandémie. « On a espoir de faire des avancées significatives avec ce gouvernement », lance-t-il.

Selon M. Deron, avoir une politique ne veut pas dire la respecter. Pour lui, il est préférable d’avoir une bonne entente avec le gouvernement qui « engage relativement dynamiquement » la communauté que « d’avoir une politique qui dort sur une tablette ». 

Nouveau mandat synonyme d’élargissement des services

Un gouvernement néo-démocrate majoritaire n’aiderait pas plus la cause des francophones en Colombie-Britannique. Le représentant de la FFCB affirme que pendant le précédent mandat de la coalition avec les verts, le gouvernement était à l’écoute des Franco-Colombiens. La majorité néo-démocrate ne devrait pas apporter de changement.

Néanmoins, la Colombie-Britannique attend une politique qui n’arrive guère. Pour le professeur au département d’histoire de l’Université Simon Fraser, Nicolas Kenny, ce n’est pas une priorité du NPD. « Ça demanderait une grande mobilisation de la communauté francophone pour en arriver à une politique. Je n’ai pas l’impression que c’est très haut dans la liste des tâches à accomplir du gouvernement, malheureusement pour la communauté », souligne le professeur.

Le parti néo-démocratique de la Colombie-Britannique n’a pas désiré s’exprimer sur la question avant la fin du dépouillement des bulletins envoyés par la poste.

En Saskatchewan, le président de l’Assemblée communautaire fransaskoise, Denis Simard, ne pense pas voir de changement en francophonie. « Ça fait 13 ans que ce parti est au pouvoir. Politiquement, les choses ne vont pas changer », explique-t-il.

Le président de l’Assemblée et le directeur général de la Direction des affaires francophones de la Saskatchewan, Charles-Henri Warren, s’entendent toutefois sur le progrès de la cause canadienne-française en Saskatchewan dans les dernières années. Entre autres, la province note des avancées en éducation avec la signature dune entente de principe, lannonce dune nouvelle école primaire à Régina et une augmentation dans le nombre de places en garderies francophones.

« Je pense qu’il y a un intérêt du gouvernement et de la communauté à continuer à bâtir sur ce qui a été fait dans les dernières années »,  exprime M. Warren.

Print
17480

Alyson Roussel (Initiative de journalisme local – APF - Ouest)Francopresse

Other posts by Alyson Roussel (Initiative de journalisme local – APF - Ouest)
Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x
Terms Of UsePrivacy StatementCopyright 2014 par L'Eau vive
Back To Top