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Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée.

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Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
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L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
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Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Banque de candidatures – postes en employabilité et immigration

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan désire consolider une banque de candidatures pour divers postes dans le domaine de l’employabilité et de l’immigration qui seront situés à Regina et/ou Saskatoon. Nous avons donc mis à disposition cette page pour vous permettre d’envoyer votre curriculum vitæ à un des postes ci-dessous, et de faire partie de notre banque de candidats. Les banques sont utilisées par notre équipe de...
Sunday, February 12, 2017/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Poste à combler: Conseiller/ère en développement économique

Le Conseil Économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un/e Conseiller/ère en développement économique (CDE) pour la région de Moose Jaw et les environs. Exigences : Avoir un diplôme en administration des affaires (ou l’équivalent) et/ou avoir acquis une expérience en développement économique communautaire et /ou en développement d’entreprise; Expérience et/ou connaissance du processus de développement économique...

Proposez des lieux de géocaches!

Récemment a eu lieu l’annonce officielle des projets communautaires financés pour le Canada 150, durant laquelle le projet « Découvrons nos communautés avec le 150e du Canada » a été annoncé. En effet, le CÉCS s’est donné comme objectif de créer 150 géocaches bilingues à travers la province. Cependant, nous ne pouvons réaliser cet objectif sans l’aide des communautés francophones de la province. Pour ce faire, nous avons développé un...
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Actualité économique

La cli-fi, un genre littéraire qui inspire l'action ?
Hélène Lequitte

La cli-fi, un genre littéraire qui inspire l'action ?

L'éco-anxiété fait partie de notre quotidien et il n'est pas facile de vivre avec le sentiment que le monde autour de nous est en train de changer de façon irréversible. Aussi, le courant littéraire cli-fi (pour climate fiction, ou fiction climatique) s'est imposé au fil du temps, passant du récit futuriste dystopique à la réflexion personnelle comme moyen de lutter contre le statu quo ambiant.

En 2007, le journaliste indépendant et militant écologiste Dan Bloom invente le terme climate fiction, ou cli-fi en abrégé, tiré et inspiré du mot science-fiction.

Si les récits de fiction climatique peuvent se dérouler dans le passé, le présent ou un futur pas si lointain, ils sont tous liés aux bouleversements climatiques et à la fin du monde.

Un genre pas si récent

Dès 1931, l’écrivain québécois Emmanuel Desrosiers écrit le livre La fin de la Terre. Cet ouvrage est alors considéré comme le premier roman de science-fiction sur le continent.

Bluffant et visionnaire, l'auteur s'interroge déjà sur une question aujourd'hui fondamentale, et qui à l'époque peut sembler surréaliste : que faire lorsque la Terre n’aura plus aucune matière première à offrir et que sa population ne pourra plus survivre, piégée par les volcans qui surchauffent et les continents qui disparaissent sous l’eau ?

Au fil des années, la question des dangers de la surexploitation de la nature et de ses ressources naturelles revient en boucle, comme un moyen de projeter sur une page blanche l'inconscient collectif et les peurs qu’il recèle.

Dans son livre Le dernier homme, paru en 2003, l'autrice canadienne Margaret Atwood utilise comme toile de fond la catastrophe écologique pour décrire un monde où les humains doivent se battre pour leur survie, plongés dans un univers où conditions climatiques et manipulations génétiques mettent en péril leur avenir.

Sources d'inspiration ou bien intuitions, les récits de nombreux écrivains font écho à une réalité de plus en plus proche de celle de 2024. Inondations, mégafeux, tsunamis, et ce, du Canada aux Philippines, où la météo rythme assurément le quotidien et les lendemains.

Penser le monde de demain

Fort d'une quantité prolifique d'œuvres, le cli-fi peut-il inspirer, au final, l'action ? Est-ce possible de passer de l'imaginaire à la conscience ?

Car ce genre littéraire ne traite pas seulement de fin du monde. Il est aussi porteur de mises en garde. Loin des récits dystopiques futuristes, il mue pour nous faire réfléchir sur notre rapport à la nature et à nous-mêmes.

Par exemple, le livre Hors Saison (2023) de l’auteur français Basile Mulciba raconte le triste sort d’une station de ski confrontée à l’absence de neige. La station se vide, le temps est suspendu face au processus de dérèglement de la nature déjà bien entamé. Le face-à-face avec la nature est alors inévitable.

À l'instar de cette histoire, le mois d’avril sonne déjà l'alerte en Alberta, en Colombie-Britannique et au Québec, trois provinces qui anticipent des feux de forêt ravageurs, peut-être pires encore que ceux des années passées.

En attendant, la fiction climatique est un genre littéraire considéré comme un acte de résistance pour certains, voire une manière de contrer le statu quo pour d'autres, notamment face à certains climatosceptiques.

La plume saura-t-elle l'emporter sur l'épée ? C'est l'avenir que nous écrivons, tant au propre qu’au figuré, qui nous le dira.

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Hélène LequitteGhita Hanane

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